Les Arméniens commencent bientôt à s’organiser. Collège Les dirigeants du parti dachnak en premier (ils avaient d’ailleurs contribué à leur arrivée au pouvoir). Il ne manquera rien à leur panoplie des cruautés. Le plus célèbre de ces épisodes est celui des « Quarante jours du Moussa-Dagh », immortalisé par le roman de Franz Werfel : sur cette montagne de la côte méditerranéenne, une population de 5 000 personnes (principalement des femmes et des enfants), dont 600 combattants, résistèrent plus de 40 jours au siège de l’armée turque. Beaucoup seront attachés ensemble et brûlés vifs. Les Arméniens ont … Mais l’Angleterre, ainsi que l’Allemagne et l’Autriche, voyaient d’un très mauvais œil la future et prévisible indépendance de l’Arménie. Les deux pays campent sur leurs positions. génocide arménien a eu lieu d’avril 1915 à juillet 1916 et a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens, soit les deux-tiers de la population arménienne vivant en Turquie à l’époque. 3) La 1ère guerre mondiale. C'est le début du 1er génocide du XXème siècle. Synopsis : 1914, la Grande Guerre menace d’éclater tandis que s’effondre le puissant Empire Ottoman. Le génocide des arméniens (1915-1916) D’avril 1915 à décembre 1916, entre 1 200 000 et 1 500 000 Arméniens, citoyens de l’Empire ottoman, furent assassinés sur ordre du comité central du parti Union et Progrès. Hélas ! Le génocide arménien de 1915 est le premier en date. Le génocide des Arméniens de Turquie, le 24 avril 1915, est à l’origine de l’apparition pour la première fois de l’expression "crime contre l’humanité et la civilisation", formulée par la Russie, la France et la Grande-Bretagne en réaction aux violences commises. C’est l’un des premiers génocides du XXe siècle. 1ère partie : Quand ? : une base documentaire sur le génocide arménien Petite encyclopédie du génocide arménien : le blog de Denis Donikian Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] - BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux (France) - Boite vocale : 0 870 72 33 46 - mél : contact@collectifvan.org Le Comité de défense de la cause arménienne (CDCA) - l'auteur est le consul américain à Alep, c'est à dire le représentant du gouvernement américain dans la ville d'Alep qui est à cette époque dans l'empire Ottoman. 5 Le génocide des Arméniens commis par l’Empire ottoman d’avril 1915 à juillet 1916 restait donc sans conséquences juridiques . Il y aura au total 30 000 morts. Des sites révisionnistes fleurissent et se développent, des propos anti-arméniens sont tenus sur des forums, des tentatives de déstabilisation des sites arméniens … Plus tard témoin devant le Tribunal des peuples, il avait onze ans au moment des faits : « Il y avait des cadavres d’arméniens par milliers, par dizaines de milliers, à perte de vue. Avec la reconnaissance par la France du Génocide arménien de 1915, nous observons une offensive de sites négationnistes francophones. Comment a-t-il pu avoir lieu ? Le plus prestigieux d’entre eux fut sans aucun doute Antranik (1865-1927), originaire de Chabin-Karahissar (Arménie mineure) et vénéré par le peuple arménien. Les fédaïs arméniens commencent à se faire connaître par leurs actions héroïques de défense du peuple contre les Kurdes et l’armée turque. Les Arméniens n’en demandaient pas plus à l’époque. Brèves introductions au génocide des Arméniens: Introduction en une page sur le site Netarmenie. - le document est daté de juin 1915: on est donc au début de la déportation (et du génocide) des Arméniens. Pour un résumé en vidéo de l’histoire du génocide, je vous conseille ce reportage de l’ancêtre de France 2 datant d’une trentaine d’années et qui dure 8 minutes. En 1913, les trois dirigeants de l’Ittihat, Talaat, Enver et Djemal, établissent une dictature militaire. L’idée est nouvelle et terriblement efficace: c’est la déportation de toutes les populations civiles arméniennes vers les déserts de Syrie pour des prétendues raisons de sécurité. En quoi le génocide arménien est un exemple de violence de masse? par | Oct 1, 2020 | Uncategorized | 0 commentaires. Or « déportation » et « mesures rigoureuses » étaient des mots codés qui signifiaient la mort. Ce visionnement effectué, les élèves répondent à un questionnaire ayant pour objectifs de situer, décrire et expliquer le génocide arménien. Dans leur grande majorité, les Arméniens étaient des paysans pauvres qui devaient en plus subir les violences des nomades kurdes armés venant régulièrement les rançonner. > Quelques mois plus tard, au congrès de Berlin qui conduisit à la révision du traité de San Stefano, l’Anglais Salisbury fit transformer l’article 16 en... 61, en y rajoutant une phrase assassine qui rendait très aléatoire l’application des réformes. En juillet 1915, les femmes et enfants arméniens sont systématiquement déportés dans les zones désertiques. > En 1908, les Jeunes Turcs arrivèrent au pouvoir, apportant avec eux des promesses d’égalité et de fraternité entre tous les peuples de l’empire. Malgré les réticences de l’Allemagne et de l’Autriche, les puissances européennes parvinrent à un règlement de compromis qui regroupait les sept provinces arméniennes sous la forme de deux grandes régions administratives autonomes (au nord : Sivas, Trébizonde, Erzeroum ; au sud : Van, Bitlis, Dyarbekir, Kharpout), le tout sous la surveillance d’inspecteurs généraux européens de pays neutres. Trois régimes (Abdul Hamid, les Jeunes-Turcs et Kemal Attaturk) ont, de 1894 à 1922, appliqué de différentes façons le même plan d’extermination des Arméniens avec son point culminant des années 1915-1917. Car le génocide arménien fait bien partie, apriori, des trois grands génocides reconnus par les instances internationales – résolutions de l’ONU en 1985 et du Parlement Européen en 1987 – aux côtés de la Shoah et du génocide des Tutsis au Rwanda ; et de nombreux pays européens l’ont avalisé comme tel. Aussi, pour assurer l’avenir, dans ce but sacré, la raison d’état exige que tous les éléments suspects disparaissent. Le traité de Sèvres accordait l’existence d’un état arménien sur une bonne partie des provinces orientales de l’ex-Empire ottoman. Seuls survivent encore les Arméniens de Constantinople, de Smyrne, quelque 350 000 personnes qui ont réussi à se réfugier en Arménie russe, quelques poignées de combattants arméniens qui résistent et se cachent encore dans la montagne et des milliers de femmes, de jeunes filles et d’enfants récupérés par des Turcs, des Kurdes et des Arabes. Il y eut même de grandes manifestations de fraternité arméno-turques dans la capitale et dans les provinces. Après une sérieuse menace d’intervention militaire des Occidentaux, suite à la boucherie de Constantinople d’août 1896, qui était consécutive à la prise en otage des dirigeants de la Banque ottomane par des fédaïs arméniens (du parti dachnak), le sultan arrêta enfin les massacres. Offre spéciale : jusqu’à 3 mois offerts ! génocide arménien résumé court. Ce seraient les Allemands qui auraient suggéré cette nouvelle méthode. Dans les jours suivants, ils seront en tout 2 000, dans la capitale, à être arrêtés, déportés et assassinés. > En 1923, la Conférence de Lausanne annula les accords signés à Sèvres entre la Turquie et les Alliés. Le 28 mai, l’Arménie (ce qu’il en restait) proclamait son indépendance et devenait, après des siècles de dominations diverses, la première République d’Arménie. Les deux pays campent sur leurs positions. > On peut situer le début de l’émergence de la Question arménienne à la guerre russo-turque de 1877-1878. Elle enregistre des succès notables – comme l’illustrent les déclarations du pape – mais se heurte par ailleurs à de fortes résistances. En effet, les Turcs, originaires d’Asie centrale, se retournèrent naturellement vers les pays et peuples frères situés en Asie centrale et en Azerbaïdjan (tous soumis au joug étranger, russe ou persan), d’où la tentation de créer un très vaste état turc du Bosphore à la Chine. Au printemps 1915, la population arménienne de l'Empire ottoman est victime d'arrestations massives, de déportations et de massacres. On peut définir le terme de « génocide » comme l'extermination méthodique d'un peuple. Une bonne partie de l’Arménie ex-russe (20 000 km²) était cédée à la Turquie ; le Karabagh et le Nakhitchevan aux Azéris. Pas tellement pour « négationnisme », car il s’exprime de manière évidente depuis le génocide, avec une harmonieuse entente de la part des autorités quels que soient les régimes. Préface d’Yves Ternon, Rescapé du génocide arménien, Aram Gureghian témoigne. Ils n’avaient pas le droit de porter des armes (contrairement aux musulmans), ne pouvaient pas témoigner devant les tribunaux. Le génocide des Arméniens : résumé historique ... Certains attribuèrent les massacres de Cilicie à l’ancien régime du sultan, revenu un court moment au pouvoir, mais les vrais responsables étaient bien les Jeunes Turcs. 3eme Le génocide arménien est le massacre organisé des Arméniens vivants dans l'empire ottoman, entre avril 1915 et juillet 1916. La Promesse est un film réalisé par Terry George avec Oscar Isaac, Christian Bale. Une vidéo qui présente le génocide Arménien: Ce qu'il faut savoir du génocide des Arméniens. Un massacre débuté au XIXe siècle. Certains attribuèrent les massacres de Cilicie à l’ancien régime du sultan, revenu un court moment au pouvoir, mais les vrais responsables étaient bien les Jeunes Turcs. Le deuxième extrait permet d'aborder les questions de mémoire et histoire du génocide à travers la question de la reconnaissance du génocide par les Etats et les institutions internationales. Quant au commandant Wolffskeel, comte de Reichenberg, chef d’état-major du gouverneur de Syrie, il s’était distingué lors des massacres des populations de Moussa-Dagh et d’Urfa. Devenu au cours du XX e siècle un enjeu politique, le génocide est, dans le cas arménien, non seulement un objet d'Histoire mais aussi un objet politisé, ce qui influe sur les formes de ses représentations et les discours historiographiques, et détermine les textes et les discours qu'il a produits. 1. La Russie, d’après ce traité, annexait une partie de l’Arménie turque et ne devait se retirer de l’autre partie (de l’Arménie turque qu’elle occupait), seulement après l’application des réformes. Voir la version abrégée. En résumé: Les chiffres de 100 millions régulièrement annoncés par les tenants du génocide amérindien sont faux. La première organisation de combat naît : c’est le parti Armenakan, créé à Van en plein cœur de l’Arménie, en 1885. Dans les quartiers ou villages multinationaux, les maisons habitées par les Arméniens sont préalablement marquées à la craie par les indicateurs (troublante coïncidence, c’est la même méthode qui fut utilisée, lors des massacres des Arméniens d’Azerbaïdjan en 1988 et 1990). Hélas ! Le génocide des Arméniens En 1915 et 1916, plus d’un million d’Arméniens sont arrêtés et déportés à pied ou en train depuis les régions orientales de l’Empire ottoman, en direction des régions désertiques du … Parfois les convois sont massacrés sur place, à la sortie des villages ou des villes, notamment dans les provinces orientales isolées. Annulant le traité de Sèvres, Turcs et bolcheviques s’accordèrent sur les frontières d’une Arménie réduite au minimum. Avant le début du processus d’extermination (1894), il y avait sur le territoire de la Turquie actuelle trois millions d’Arméniens et autant de Turcs ; l’autre moitié était composée d’une véritable mosaïque de peuples (Kurdes, Grecs, Assyro-Chaldéens, Lazes, Tcherkesses, etc.). En 1914, l’Empire ottoman est l'allié de l’Allemagne, mais ses troupes rencontrent des difficultés ce qui augmente les ressentiments vis-à-vis des Arméniens. Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople , capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. Tous les Arméniens des provinces (vilayets) orientales, soit 1 200 000 personnes, d’après les statistiques du patriarcat, disparaissent définitivement d’un territoire qui était le cœur de l’Arménie historique depuis des millénaires. Actes du colloque organisé par le Comité de Défense de la Cause Arménienne, Paris: Edipol, 1999, p. 75-91. Face aux revendications arméniennes, la riposte des autorités turques fut radicale. Les convois de déportation étaient formés par des regroupements de 1 000 à 3 000 personnes. La capitulation, le 30 octobre 1918, de l’Empire ottoman, suscita de vastes espoirs chez les Arméniens survivants. Leur existence étant menacé par ce groupe « différent », les massacreurs en viennent à refuser aux Arméniens toute valeur humaine. Leurs corps étaient souvent affreusement mutilés et gonflés sous le soleil »... L’impunité des auteurs (le gouvernement Jeune Turc allié aux allemands) du premier génocide (1915) laisse la porte ouverte à d’autres génocides... ISBN : 2-7384-7995-2 • octobre 1999 • 208 pages, Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine, La SdN et les Puissances devant le problème arménien. On compte finalement entre 1 et 1,5 million de victimes parmi la population arménienne. Si très rapidement on a été au courant de ce génocide, la période de guerre l'a fait passer au second plan par les puissances mondiales. Avant même que la guerre n’éclate en Europe, le gouvernement envoie des gendarmes dans les villes et les villages pour réquisitionner les armes. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. Plus grave encore, dès août 1914, les inspecteurs généraux européens nouvellement nommés dans les régions arméniennes sont expulsés ; sans que la guerre ne soit déclarée l’Empire turc procède déjà à la mobilisation générale et met sur pied la redoutable « Organisation spéciale », chargée de coordonner le programme d’extermination. Résumé (fre) Le 18 janvier 2001, le Parlement français adopte définitivement, après plus de trente mois de procédure, une proposition de loi par laquelle la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915. Le centenaire du génocide arménien ne restera pas dans l’histoire comme un moment fort des relations arméno-turques. La déclaration d’indépendance de la Grèce en 1821 marqua le début du démembrement de l’Empire ottoman. 1915, Eo allié des puissances centrales vs Entente Il envoya sur Sassoun une véritable armada : la 4e armée turque et la 26e division commandée par Zeki pacha, forte de 12 000 hommes, ainsi que 40 000 Kurdes armés jusqu’aux dents, qui se livrèrent à une véritable boucherie qui dura plusieurs semaines. La République kémaliste a fait silence sur cette question pendant des décennies. conclusion : le bilan Introduction : Durant la 1ère Guerre mondiale, les Arméniens ont été victimes d'un génocide qui témoigne de la violence subie par les population civiles lors de ce conflit. Étude de cas : le génocide des Arméniens. Histoire En avril 1915, l'élimination des élites arméniennes d'Istanbul, notables et intellectuels, marque le début du génocide. Nous sommes désolés que ce cours ne te soit pas utile, N'hésite pas à nous écrire pour nous faire part de tes suggestions d'amélioration, Les grandes phases de la Première Guerre mondiale 1914-1918, Évolution de la structure de la population active et migrations du travail, Histoire des arts : la Première Guerre mondiale, Les premiers pas de la construction européenne (jusqu'en 1957), La crise parlementaire en France dans les années 1930. Ce génocide s'inscrit historiquement dans un projet génocidaire latent depuis plusieurs décennies, à travers plusieurs phases de massacres de masse, et stratégiquement dans le refus du noyau dur de l'État rwandais de réintégrer les exilés tutsi, objet de la guerre civile rwandaise de 1990-1993. Étude de cas : le génocide des Arméniens, Collège Ainsi, l’Arménie, après tant d’années de souffrance, était parvenue au seuil de l’indépendance. Nous, au contraire, nous avons une armée et des armes, et la protectrice de nos possessions en Asie Mineure est la plus grande et la plus riche des puissances du monde. Le sultan Abdul Hamid profita de cette occasion pour tester la réaction des puissances européennes. Nombreux furent ces héros issus du peuple à vouer leur vie à la libération de leur patrie. à peine arrivé au pouvoir, Mustafa Kemal se donna comme priorité... la liquidation du reste de la présence arménienne en Turquie. En 1914, les Arméniens n’étaient plus que 2 250 000 (suite aux massacres, conversions forcées à l’islam et à l’exil). Les représailles reprirent de plus belle. Effectivement, au début, les Alliés vainqueurs semblaient tenir leurs promesses de rendre justice aux Arméniens. Des tribus kurdes organisées et armées par le gouvernement répandaient plus que jamais la terreur dans les provinces arméniennes, particulièrement les territoires d’où l’armée russe s’était récemment retirée. Imprescriptible (fr.) En quoi le génocide arménien est un exemple de violence de masse? Les hommes sont massacrés, les femmes et les enfants sont chassés sur les routes et livrés aux bandits, les survivant sont abandonnés dans des camps dans le dessert. Génocide arménien résumé court. Le génocide (1915-1916) L’Empire turc, allié de l’Allemagne, entra en guerre en 1914 à ses côtés contre Angleterre, France et Russie. Cent ans plus tard la mémoire de ces évènements, transmise de génération en génération, reste vive en Arménie. Ils étaient considérés comme des citoyens de seconde catégorie qui devaient payer plus d’impôts. 24 avril 1915 Le début du génocide arménien ... d'Istanbul sont assassinés sur ordre du gouvernement de l'Empire ottoman. Il ne reste plus aux dirigeants de l’Ittihat qu’à achever le génocide. La méthode était toujours et partout la même : vers midi, on sonne le clairon, c’est le signal des tueries. Le peuple arménien est décapité. D’ailleurs, pendant toute la guerre, la mission militaire allemande était omniprésente en Turquie, et il est vrai qu’un général allemand, Bronsart Von Schellendorf, avait (imprudemment) signé un ordre de déportation avec une recommandation spéciale de prendre des « mesures rigoureuses » à l’égard des Arméniens regroupés dans les « bataillons de travail ». Les Arméniens ont été exterminés non pour ce qu'ils avaient fait, mais pour ce qu'ils étaient. Si ce procès resta sans suite, il a toutefois le mérite d’avoir existé et prouvé (si besoin était) la véracité du génocide, grâce entre autres à ses minutes et conclusions publiées dans le supplément judiciaire du « Journal officiel » ottoman. > Le génocide des Arméniens Le lundi 2 janvier 2017 Au printemps 1915, la population arménienne de l'Empire ottoman est victime d'arrestations massives, de déportations et de massacres. Le missionnaire allemand Johannes Lepsius mena une enquête minutieuse, au terme de laquelle il fit le bilan catastrophique suivant : 2 493 villages pillés et détruits, 568 églises et 77 couvents pillés et détruits, 646 villages convertis, 191 ecclésiastiques tués, 55 prêtres convertis, 328 églises transformées en mosquées, 546 000 personnes souffrant du dénuement le plus complet et de la famine... et il rajoute :« Ces chiffres sont le résultat de mes recherches personnelles ; ils ne correspondent pas à la réalité des faits, réalité bien plus épouvantable encore ! 6 avril 1994 : génocide au Rwanda par l'extermination des Tutsis et des Hutus modérés - Le dernier génocide du XXe siècle touche le coeur de l\'Afrique mais concerne aussi l'Europe, en particulier la Belgique, ancienne puissance colonial La destination réelle est la mort. Le génocide arménien (1915-16) : présentationParfois considéré comme le premier génocide du 20e siècle, le génocide arménien désigne l'annihilation physique des chrétiens arméniens dans l'Empire ottoman entre le printemps 1915 et l'automne 1916. Depuis 1990, en France, la Loi Gayssot prévoit des sanctions à l'encontre de personnes qui nieraient un ou plusieurs crimes contre l'humanité, cela inclut le génocide des Juifs mais également le génocide des Arméniens etc. Les survivants, arrivés à Deir ez-Zor, seront parqués dans des camps de concentration dans le désert et seront exterminés, par petits groupes, par les tueurs de l’Organisation spéciale et les Tchétchènes spécialement recrutés pour cette besogne. Malheureusement, tout autre était le sort qui lui était réservé par les dirigeants turcs, qui avaient déjà secrètement programmé la solution finale. Le bilan : près de 1,3 million de morts. en bas de page). En 1913, les trois dirigeants de l’Ittihat, Talaat, Enver et Djemal, établissent une dictature militaire. De surcroît, les Jeunes Turcs considéraient la race turque comme supérieure. à la fin de 1915, à l’exception de Constantinople et Smyrne, toutes les populations civiles arméniennes de l’Empire ottoman avaient pris le chemin mortel de la déportation vers un point final : Deir ez-Zor en Syrie. Ils suscitent toute une légende populaire à travers de nombreux chants et poèmes. Les massacres massifs d'Arméniens de l'Empire ottoman, en 1915-1916, répondent largement aux critères de définition du génocide par le droit international (Convention de l'ONU, 1948). Entre avril 1915 et juillet 1916, les déportations ont causé la mort des 2/3 des Arméniens vivant dans l’Empire ottoman, soit plus d’un million de personnes. Au printemps 1894, les habitants de Sassoun et sa région (à l’ouest du lac de Van) s’insurgèrent contre les Kurdes venus les rançonner pour la énième fois. Il s'agit du premier génocide du XXe siècle, orchestré selon une logique implacable par les plus radicaux des Jeunes-Turcs au pouvoir. Tous les Arméniens (survivants) revenus dans leurs foyers après l’armistice de 1918 furent systématiquement chassés. : Introduction en une page sur le site Europe de la mémoire. ... ». 3eme Environ 1,5 million d'Arméniens vivaient sur les terres multiethniques de l'Empire ottoman en 1915. > C’est le début d’un génocide, le premier du XX e siècle. Quant au qualificatif « arménien », peut-être faut-il plutôt dire « génocide des Arméniens ». L'exposé historique ci-dessous est de Jean-Varoujean GUREGHIAN (voir réf. Comment le génocide des Arméniens incarne-t-il En 1919, il y eut même un « Nuremberg » avec le « Procès des Unionistes » à Constantinople. Finalement, la France abandonnait les Arméniens à leur sort en 1921 et bradait la Cilicie aux Turcs, ce qui provoqua l’exode de tous les Arméniens de Cilicie vers la Syrie et le Liban. -là, le préfet de police de Constantinople (devenue Istanbul en 1930) ordonne l'arrestation de l'élite arménienne de la ville. Le génocide arménien. Nous supprimerons donc et ferons disparaître à jamais le peuple arménien. L'histoire de l'Arménie se déploie sur plusieurs millénaires, depuis la Préhistoire.Les Arméniens, après s'y être fixés, développèrent une civilisation originale bien que située au carrefour de grands empires – perse, séleucide, parthe, romain, sassanide, byzantin, arabe, turc seldjoukide, mongol, turc ottoman, séfévide, russe – qui vont se disputer son territoire. Il y eut tout de même de nombreux actes héroïques en certains endroits. Beaucoup y ont cru. Livre : Livre Le génocide arménien ; de la mémoire outragée à la mémoire partagée de Michel Marian, commander et acheter le livre Le génocide arménien ; de la mémoire outragée à la mémoire partagée en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. Le génocide des Arméniens est le premier génocide du 20 e siècle. Les autres, escortés de gendarmes, suivront la longue marche de la mort vers le désert, à travers des chemins arides ou des sentiers de montagne, privés d’eau et de nourriture, rapidement déshumanisés par les sévices, les assassinats, les viols et les rapts de femmes et d’enfants perpétrés par les Kurdes et les Tcherkesses. À l’époque, le terme de génocide n’existait pas et la Turquie, qui ne reconnaît toujours pas ce génocide, n’avait pas alors engagé de procédures pour les crimes commis envers les Arméniens. En l'espace d'à peine trois mois, du 7 avril à la fin du mois de juin, environ un million de Tutsi furent éliminés pour ce qu Le centenaire du génocide arménien ne restera pas dans l’histoire comme un moment fort des relations arméno-turques. Destinée à un public scolaire de 3e, sources principales : Wikipédia, Hérodote, le Monde, Francetvinfos.fr I-le contexte du génocide arménien. (Merci zubro pour le rv)Jyp 12 jul 2004 à 20:19 (CEST) Trois régimes (Abdul Hamid, les Jeunes-Turcs et Kemal Attaturk) ont, de 1894 à 1922, appliqué de différentes façons le même plan d’extermination des Arméniens avec son point culminant des années 1915-1917. Beaucoup meurent en route, à cause des massacres ou des privations. En 1879, le Grand Vizir déclare : « Aujourd’hui, même l’intérêt de l’Angleterre exige que notre pays soit à l’abri de toute intervention étrangère et que tout prétexte à cette intervention soit éliminé. Les militaires et l'organe de sécurité ottomans, assistés de leurs collaborateurs, tuèrent la majorité des hommes arméniens en âge de combattre, ainsi que des milliers de femmes et d'enfants. Les officiers régionaux, recevant leurs ordres du gouvernement central à Constantinople, organisèrent un grand nombre d'exécutions et de déportations, avec l'aide de civils des environs. 1ère partie : superBrevet, la nouvelle chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC6vJtm6jRN-iD2wEzkpSwYQ (abonne-toi !) Les troupes russes entrèrent en Arménie turque; elles comptaient des unités composées d’Arméniens de Russie. Cela pourrait peut-être s’expliquer comme une conséquence de la perte des provinces balkaniques. Elle est accompagnée de l’arsenal connu des plus cruelles tortures. C’est ce qu’attendait le sultan qui pouvait désormais mettre en application son plan d’extermination à grande échelle, à travers tout l’empire, dès l’année suivante. La question du génocide arménien fut peu évoquée au cours du XXe siècle et constitua pendant longtemps un « tabou » malgré les efforts de la communauté arménienne pour que soit reconnu le sort qui lui avait été réservé par le gouvernement turc entre 1915 et 1918. Les soldats arméniens affectés dans les « bataillons de travail » seront assassinés par petits groupes, le plus souvent après avoir creusé eux- mêmes les « tranchées » qui leurs serviront de fosses communes. Génocide arménien résumé. Le Elle fut arrêtée au dernier moment par une fantastique mobilisation populaire le 24 mai 1918 à Sardarapat, près d’Erevan. L’Arménie et les Arméniens se trouvant au centre de ce projet, il était impératif, d’après cette logique raciste et barbare, de les éliminer. Le plus prestigieux d’entre eux fut sans aucun doute Antranik (1865-1927), originaire de Chabin-Karahissar (Arménie mineure) et vénéré par le peuple arménien. Winston Churchill écrivit dans ses mémoires : « Dans le traité qui établit la paix entre la Turquie et les Alliés, l’histoire cherchera en vain le mot Arménie.