». On y trouve bien entendu de grands héros, dont les histoires ont dépassés les frontières où leur récit est né, mais ils ne sont pas seuls. C’est elle qui marque le début de la civilisation. La mythologie est l'étude des mythes produits au cours des ages et des civilisations au long de l'histoire de l'homme. Lorsque, dans leurs ruches couronnées de toits, les abeilles nourrissent les frelons, qui ne participent qu'au mal, depuis le lever du jour jusqu'au soleil couchant, ces actives ouvrières composent leurs blanches cellules, tandis que renfermés au fond de leur demeure, les lâches frelons dévorent le fruit d'un travail étranger : ainsi Zeus, ce maître de la foudre accorda aux hommes un fatal présent en leur donnant ces femmes complices de toutes les mauvaises actions. Son nom a été donné à un astéroïde de la ceinture principale en 1858 : La dernière modification de cette page a été faite le 21 avril 2021 à 14:01. L’Iliade, aux vers 527 et suivants du chant XXIV, utilise ce terme : dans la maison de Zeus, il y avait deux jarres, l'une enfermant les biens, l'autre les maux[2]. Depuis ce jour, mille calamités entourent les hommes de toutes parts : la terre est remplie de maux, la mer en est remplie, les maladies se plaisent à tourmenter les mortels nuit et jour et leur apportent en silence toutes les douleurs, car le prudent Jupiter les a privées de la voix. Elle est décrite comme une femme à la fois d’instinct qui ne peut maîtriser ses pulsions, mais en même temps, c’est comme si elle était soumise à une force beaucoup plus puissante qui est le poids de sa destinée. Au premier abord, il semble être un remède pour apaiser tous les maux dispersés dans la vie des hommes, car il symboliserait une chance de s’en sortir. D’ailleurs, cela est souligné par la volonté de Zeus et la citation « Son piège ainsi creusé, aux bords abrupts et sans issue. Pour le remercier de l’avoir libéré, Prométhée indique à Héraclès où se trouvent les pommes d’or du jardin des Hespérides. Le mythe de Prométhée est un mythe fondateur d’une grande importance, ce qui explique les nombreuses versions existantes. Ce mythe aurait été influencé par les légendes du Proche-Orient, mais c’est véritablement les textes d’Hésiode et d’Eschyle qui permettent sa diffusion dans la Grèce ainsi qu’à travers les époques. Ce mythe explique aussi le but des sacrifices. Epiméthée, le frère de celui-ci, se laissa séduire et finit par l’épouser. Hermès s'appelle Psychopompos (Berger des morts ou guide des âmes), messager, patron des voyageurs et de l'athlétisme, porteur de sommeil et de rêves, voleur, filou. Tels furent les ordres de Jupiter, et les dieux obéirent à ce roi, fils de Saturne. Il est intéressant de relever que « Epiméthée » signifie « pense après », que « Prométhée » signifie « pense avant » et de rappeler que « Pandore » signifie « don de tout », ce qui englobe à la fois le bien et le mal. En effet, en désobéissant à la loi divine, par curiosité et par orgueil, la race humaine s’éloigne des dieux et met fin à sa vie paradisiaque. Grâce à cela, l’homme s’éloigne de l’animalité et entre dans la culture, c’est-à-dire une société avec des règles et des lois et non plus régie par l’instinct. Celle-ci contenait tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, l'Orgueil ainsi que l'Espérance. Voulant tromper Zeus, il découpe un bœuf en deux parties. Pour avoir donné le feu aux hommes, Prométhée est condamné à être enchaîné au sommet du Mont Caucase (Hésiode mentionne une simple colonne). Ainsi, il est souvent considéré comme l’ami de l’homme. Il raconte au début de son œuvre que Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Hermès, rapide messager des dieux, fut chargé de conduire Pandore auprès d'Epiméthée. La figure de Pandore sera reprise par plusieurs auteurs à travers les époques et chaque fois avec un éclairage différent. En refermant le couvercle trop vite, elle laisse l’espoir emprisonné dans la jarre. La figure de Pandore est donc soumise à une destinée du mal puisque c’est inscrit dans sa nature, par la volonté de Zeus. »[1]. #Histoire des religions, #Mythologie, Nicolas-Sébastien Adam - 1762
, Paris, musée du Louvre, John William Waterhouse, « Psyche opening the golden box », 1903. L e mariage fut une fête pour tous les invités, chacun se réjouissant du bonheur des jeunes époux. Il serait le cousin de Zeus et ferait donc partie de la deuxième génération des Titans. Flèche, qui rappelons-le était trempée dans le sang de l’Hydre de Lerne et c’est pour cette raison que la blessure de Chiron est incurable. À la base, Prométhée veut tromper les dieux, mais c’est finalement lui qu’il condamne et particulièrement les hommes. »[1]. Selon Hésiode, Zeus comprend le subterfuge, mais pour pouvoir mieux punir Prométhée de son audace, il décide de choisir la mauvaise part, c’est-à-dire la part cachant les os : « …et Zeus comprit la ruse et sut la reconnaître. Le mythe de Prométhée nous amène à penser que les Grecs anciens avaient découvert que cet organe est l'un des rares à se reconstituer naturellement en cas de blessure. « Auparavant, les tribus des hommes vivaient sur la terre, exemptes des tristes souffrances, du pénible travail et de ces cruelles maladies qui amènent la vieillesse, car les hommes qui souffrent vieillissent promptement. Publié dans Ce blog met en ligne des articles décrivant et analysant des oeuvres diverses et variées mais toutes ont pour point commun la beauté et la passion, 8 Novembre 2013 Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Elle est créée avec tous les attributs de la beauté et de la séduction, mais en même temps avec le visage de l’innocence qui lui donne le pouvoir d’aveugler l’homme sans qu’il n’ait aucune méfiance. Ce passage explique clairement pourquoi les os et la graisse de l’animal sont donnés aux dieux, tandis que les êtres humains mangent la viande : « Et aussi est-ce bien (sic) pourquoi, sur la terre, les fils des hommes brûlent aux Immortels les os nus des victimes sur les autels odorants. Pandore qui fait le malheur de l'humanité en soulevant le couvercle de la jarre dans laquelle étaient enfermés les maux repose sur une conception traditionnelle pour qui la femme est l'homologue de la terre, l'une et l'autre ayant deux faces opposées : « Pour la race de fer, la terre et la femme sont en même temps principes de fécondité et puissances de destruction ; elles épuisent l'énergie du mâle, dilapident ses efforts, le « desséchant sans torche, si vigoureux qu'il soit » (Travaux, 705), le livrant à la vieillesse et à la mort, en « engrangeant dans leur ventre le fruit de ses peines » (Théogonie, 599). Selon Apollodore et Eschyle, c’est Héphaïstos, dieu forgeron et du feu, lui-même qui l’enchaîne et selon Hésiode, il s’agit de Zeus. Le feu est un élément très important dans ce mythe. Ils lui donnèrent le nom de Pandore, qui en grec signifie "doté de tous les dons". Hermès est le messager ou héraut des dieux et était connu pour sa ruse et comme un voleur depuis le jour de sa naissance. Malheureusement pour lui, Chiron est immortel. On retrouvera le mythe de Pandore dans le récit d’Adam et Eve sur lequel nous reviendrons dans la suite de notre analyse. En agissant ainsi, le geste de Pandore semble la rendre responsable d’une nouvelle souffrance, mais finalement il s’agit d’un geste créateur, car il va obliger l’homme à faire face à son destin implacable en toute lucidité et en toute conscience, sans la facilité d’une échappatoire possible qui serait l’espérance. Pandore a été créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger de Prométhée, car ce dernier avait volé le feu aux dieux pour le donner aux hommes.Elle fut fabriquée dans de l'argile par Héphaïstos, et Athéna lui donna la vie, puis l'habilla et lui apprit l'habileté manuelle et le tissage. Zeus décidait du vainqueur des batailles. La Théogonie d'Hésiode évoque la figure de Pandore, sans pourtant en citer explicitement le nom, mais le rapprochement avec Épiméthée et Prométhée permet une assimilation très claire, renforcée par les similitudes narratives. La notion de destinée joue un rôle majeur dans ce récit : « Seul, l’Espoir restait là, à l’intérieur de son infrangible prison, sans passer les lèvres de la jarre… »[5]. Bientôt, … L 'Air et la Terre avaient une fille : Écho. Ici, le feu est plutôt représenté sous sa forme négative, car le feu volé n’est plus un don de Zeus. « La race humaine vivait auparavant sur la terre à l’écart et à l’abri des peines, de la dure fatigue, des maladies douloureuses, qui apportent le trépas aux hommes. Georges Charachidzé a mis en évidence que plusieurs éléments du mythe de Prométhée ont été empruntés aux légendes géorgiennes[7]. « Epiméthée ne songe point à ce que lui a dit Prométhée : que jamais il n’accepte un présent de Zeus Olympien »[3]. Dans la seconde part, il cache la bonne viande, sous une couche d’entrailles et de chair non comestible : « En ce jour-là Prométhée avait, d’un cœur empressé, partagé un bœuf énorme, qu’il avait placé devant tous. Il s’agit d’un moyen de communication entre les hommes et les dieux, même si au départ, ils n’étaient pas séparés. Il est intéressant de relever que « Epiméthée » signifie « pense après », que « Prométhée » signifie « pense avant » et de rappeler que « Pandore » signifie « don de tout », ce qui englobe à la fois le bien et le mal. Pandore est parfois appelée Anésidora (en grec ancien Ἀνησιδώρα / Anêsidốra, « celle qui fait sortir les présents des profondeurs » - c’est-à-dire « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ». Il explique de quelle manière l’homme entre dans la civilisation. Nul ne peut donc échapper à la volonté de Jupiter. »[1]. Des offrandes, des prières et autres rituels servaient à les rendre indulgents et favorables pour la culture, les récoltes ou la santé. Pour se venger, Zeus crée la belle Pandore, la première femme, à qui il insuffle un esprit manipulateur et … « Puis amena dans l'assemblée des dieux et des hommes cette vierge orgueilleuse des ornements que lui avait donnés la déesse aux yeux bleus, fille d'un père puissant. Il est intéressant de rappeler que le mythe de Prométhée ressemble beaucoup à certains épisodes de la Bible, dans le monde Chrétien et/ou plus particulièrement, au récit biblique d’Adam et Eve. Après avoir enlevé la graisse blanche et découvert les os, Zeus entre dans une colère noire et retire le feu aux hommes. Ce mythe reste toujours d’actualité puisque dans un article consacré au professeur universitaire François Rachline en octobre 2011, ce dernier nous donne un autre regard sur Eve – qui, nous le rappelons peut être associée à Pandore – et affirme que : « Sans Eve et la pomme, l’être humain ne serait jamais entré dans la grande aventure de la connaissance ». * http://mythologica.fr/grec/promethee.htm (page 1 et 2), 3. http://www.philolog.fr/le-mythe-de-promethee, 4. http://elearning.unifr.ch/antiquitas/fiches.php?id_fiche=13, Image 2: http://antikforever.com/Grece/Divers/argos_corinthe.htm. Selon lui, Pandore ne représente pas la source de tous les maux mais l’apparition d’un Idéal. Il créa Pandore pour punir les hommes et il punit aussi Tantale et Lycaon pour lui avoir donné de la viande d’homme. Cette expression est tirée de la mythologie grecque. : Deux noms mythologiques indiens - Atri, Aditi, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pandore&oldid=182136798, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode décrit Pandore comme un « si beau mal » (καλὸν κακὸν / kalòn kakòn)[3]. Le feu de l’Olympe (« Le feu céleste ») représenterait la « connaissance divine ». Dieu que n’effraie pas le courroux des dieux, tu as, en livrant leurs honneurs aux hommes, transgressé le droit : en récompense, tu vas sur ce rocher monter une garde douloureuse ... »[1]. Enfin le meurtrier d'Argus, docile au maître du tonnerre, lui inspira l'art du mensonge, les discours séduisants et le caractère perfide. Cette charmante nymphe vivait dans les bois aux côtés de la déesse Artémis.Elle allait de rivières en torrents ; les arbres lui servaient de toit, la mousse et les jeunes pousses de lit. Quand elle sortait, elle se maquillait avec des cosmétiques tirés de la terre, se donnant une grande beauté ; elle découvrit que beaucoup de terre pouvait donner de la couleur et pouvait servir de maquillage. Il sera repris dans la littérature, notamment par Goethe mais intéressera également de nombreux autres auteurs. Le roi des dieux le fait enchaîné au Caucase et fait envoyer chaque jour son aigle, qui lui grignote le foie. Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu'Hermès lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Mais quand Zeus décide de créer une hiérarchie entre les dieux et les hommes, Prométhée s’y oppose et défie le maître de l’Olympe. Nous constatons que l’étymologie des noms donne des indications sur le déroulement du mythe. Il est à noter que selon d’autres versions, Prométhée est convié à un repas entre les hommes et les dieux et c’est au court de ce repas, que Prométhée découpe en deux parties, un bœuf. Image 5: John William Waterhouse, Pandore, 1896. Le fait que depuis l’événement d’Adam et Eve, l’homme est voué à s’opposer à Dieu/aux dieux. Dans la mythologie grecque, Pandore est la première femme, créée sur l’ordre de Zeus, irrité contre Prométhée et les hommes. Dans l’ouvrage de Jacqueline Duchemin, il est dit que : « Pour Goethe (…) l’éternel féminin, loin d’être une source de perdition comme le veut la tradition chrétienne, est un principe essentiellement bienfaisant ; la Femme n’a pas été envoyée aux hommes pour leur perte, comme le contait le récit d’Hésiode, mais pour leur salut. Il tua de sa foudre Phaéton, Bellérophon et Esculape. La culture commence à prendre naissance, ainsi que l’apparition d’habitation, le travail de certains matériaux comme le métal ou plus tard encore l’écriture. En choisissant les os et en donnant la viande aux hommes, Zeus positionne les êtres humains de manière inférieure. Prométhée a trois frères. Ces contacts avec le Caucase sont également à la base du mythe de Pandore, fondé sur l'idée reprise par Hésiode que la femme est à l'origine des maux de l'homme. Comme son doublet Anesidora, elle est représentée, dans les figurations, émergeant du sol, suivant le thème de l'anodos d'une puissance chthonienne et agraire »[1]. Véronique CHÂTEL et Jean-Christophe AESCHLIMANN. Aussitôt l'illustre Vulcain, soumis à ses volontés, façonna avec de la terre une image semblable à une chaste vierge ; la déesse aux yeux bleus, Minerve, l'orna d'une ceinture et de riches vêtements ; les divines Grâces et l'auguste Persuasion lui attachèrent des colliers d'or, et les Heures à la belle chevelure la couronnèrent des fleurs du printemps. Le jour de leur mariage, on remit à Pandore une jarre dans laquelle se trouvaient tous les maux de l’humanité. Son nom, « Prometheus » en grec, signifie « celui qui pense avant ».