Il est le père du programme spatial soviétique. Bientôt, les écrits de Konstantin Tsiolkovski le passionnent. L'Union soviétique est la première nation sous l'impulsion décisive de Korolev à se lancer dans la réalisation d'un lanceur en utilisant les capacités de son premier missile balistique intercontinental R-7 Semiorka. Les Soviétiques, qui maintiennent dans leur station spatiale Mir un équipage permanent pour des séjours d'une durée de 6 mois, ont accumulé une expérience que la NASA mettra par la suite plusieurs années à acquérir. Il décrit une fusée à propergols liquides (hydrogène/oxygène) et aborde la technique du mélange des propergols, la forme de la chambre de combustion, son refroidissement par circulation du carburant, le guidage de la trajectoire par surfaces mobiles placées dans le jet de gaz, la stabilisation gyroscopique de la fusée, principes qui seront repris par la suite. Le problème touche tous les domaines et se traduit par une baisse de 30 % des lancements d'engins spatiaux en 1991 (61 contre une moyenne de 90) amorçant une chute qui va se poursuivre jusqu'en 2000. Villain). Sergueï Korolev est né en 1907 dans ce qui était alors l’empire de Russie. Gardé secret par le gouvernement, son nom ne sera connu du grand public qu’après sa mort. Il écrit la loi fondamentale du rapport de masse impliquant le découpage de la fusée en plusieurs étages. En prévision d’une anomalie possible, les Russes avaient envoyé une seconde sonde vers Mars lancée le 28 mai 1971, soit moins de 10 jours après Mars-2. Astronautes célèbres Au début des années 1930, après avoir suivi des études d’ingénieurs, il intègra une entreprise de fabrication d’avion. Ce même programme qui a été créé par Sergueï Korolev le 31 juillet 1956. Cette dernière résulte généralement de la fusion de l'ancien OKB avec l'unité de production associée donnant naissance à un NPO (Association de Science-Production)[28]. Korolyov devient le père du programme spatial soviétique – comme Wernher von Braun aux Etats-Unis. Ces liens remontent à l'époque de l'Union soviétique. L'industrie spatiale russe a été touchée de plein fouet par l'éclatement de l'Union soviétique et les crises financières et économiques qui ont mis à mal les budgets consacrés au spatial. Starsem rénove en profondeur le site d'assemblage de Baïkonour et crée de nouvelles salles blanches ainsi qu'un hôtel. Le vaisseau effectue 4 orbites de la Terre, atteignant une altitude maximale d’environ 324km. Un second satellite Toundra, sur les 6 prévus au final est lancé en 2017[27]. Début 1956, Korolev, réussit à convaincre les dirigeants soviétiques d'utiliser son missile comme lanceur spatial[5]. Le 17 juillet 1975, les capsules Soyouz et Apollo vont s'arrimer. Le RNII se consacre désormais essentiellement à des applications ayant des débouchés militaires immédiats comme les roquettes tirées d'avion ou depuis le sol (katiouchas) ainsi que les fusées utilisées pour l'assistance au décollage des avions. Malheureusement, à peine quelques secondes après le début de sa mission, la sonde connait une panne générale qui la met hors d’état de fonctionner. Celle-ci a hérité dans le domaine de l'astronautique de la majorité des réalisations de l'Union des républiques socialistes soviétiques qui avait dominé la scène spatiale au début des années 1960. Les premiers vols vers la Lune consistaient à faire s’écraser des satellites sur la surface de la Lune. Cette mission avait deux objectifs. Cinq jours plus tard, le 15 novembre, la capsule transportant le rover a réussi son alunissage sur la surface de la Lune. Il soupçonnait particulièrement les les hauts fonctionnaires civiles et militaires. Youri Gagarine, né le 9 mars 1934 et mort le 27 mars 1968, est le premier homme à avoir effectué un vol dans l'espace (la première femme sera Valentina Terechkova) ceci au cours de la mission Vostok 1 le 12 avril 1961, dans le cadre du programme spatial soviétique. Les responsables ont décidé de rechercher leurs candidats parmi les pilotes de l'armée de l'air, car ils sont déjà, par leur métier, accoutumés à subir des accélérations importantes, sauter en parachute, être éjectés etc. À la fin de la Seconde Guerre mondiale les États-Unis et l'Union soviétique récupèrent la technologie des missiles développée par le régime nazi (V2) ainsi que les spécialistes allemands. Six mois plus tard, il ne reste plus que 20 candidats, parmi lesquels figure le jeune pilote Youri Gagarine. En février 1960, Youri Gagarine est sélectionné (sans qu'il sache encore pourquoi) parmi 200 pilotes avec 19 autres cosmonautes pour le programme spatial soviétique. Au mois d’avril 1971, l’équipage de la mission Soyouz 10 qui devait être le premier équipage à prendre place à bord de la station spatiale est contraint de revenir sur Terre après avoir échoué à ouvrir l’écoutille de leur vaisseau. Pour y arriver, il décida d'ajouter un troisième étage à la fusée R-7 Semiorka. L’un de ces rapprochements s’est traduit par la mission Apollo-Soyouz, la première rencontre spatiale entre les deux puissances. Au total, 40 souris, 2 chiennes, 2 rats, 1 lapin ainsi que des mouches et des plantes sont embarqués à bord du tout nouveau vaisseau spatial Vostok. Pour des raisons de secret et de sécurité, l’ingénieur Korolev demeure totalement absent de la conquête spatiale soviétique. Au cours des années précédent le lancement du rover Lunokhod 1, des sondes ont été envoyées en orbite autour de la Lune et sur la surface de la Lune. La participation russe à la Station spatiale internationale utilise environ 50 % de ce budget, ce qui constitue une proportion nettement supérieure à celle des autres partenaires de la station spatiale[17]. Il fait ses preuves en construisant un planeur qui remporte des prix. Malgré tout, pour les responsables et le gouvernement soviétique, la mission est un succès. L'URSS acquiert rapidement la maitrise de ces techniques et se lance dans la production de missiles balistiques de plus en plus puissants. Sonde perdue au lancement. Sergueï Korolev, le père du programme spatial soviétique annonce le décollage imminent et lui souhaite un bon voyage. Elle n’aura servi qu’une seule fois. Le nouvel ensemble poursuit un temps le travail de recherche fondamentale dans le domaine de la propulsion et du guidage des fusées, mais les purges staliniennes cassent cette dynamique en 1937 : certains des chercheurs les plus brillants, comme Korolev ou Glouchko, sont emprisonnés, déportés au Goulag ou exécutés sous des prétextes divers. Après avoir placé en orbite le premier satellite artificiel Spoutnik 1 en 1957, l'astronautique soviétique multiplie au cours des années suivantes les premières : premier homme placé en orbite (Youri Gagarine en 1961), première photo de la face cachée de la Lune, première sortie extravéhiculaire. Celle-ci constituait un des motifs de soutien budgétaire du Congrès américain au programme de la station spatiale Freedom de la NASA. Deux autres projets voient leur date de lancement régulièrement repoussée : D'autres projets restent à l'état d'étude : L'astronautique russe réalise certains instruments scientifiques emportés par des sondes spatiales étrangères. Parmi les informations retransmise vers la Terre la sonde Venera 7 révéla que la température sur la planète Venus avoisinait les 475 degrés Celsius ainsi que la composition de l’atmosphère. La station spatiale russe a été baptisée Salyut (« Salut » en français) et était composée d’un seul module auquel pouvait s’arrimer les vaisseaux de ravitaillement Soyouz. Néanmoins, l’URSS, afin de prouver la supériorité de son régime communiste et égalitariste n’a pas attendu longtemps avant d’envoyer une femme dans l’espace. Constantin Tsiolkovski, un des pères de l'astronautique moderne. Après des décennies de rivalités, l’URSS et les USA ont entamé, à partir des années 1970, des programmes de collaboration sur le plan civil et scientifique. Célébré en Union Soviétique, Tsiolkovski a l’avantage de l’être aussi de l’autre côté du Rideau de fer, favorisant par là la construction d’une image pacifiste pour le programme spatial soviétique. Observatoire spatial rayons gamma développé avec une forte participation du CNES. Cette organisation commune aux industries aéronautique et astronautique donnait un rôle clé au responsable du bureau d'étude, dont le nom reste souvent étroitement associé à l'entreprise qui subsiste aujourd'hui. Ces premières missions visaient essentiellement à tester la capacité des fusées à transporter des charges à destination de la Lune. Pour des charges très légères et des vols suborbitaux les fusées, Les cosmonautes sont préparés à leur mission au. En 1938, comme beaucoup d’autres cadres du pays, il est arrêté et envoyé dans un camp d’internement lors des grandes purges staliniennes. Qu’a-t-il manqué à l’URSS pour remporter la Lune ? Après des débuts difficiles marqués par la perte de plusieurs stations spatiales et la tragédie de Soyouz 11 les Soviétiques apprennent à maitriser tous les aspects des séjours prolongés dans l'espace. La Russie possède son propre système de navigation par satellite Glonass ainsi que d'un réseau national de télécommunications s'appuyant sur une constellation de satellites télécommunications placées à la fois en orbite haute (Molnia) et géostationnaire. Le lancement était prévu pour le 3 novembre 1957, soit à peine 1 mois après le succès de Spoutnik 1! Après le succès de son satellite Spoutnik-1, l'ingénieur a piloté le programme Luna. Pendant deux ans, des astronautes américains et russes vont s'entrainer afin de réaliser la première mission spatiale commune de l'histoire. Leur réalisation est toutefois ralentie par des problèmes de financement et il est difficile d'identifier parmi les projets évoqués ceux qui ont une chance réelle de se concrétiser. Au début du mois d’avril 1961, une semaine seulement avant la date du lancement, Youri Gagarine apprend par ses supérieurs qu’il a été sélectionné par la commission de sélection pour devenir le premier homme à voler dans l’espace. Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être affichés. La Russie dispose de deux familles de satellite météorologique. Le gouvernement soviétique voulait ainsi célébrer le triomphe du communisme en envoyant cette fois-ci le premier être vivant dans l’espace. Les Soviétiques ont été les premiers à parvenir à toucher le sol de Mars. Pour ce faire, Korolev devait améliorer la puissance de ses fusées. Aujourd’hui, nous sommes tous familiers avec la Station spatiale internationale (ISS). La guerre froide entre les États-Unis et l'URSS, et le développement de la bombe atomique de part et d’autre rendaient impératif l’objectif de pouvoir compter sur des missiles capables d' atteindre l'adversaire jusqu’au cœur de son territoire. Le flambeau de la recherche fondamentale est toutefois en partie repris par un petit bureau d'études, SKB-293, installé à Khimki à compter de 1939 et dirigé par Viktor Bolkhovitinov qui travaille sur l'avion-fusée BI-1. L'Union soviétique après quelques hésitations décide de développer son propre programme lunaire mais échoue pour des raisons à la fois techniques et organisationnelles. première sortie extravéhiculaire dans l'espace : premier atterrissage réussi sur la Lune : Créer en 2026 une station spatiale autonome baptisée ROS (, Créer une nouvelle station baptisée ROSS (. À la surprise générale, le 4 octobre 1957, l'Union soviétique est la première à placer en orbite le satellite Spoutnik 1[6]. Les vaisseaux triplaces Soyouz sont utilisés pour effectuer la relève de l'équipage russe mais également des astronautes des autres pays participants. Une sonde des nombreuses sondes envoyées, Luna 16, est même parvenue à renvoyer des échantillons lunaires vers la Terre. Les priorités définies en 2009 portent sur la nouvelle famille de lanceurs Angara, l'achèvement du système de positionnement par satellites GLONASS ainsi que le développement de satellites de télécommunications et d'observation de la Terre[16]. Pendant 24h, les deux équipages vont effectuer des expériences scientifiques conjointes avant de se séparer et regagner la Terre. Mais, au moment d’entamer la rentrée dans l’atmosphère, les systèmes de contrôle connurent des défaillances. Pour participer à cette mission historique, les dossiers de pas moins de 3000 candidats sont examinés. Les dirigeants soviétiques ne tardent pas à comprendre le prestige international que le régime peut retirer des succès de sa politique spatiale ; ils décident de se lancer dans un programme spatial ambitieux. Ouvrière du textile à ô ans, elle est choisie parmi plus de ð ì ì candidates pour devenir, sous le houlette de Youri Gagarine, la premiè- re femme de l’espace. Les dépenses spatiales ne représentent plus en 1994 que 0,23 % du budget national et le secteur n'emploie plus que de 300 000 personnes[11]. L’espace nous fascine depuis l’enfance. Alors que la mission consistait à faire écraser une sonde sur la Lune, la sonde Luna-1 rate sa trajectoire et passe à près de 6000km de la surface de la Lune. Constantin Tsiolkovski, un des pères de l'astronautique moderne. Le 12 septembre 1959, une nouvelle tentative d’envoyer une sonde sur la Lune se conclue, cette fois-ci, par un succès complet. Le développement d'une nouvelle famille de lanceurs, longtemps retardée, passe dans une phase active : la fusée modulaire Angara doit notamment remplacer le lanceur Proton à la fin des années 2010. Le régime communiste consolide son pouvoir dans les années 1920 et lance un programme massif de recherche et d'industrialisation. Encore aujourd'hui, cet événement reste un des plus grands témoignages des liens pacifiques que peuvent engendrer les missions scientifiques. Le 15 décembre 1970, la sonde est parvenue avec succès à atterrir sur la planète voisine de la Terre. En 1985 l'Union soviétique a commencé à déployer en orbite géostationnaire la série de satellites de télécommunications Loutch (également appelée Altaïr pour la première génération) destinés, entre autres, à servir de relais entre les satellites et stations spatiales en orbite basse d'une part et les stations terrestres. Les développements dans le domaine spatial s'appuient sur plusieurs laboratoires et instituts spécialisés dans la recherche et les tests : TsNIIMash, NITz RKP, Institut de mathématiques appliquées Keldych, TsIAM. Au cours des années 1990 l'industrie spatiale russe recherche des alliances pour sa survie. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Le SKB-293 regroupe plusieurs ingénieurs qui constitueront par la suite une bonne partie des ingénieurs qui poseront les fondations de l'astronautique soviétique avec Korolev : Boris Tchertok, Alexeï Isaïev, Vassili Michine, Constantin Boushouïev, Mikhail Melnikov[2]. La commercialisation de ce type de séjour est confié à la société américaine Space Adventures qui facture cette prestation 20 millions US $. Dès le mois de juin 1959, le programme spatial soviétique commence à rechercher des candidats pour cette mission unique. Directement dans votre boîte de réception. Spoutnik a fait le tour de la Terre une fois en 96 minutes. L'outil industriel est restructuré. On y voit les nombreux conflits de personalité, les compétitions interne dans la lourde bureaucratie soviétique, les perssions exercés sur l'ingénieur en chef Korolev. Cette mission allait devenir la première mission spatiale de l’histoire à envoyer un être humain dans l’espace. Dans les années 1990, l'industrie spatiale russe tente pour survivre de trouver des débouchés à l'exportation en exploitant la qualité mondialement reconnue de ses produits (lanceurs, moteurs-fusées). Ces fragments, ramenés par la mission Luna-16, avaient initialement été offerts à l'épouse de Sergueï Korolev, considéré comme le père du programme spatial soviétique, et décédé en 1966. L’animal, nommé Laïka devait prendre place à bord du module Spoutnik 2. En 1993, les responsables du programme spatial russe annoncent l'arrêt des programmes Bourane et Energia. Toutefois compte tenu des problèmes rencontrés par le programme spatial russe (financement, organisation), le scénario d'une station entièrement nouvelle (ROSS) est peu probable[21]. Quelques mois plus tard, le 6 juin 1971, l’équipage de la mission Soyouz 11 parvient cette fois-ci à pénétrer à bord de la station Saliout. La conception du vaisseau Soyouz remonte aux années 1960. La Russie développe tardivement par rapport aux autres puissances spatiales (États-Unis, Europe, Japon, Chine), une famille de satellites météorologiques circulant en orbite géostationnaire. Contrairement aux Américains qui avaient mis sur pied la NASA dès 1958, les Soviétiques ne disposaient toujours pas d’une organisation dédiée à l’aéronautique et l’exploration spatiale. Synthèse sur l'ensemble du programme spatial soviétique et russe des débuts à la fin des années 1990, la renaissance du programme spatial russe après l'éclatement de l'Union Soviétique, Le programme spatial militaire russe : objectifs et état des lieux en 2013, Le programme spatial militaire russe : état des lieux début 2019, Historique des missions interplanétaires russes des débuts jusqu'en 2006, la construction de la station spatiale internationale y compris la partie russe, Histoire des stations spatiales dont Saliout, Mir et la partie russe de la station spatiale internationale, Histoire des stations spatiales de Saliout à la Station spatiale internationale, Histoire des stations spatiales Almaz, Saliout et Mir, Le développement des missiles balistiques (1945-1957), Sergueï Korolev et le premier satellite artificiel, Les conséquences de l'éclatement de l'Union soviétique et de la crise économique (1990-2000), Le programme spatial russe en survie (1991-2000), Accord de coopération avec la NASA sur le programme spatial habité, Tentatives de réorganisation de l'industrie spatiale russe, Le devenir du segment russe de la station spatiale internationale (2020), Les satellites d'observation de la Terre, Les satellites de surveillance des océans, Le programme spatial russe après l'éclatement de l'Union soviétique, Les deux premières décennies du programme spatial soviétique. "Notre triomphe dans l'espace est l'hymne de notre patrie soviétique!" Deux nouvelles familles de lanceurs sont en cours de développement pour remplacer la majeure partie des fusées existantes : Le projet de lanceur moyen Rus-M, capable de placer sur orbite basse 23 tonnes et chargé de remplacer la fusée Soyouz pour la mise en orbite des cosmonautes russes a été abandonné. Dans le système soviétique, le cœur de la production astronautique était constitué par les bureaux d'étude OKB (Opitnoie Konstruktorskoie Buro) qui employaient à l'époque des milliers de personnes : ceux-ci concevaient, construisaient et testaient les prototypes des nouveaux matériels dont les concepts avaient été mis au point auparavant dans des instituts de recherche scientifiques NII (Nauk Issledovatl Institut). Une fois que les prototypes étaient jugés satisfaisants, le matériel était produit en série par une unité de production rattachée à l'OKB mais sa production pouvait être également sous-traités à l'usine d'un bureau d'études concurrent. Malgré tout, les Soviétiques réussissent l’exploit de devenir la première puissance à extraire un vaisseau à l’orbite terrestre. Sergueï Korolev est considéré comme le père du premier programme spatial soviétique qu’il mit sur pied le 31 juillet 1956. Il décrit une fusée à propergols liquides (hydrogène/oxygène) et aborde la technique du mélange des propergols, la forme de la chambre de combustion, son refroidissement par circulation du carburant, le guidage de la trajectoire par surfaces mobiles placées dans le jet de gaz, la stabilisation gyroscopique de la fusée, principes qui seront repris par la suite. Le nom du responsable du programme spatial soviétique, Sergueï Korolev, reste également secret. Néanmoins, nous avons voulu produire une liste des exploits et des avancées majeures réalisées par les Soviétiques dans le cadre de la course spatiale qui les opposait aux États-Unis d’Amérique. Sergueï Pavlovitch Korolev (ou Sergueï Pavlovitch Korolyov ), né le 30 décembre 1906 (12 janvier 1907 dans le calendrier grégorien) à Jytomyr (gouvernement de Volhynie, Empire russe) et mort le 14 janvier 1966 à Moscou (RSFS de Russie, URSS), est un ingénieur, fondateur du programme spatial soviétique. Tout d’abord extrêmement sceptiques, Korolev et ses adjoints la prirent néanmoins sous leur aile, non sans arrière-pensées : le père du programme spatial soviétique voulait en finir avec la mainmise des militaires sur les vols spatiaux et confier les missions à des ingénieurs civils, témoigne Tchertok. Voyageur impénitent, parti à la découverte du monde et de lui-même, ce poète de l’espace est décédé le 13 avril, à l’âge de 60 ans. Pour assurer une surveillance permanente, il est nécessaire de disposer de 4 satellites en orbite. Mais l'astronautique soviétique ne dispose plus de l'avance technique qui avait permis ses succès éclatants à la fin des années 1950. Buzz Aldrin, deuxième homme à marcher sur la Lune. Elle fournit ainsi les spectromètres de l'orbiteur européen Mars Express et des rovers américains Spirit, Opportunity et Mars Science Laboratory, construit le rover de la sonde lunaire indienne Chandrayaan-2 et les instruments permettant de détecter l'eau des orbiteurs Mars Odyssey et LRO[22]. Cette mission a été le point de départ de la collaboration future entre les agences spatiales, qui permettra, plusieurs décennies plus tard, la construction de la station spatiale internationale. Les effectifs qui étaient de 1,3 million durant l'ère soviétique ont chuté à environ 200 000 personnes en 2016. La composante spatiale militaire est également importante avec une flotte de satellites de reconnaissance et de satellites d'alerte avancée. La Russie dispose de plusieurs bases de lancement qui sont toutes situées à l'intérieur des terres et à une latitude relativement élevée ce qui rend les lancements de satellite géostationnaire particulièrement couteux. Après le succès du vol de Youri Gagarine, Sergueï Korolov, le père du programme spatial soviétique, a l’idée d’envoyer une femme dans l’espace. Sergueï Korolev est, avec Wernher Von Braun, un ingénieur phare dans l’histoire de la fusée. L'Union soviétique n'a jamais disposé d'une aussi grande quantité de satellites US-KMO opérationnels et le dispositif s'affaiblit encore avec la diminution des lancements conséquence de l'éclatement de l'Union soviétique. Développé initialement comme un programme militaire, il est ouvert aux applications civiles au milieu des années 1970. L'exportation d'équipements pour lesquels l'industrie russe dispose d'une avance importante comme les. Elle joue notamment un rôle majeur dans la Station spatiale internationale en fournissant un tiers des composants et en assurant pour le compte des autres participants à la fois la relève des équipages et une partie du ravitaillement en consommables. Le programme spatial civil russe est mis en œuvre par l'Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos). La mission a subi un échec dès sa mise en orbite. La station spatiale autonome serait placée sur un plan orbital plus facile à desservir depuis les bases de lancement russes c'est à dire permettant de lancer des charges utiles plus importantes : l'inclinaison orbitale serait de 71,6° au lieu de 51,6°. Compte ten… Le premier touriste spatial est un journaliste de chaine de télévision Toyohiro Akiyama dont le séjour dans l'espace en 1990 est payé par son employeur 12 millions US $. Le budget spatial atteint son pic en 1989 à 6,9 milliards de roubles (soit 1,5 % du PIB) mais l'année suivante il est âprement discuté par les députés qui obtiennent une diminution significative. Après le prototype Elektro-1 lancé en 1994, le premier exemplaire de la série Elektro-L est lancé en 2011[24]. La Russie dispose d'une gamme complète de lanceurs qui sont utilisés à la fois pour satisfaire des besoins domestiques et pour répondre à la demande commerciale internationale. Sergueï Korolev, le père de la conquête spatiale Soviétique Le Vulgarisateur de l’Espace #Chronique# lundi 5 avril 2021, par Honorine, Jean-François. Les lanceurs américains et soviétiques sont victimes de défaillances techniques qui occasionnent la désintégration en vol de leurs fusées. Ce prototype de chasseur d'interception est propulsé par un moteur-fusée à ergols liquides fourni par le RNII qui a été rebaptisé en 1937 NII-3. Le 16 juin 1963, à peine deux ans après le vol réussi de Youri Gagarine, Valentina Terechkova est envoyée avec succès dans l’espace. Les lancements de la mission d'exploration Mars 94 et du module Spektr de la station Mir sont différés et plusieurs autres projets sont annulés. Spoutnik 2 a prouvé hors de tout doute qu’un être vivant était en mesure de survire au lancement et à la mise en orbite d’une fusée. Ils ont dû désamarrer leur vaisseau et redescendre sur Terre sans avoir pu pénétrer dans la station spatiale. Eugen Sänger, travailla sur plusieurs programmes américains. Poster Exploration de Nouveaux Mondes Vintage, Poster Signes du Zodiaque | Constellations, Posters Cartes Astronomiques du XIXe siècle, Les plus beaux tatouages sur le thème de l'espace, Les femmes astronautes les plus célèbres de l'histoire, le choix d'une sélection entraîne une actualisation complète de la page. Le décollage s’est déroulé sans problème. Après être revenue sur Terre, elle devient une véritable héroïne de l'Union soviétique. Le dernier US-K a été lancé en 2010 et le dernier US-KMO en 2012. C’est aux Russes que l’on doit la fabrication et la mise en orbite de la première station spatiale de l’histoire. Pour ravitailler les stations spatiales et assurer la relève des équipages, les ingénieurs soviétiques mettent au point le vaisseau spatial Soyouz et en dérivent le cargo spatial Progress. Ils concernent plus particulièrement le bureau d'études Ioujnoïe et l'établissement industriel Ioujmach situés à Dnipropetrovsk, constructeur des lanceurs Tsyklon, Zenit et Dnepr. Nikita Krutchev, alors dirigeant de l’Union soviétique, demanda à Korolev et sa ses équipes de préparer un nouveau lancement, cette fois-ci pour célébrer le 40e anniversaire de la Révolution d’octobre de 1917. Des réalisations soviétiques remarquables sont néanmoins réalisées dans les décennies suivantes avec les sondes spatiales, la navette Bourane, le lanceur lourd Energia et les stations spatiales Saliout et Mir. Les russes héritent de l'ère soviétique trois familles de satellites de télécommunications à usage civil. Le programme Salyut prendra fin en 1985 avec le module Salyut 7. Wernher von Braun, père du programme spatial américain. Grâce aux succès des missions Spoutnik 1 et 2, tous les rêves spatiaux deviennent envisageables et très vite, les regards vont se tourner vers la Lune. (Le vaisseau Vostok est le fruit du travail de développement d’un vaisseau capable de transporter et ramener des êtres humains.). Raconte les déboires du ^programme lunaire soviétique. La sonde Mars-2 atteint l’orbite de mars le 27 novembre 1971.