Depuis le 23 octobre 2019, Kaïs Saïed exerce la présidence. « L'amiral Abderraouf Atallah nommé conseiller à la Sécurité nationale ». Le Cabinet Civil du Président de la République est dirigé par un Directeur de Cabinet. « Un nouveau conseiller principal à la présidence de la République ». Déclaration de presse à Tunis du Président de la République, Emmanuel Macron, avec Béji Caïd Essebsi, Président de la République tunisienne. Pendant ce délai, il peut renvoyer le projet à la Chambre des députés pour une deuxième lecture. En cas de décès de l'un des candidats, il est procédé à une nouvelle élection dans un délai ne dépassant pas 45 jours[39]. Le président par intérim, qui prête le serment constitutionnel devant les deux Chambres réunies en séance commune, ne peut présenter sa candidature à la présidence même en cas de démission anticipée[32]. « Mohamed Hnid, nouveau conseiller de communication de Marzouki ». Finalement, un vote à l'unanimité abolit un régime monarchique vieux de 252 ans et instaure un régime républicain[9] qui s'appuie sur le seul Néo-Destour[10]. Pourtant, Bourguiba charge en juin 1970 une commission du Parti socialiste destourien de se pencher sur divers scénarios concernant la succession à la tête de l'État, ce qui donne lieu à un débat national vite étouffé[67]. ». Par la suite, les deux scrutins ont traditionnellement lieu le même jour, plus précisément un dimanche[13]. Le 8 novembre 1959 ont lieu les premières élections présidentielle et législatives[13]. L'article 75 de la Constitution de 2014 rétablit la limite de deux mandats, qu'ils soient successifs ou séparés, précisant même qu'il n'est pas possible d'amender cet article en vue de revoir à la hausse le nombre de mandats[39]. En cas d'impossibilité de procéder à l'organisation de l'élection dans les délais prévus, pour cause de guerre ou de « péril imminent », le mandat est prorogé par la Chambre des députés « jusqu'à ce qu'il soit possible de procéder aux élections »[32]. Selon l'article 40 de la Constitution de 1959[32], peut se porter candidat à la présidence tout citoyen tunisien jouissant exclusivement de la nationalité tunisienne, se réclamant de la religion musulmane[32] et descendant de père, de mère, de grands-pères paternel et maternel tunisiens et demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité. La question de l'abus d'autorité à des fins d'enrichissement a également été abordée par cette constituante mais aucun article mettant en cause la responsabilité du président ou des membres du gouvernement ne figure dans la Constitution. « Nabil Ajroud nommé conseiller juridique du président de la République ». L'ancien président bénéficie d'une rente viagère équivalente à celle qu'il reçoit en exercice et d'un ensemble de commodités (logement, personnel et prestations sanitaires)[92]. Le Directeur de Cabinet du Président de la République dispose d’un Chef de Cabinet et de Conseillers chargés des affaires diplomatiques, des questions de sécurité et de défense, des … Mais aussi bien d’autres questions. Il n'y a aucun doute, nous serons aujourd'hui délivrés des séquelles de l'ancien régime. Par ailleurs, le candidat au pouvoir bénéficie d'une très forte assise électorale, face à des partis fréquemment en proie à des crises internes et incapables de proposer un programme crédible, et de l'appui de l'administration, disposant ainsi de moyens humains et financiers sans commune mesure avec ceux de ses concurrents[52]. Premier conseiller chargé des Services communs : Mourad Halloumi ; Premier conseiller, directeur général de la sûreté du chef de l'État et des personnalités officielles : Khaled Yahyaoui ; Premier conseiller chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile : Moez Ouertani ; Conseiller auprès de l'Arrondissement de la sécurité nationale : Ridha Gharssallaoui, Conseillère chargée de la Coopération diplomatique : Sarra Maaouia, Conseiller chargé des Affaires économiques : Hassan Bedhief. 27-04-2021. Questions Sociales et Environnementales : Olivier Modonge Mugabe. Si la Chambre des députés est dissoute, c'est le président de la Chambre des conseillers qui est investi des fonctions de président par intérim. ». Structures de la sûreté du chef de l'État et des personnalités officielles ; Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales ; Institut tunisien des études stratégiques ; Haut comité du contrôle administratif et financier ; Président le plus jeune en début de mandat : Président le plus jeune en fin de mandat : Président le plus âgé en début de mandat : La dernière modification de cette page a été faite le 29 mars 2021 à 22:02. Pourtant, il ne parvient pas à réunir le nombre nécessaire de signatures requises afin de participer à l'élection et sera même plus tard emprisonné[17] et interdit de passeport[27]. Tunisie : Une nouvelle démission à la présidence de la République. De par sa position, l'article 49 lui réserve l'orientation de la politique générale de l'État et la définition des options fondamentales dont il doit « informer » la Chambre des députés[32]. Son premier président de la République est Vous pouvez modifier directement cet article ou visiter les pages de projets pour prendre conseil ou consulter la liste des tâches et des objectifs. Il suit des études et obtient une licence en droit et sciences économiques à Paris. « 25 juillet 1957. eudevdays.eu Before joining the AU, he held several high-level positions in his home country, Chad, including secretary of state for agriculture, managing director of international À l'origine, l'article 51 de la Constitution de 1959 déclare que « les membres du gouvernement désignent l'un d'entre eux pour assurer provisoirement l'intérim des fonctions de président de la République et adressent sans délai au président de l'Assemblée nationale l'acte de désignation »[65]. Après la prise de pouvoir du président Ben Ali, le cas d'empêchement temporaire permet toujours au président de déléguer par décret ses attributions au Premier ministre à l'exclusion du pouvoir de dissolution de la Chambre de députés. Début 2015, après l'élection de Caïd Essebsi à la présidence de la République, il devient directeur de son cabinet [6]. Le mode de scrutin utilisé est uninominal majoritaire à deux tours. Tout comme le Néo-Destour qui fait scission en 1934 sous la direction de Habib Bourguiba, il continue d'exprimer son allégeance au régime en place[3]. « Naoufel Hdia nommé chef du protocole à la présidence de la République », « L'ancien ministre des AE, Othman Jarandi, nommé, Cabinet présidentiel (Présidence de la République tunisienne). département de l'information (porte-parole officiel de la présidence) ; département de l'éducation et de la formation ; département de la culture et de la jeunesse ; services du bureau d'ordre, de l'informatique et de la documentation ; Conseiller chargé des Affaires politiques : Conseiller chargé des Affaires étrangères : Abdallah Kahlaoui (, Conseillers chargés des Affaires économiques : Chawki Abid (, Conseiller chargé de l'Information : Ayoub Messaôudi (, Conseiller chargé de l'Informatique et de l'Organisation : Lamjed Qdhami (, Conseillère chargée de l'Organisation de l'activité présidentielle : Maha Ben Gadha (, Chargée du Suivi des événements politiques : Myriam Chakroun (, Chargée des Dossiers sociaux : Sana Gheni (, Chargé des Affaires asiatiques au département des Affaires étrangères : Béchir Nefzi (, Chargé des Activités culturelles : Wissem Tlili (, Conseiller chargé du Suivi des organismes sous tutelle de la présidence : Sami Ben Amara (, Conseiller et envoyé spécial du président de la République : Khaled Ben Mbarek (, Conseillère chargée du Dossier des martyrs et des blessés de la, Conseiller chargé du Protocole : Mondher Mami (, Conseiller chargé des Dossiers sociaux : Lotfi Kaâbi (, Conseiller chargé des Affaires militaires : Brahim Ouechtati (. La dynastie husseinite et les familles de courtisans qui l'entouraient, d'origine turque comme elle (en fait des affranchis au service de l'Empire ottoman quasi exilés dans ses confins ouest) ne s'identifiaient aucunement au pays et le pays ne s'est jamais identifié à ces « leveurs » d'impôts qui n'hésitaient pas à faire appel aux armées étrangères pour réduire les séditions. La République a déjà vécu en Tunisie sous l'illégalité ; nous devons aujourd'hui la légaliser[8]. Or, selon l'article 40 de la Constitution de 1959, le président n'était pas rééligible plus de trois fois consécutives, ce qui limite alors l'élection du chef de l'État à quatre mandats successifs. CV de Fouad Mebazaâ, président de la République de Tunisie. La Tunisie, en 1956, devient un pays indépendant après avoir connu le protectorat français de 1881 à 19561. L'article constitutionnel n'exclut toutefois pas qu'il puisse être traduit en justice mais il appartiendrait au juge de déterminer la nature privée ou publique des actes en rapport ou non avec l'exercice des fonctions présidentielles. Ainsi, Monastir est sous Bourguiba dotée d'un palais présidentiel qui reste une propriété de l'État et non de la famille Bourguiba[93]. C'est ce flou qui permettra au Premier ministre Ben Ali de proclamer l'incapacité du président Bourguiba à assumer ses fonctions en s'appuyant sur un collège de médecins convoqué par ses soins. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Le 15 octobre 1970, la commission remet finalement en cause le principe de la succession par le Premier ministre en préférant la désignation du président de l'Assemblée nationale ou l'élection, aux côtés du président, d'un vice-président qui prendrait automatiquement en charge la présidence[67]. Abderraouf Betbaïeb est ministre-conseiller du 30 octobre 2019[11] à sa démission le 4 février 2020[12]. Economie et reconstruction : Guylain Nyembo. Affaires étrangères, de la Coopération et de l'Intégration africaine de 1997 à 2003 ; puis directeur du cabinet du président de la République du Tchad. Par la suite, tout retrait de candidature est irrecevable après l'expiration du délai de présentation des candidatures[35]. C'est un ancien ambassadeur de Tunisie à Téhéran. Dernière modification le 03 novembre 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Contactez-nous. Il en démissionne le 13 mai de la même année [10]. Au titre de l'article 41, le président de la République est le « garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect de la Constitution et des lois » ainsi que de l'exécution des traités[32] qu'il conclut au titre de l'article 48. ». L'article 98 de la loi indique que l'élection doit être convoquée trois moins avant le scrutin[46]. Toutefois, la Constitution qui prévoit la vacance de la présidence en cas de décès, démission ou « empêchement absolu » ne définit pas ce dernier cas ni l'organe désigné pour le constater le moment venu[69]. Tunisie: La présidence de la République dément l’intervention de Kais Saied dans l’affaire Moncef khemekhem. M. Conseiller chargé des Affaires diplomatiques : Conseiller chargé des Affaires sécuritaires : Sami Sik Salem (, Conseiller chargé de la Direction générale de la sûreté du chef de l'État et des personnalités officielles : Taoufik Gasmi (, Conseiller chargé de la Communication : Mohamed Hnid (. Le président de la République tunisienne est élu pour un mandat de cinq ans au suffrage universel, libre, direct et secret, au cours des derniers soixante jours du mandat présidentiel. Tunisie : Kaïs Saïed, un nationaliste arabe élu président de la République. Hatem Ben Aziza, « De la monarchie constitutionnelle à la République ». En outre, il affirme son « exaspération face aux conditions épouvantables du système judiciaire tunisien, dans lequel les autorités judiciaires et les juges ont été dépouillés de leurs pouvoirs constitutionnels »[78]. Après la révolution de 2011, l'article 78 de la Constitution de 2014 lui confie la nomination du mufti de la République, des hautes fonctions publiques auprès de la présidence de la République et des établissements qui en dépendent, des hautes fonctions militaires, diplomatiques et de la sécurité nationale, après consultation du chef du gouvernement, et du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie sur proposition du chef du gouvernement et après approbation de la majorité absolue des présents à l'Assemblée des représentants du peuple[39]. « Slim Chaker nommé conseiller à la présidence de la République ». Il le reste jusqu'en 1974, son score ne cessant d'augmenter passant de 91 % en 1959 à 99,85 % en 1974[13]. Or, le président Bourguiba montre rapidement son insatisfaction face à cette formule qui l'empêche de désigner lui-même un successeur dont il aurait l'assurance qu'il lui succéderait automatiquement[65]. Le 13 avril 2021, Son Excellence Madame Raja Jhinaoui Ben Ali, Ambassadeur de la République Tunisienne en Roumanie, a rencontré le Président de la Commission de Politique étrangère de la Chambre des Députés du Parlement de la Roumanie, Mme. Conseillère chargée du Suivi médiatique : Rim Kacem ; Conseiller chargé du Suivi des dossiers de coopération avec les pays arabes, islamiques et africains : Abdelkarim Hermi ; Attaché à la Communication digitale : Ihsen Sbabti. Il dispose enfin du droit de grâce[32]. ». ... Président de la République tunisienne. « Les premières élections de la Tunisie indépendante. Selon l'article 77 de la Constitution républicaine du 10 février 2014, il assure également le haut commandement des forces armées. Au niveau de la campagne électorale, le Code électoral indique qu'elle s'ouvre deux semaines avant le jour de scrutin et prend fin 24 heures avant celui-ci. Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a accepté lundi 1er février 2016 la démission de son chef de cabinet Ridha Belhadj, d'après un communiqué de la présidence. Formulaire de contact. Le chef de cabinet et son adjoint assurent le suivi des affaires qui leur sont confiées par le Président de la République, notamment l’organisation des contacts personnels du Président de la République. Malgré l'hostilité du chef d'État, un projet de révision constitutionnelle désignant le président de l'Assemblée nationale comme successeur du président est soumis au parlement le 9 février 1971 en l'absence du président Bourguiba qui retire le projet à son retour[68], laissant donc le Premier ministre en position de successeur constitutionnel. Le candidat doit cependant toujours être membre de la direction de son parti depuis au moins cinq ans le jour du dépôt de sa candidature. Ministre-conseillère, directrice du cabinet présidentiel : Premier conseiller à la Sécurité nationale : Abderraouf Atallah, Premier conseiller chargé des Affaires sociales : Maher Ben Rayana, Premier conseiller chargé du Service protocolaire : Naoufel Hdia (depuis le. C'est un élément hétérogène dans une structure homogène[3]. Aussitôt après l'indépendance et l'élection de l'Assemblée, le bureau politique du Néo-Destour réuni le 10 avril 1956 force le souverain à charger Bourguiba de former le premier gouvernement de la Tunisie indépendante. Au-delà des soixante jours ou en cas de vacance définitive pour cause de démission, de décès ou d'incapacité permanente, la Cour constitutionnelle confie au président de l'Assemblée des représentants du peuple les fonctions de la présidence pour une période de 45 à 90 jours[39]. Peu à peu, les chefs du parti néo-destourien rognèrent toutes les prérogatives beylicales, à quoi sert alors le bey, qui au demeurant n'est pas néo-destourien ? Mais j'ai un tel respect pour le peuple tunisien que je ne lui souhaite pas de maître et que le seul choix que je puisse lui indiquer est le choix de la République[7]. Ce n'est que le 10 septembre 1974 qu'un candidat autre que le président en place tente pour la première fois de se présenter contre lui. Tunisie: Le Président de la République et les partis politiques... Publié le Lundi 27 Juillet 2020 - 12:21 Lecture 1 min, 30 sec Par : Khaled Férid BENSOLTANE Les raisons éventuelles d’une rupture avec une classe politique devenue non crédible : Proclamé président à vie par la Chambre des députés le 18 mars 1975, cette mesure est annulée le 25 juillet 1988 (après son éviction). Toutefois, le candidat doit diriger un parti reconnu depuis au moins cinq ans le jour du dépôt de sa candidature et son parti doit compter au moins un siège à la Chambre des députés, excluant ainsi Ahmed Néjib Chebbi du Parti démocrate progressiste et Mohamed Harmel du mouvement Ettajdid. Accédant au pouvoir, Zine el-Abidine Ben Ali fait la promesse de restaurer « l'idée républicaine qui confère aux institutions toute leur plénitude »[60] : les articles 57 et 40 sont modifiés par la loi du 25 juillet 1988 et le nombre de mandats limités à trois plutôt que quatre. Par ailleurs, chaque candidat a le droit à la présence en permanence dans chaque bureau de vote d'un délégué habilité à contrôler les opérations électorales[45]. Il s'agit du premier président démocratiquement élu du pays[31]. L'article 74 de la Constitution établit que la candidature à la présidence de la République est un droit pour tout électeur, âgé d'au minimum 35 ans, de nationalité tunisienne et de confession musulmane[12]. À l'appui de sa candidature, il doit également produire un extrait de son acte de naissance, datant d'au moins une année, et les pièces justificatives prouvant que lui-même, son père, sa mère et ses grands-pères paternel et maternel sont demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité, toutes les pièces étant délivrées par le ministère de la Justice[33]. Cette condition n'est donc remplie par aucune des formations d'opposition. Conseiller chargé de la Coordination des services administratifs et juridiques : Conseiller chargé du Suivi des activités présidentielles : Attachée chargée de la Coordination avec les médias : Aïda Klibi (, Conseiller chargé du Système d'information et de la Documentation. « Officiel : Kais Saied a formé son cabinet ». Pendant sa durée, une surface égale est attribuée aux affiches de chaque candidat à l'élection du président de la République[42]. « Tunisie - Liste officielle des conseillers et attachés de Moncef Marzouki ». Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Ce n'est donc que contraint que Lamine Bey signe le 29 décembre 1955 le décret appelant à l'élection de l'Assemblée constituante[3],[5]. Dès le premier scrutin, Bourguiba qui bénéficie de l'aura du leader indépendantiste, est l'unique candidat incontesté. L'article 75 indique que si la majorité absolue des suffrages exprimés n'est pas obtenue au premier tour du scrutin, un second tour est organisé dans les deux semaines qui suivent l'annonce des résultats définitifs du premier tour[12]. Conseiller principal, il a rang de ministre et garde la haute main sur toute l’intendance générale de la Présidence. « Betbaïeb présente sa démission à Kaïs Saïed ». Le Directeur de Cabinet Civil du Président de la République est chargé : Assister le Président de la République dans l’exercice de sa fonction. Mohamed Salah Hamdi est conseiller à la Sécurité nationale du 30 octobre 2019 à sa démission en mars 2020[14],[15] ; il est remplacé par Abderraouf Atallah le 2 avril 2020[3]. « Présidence de la République : la démission de Mohsen Marzouk est officialisée ». Le président de la République nomme les magistrats sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature au titre de l'article 66 de la Constitution de 1959[76] dont il est le président de par sa fonction. En outre, il doit verser au trésorier général une caution de 5 000 dinars qui ne lui est remboursée que s'il obtient au moins 3 % des suffrages exprimés[33]. Bourguiba est immédiatement chargé des fonctions de président dans l'attente de la rédaction de la Constitution qui confirme deux ans plus tard la nature présidentielle du nouveau régime. Avancement. Il devient ministre de la Jeunesse et des sports le 30 novembre 1973 puis, le 13 septembre 1978, ministre de […] Lors de la lutte, nous avons déjà vécu un régime républicain, car à l'époque, il y avait deux Tunisie, l'une fictive, l'autre réelle. Site web : http://www.elysee.fr. Infrastructures, ressources minières, hydrocarbures, énergies et TIC : Gety Nsiaka Mpanu Mpanu. Notre génération a été élevée dans la doctrine du Néo-Destour, aspirant à la liberté, à la paix et à la prospérité. Le cabinet du président Kaïs Saïed, nommé le 30 octobre 2019[81],[82], est composé des membres suivants : Les institutions suivantes sont rattachées directement à la présidence de la République : Le chef de l'État est irresponsable politiquement : la révision constitutionnelle de 1997 a fait en sorte que le président ne démissionne plus si un conflit prolongé l'oppose au Parlement et accepte simplement la démission du gouvernement[72]. « Tunisie : plusieurs nominations à la présidence de la République ». Il est le deuxième candidat à avoir tenté de se présenter contre un président sortant. Le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, a mis fin, à compter de ce jour, aux fonctions de Monsieur Brahim BOUMZAR, Ministre de la Poste et des Télécommunications. ». Par ailleurs, le candidat doit être âgé de 40 à 75 ans (70 ans entre les réformes constitutionnelles de 1988 et 2002) lors du dépôt de sa candidature et jouir de tous ses droits civils et politiques[32]. Par ailleurs, en septembre 2005, la Chambre des députés adopte un texte de loi accordant des avantages aux « présidents de la République dès la cessation de leurs fonctions » et à leurs familles en cas de décès. « Kheireddine Ben Soltane remplace Raoudha Mechichi ». Les biens du bey sont alors confisqués et servent à régler la dette de l'État[11]. Selon l'article 41 de la Constitution de 1959, le président élu prête serment devant la Chambre des députés et la Chambre des conseillers, réunies en séance commune, en prononçant la formule suivante : « Je jure, par Dieu tout-puissant, de sauvegarder l'indépendance de la patrie et l'intégrité de son territoire, de respecter la Constitution du pays et sa législation et de veiller scrupuleusement sur les intérêts de la Nation[32]. Il peut également s'attribuer des pouvoirs spéciaux en cas de « péril imminent menaçant les institutions de la République, la sécurité et l'indépendance du pays et entravant le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ». C'est pourquoi, afin de faciliter la tenue d'élections présidentielles pluralistes, la Chambre des députés adopte le 30 juin 1999 une loi constitutionnelle autorisant « à titre exceptionnel » pour l'élection du 24 octobre 1999, et par dérogation au troisième alinéa de l'article 40, les responsables des partis d'opposition à se présenter à la présidence de la République dans le cas où les conditions légales ne seraient pas remplies. Le montant est calculé pour chaque millier d'électeurs[44], le total dépendant donc du nombre de votants inscrits sur les listes électorales. Instances de gouvernance Le Conseil des ministres, le CDSN, les Conseils de défense écologique et sanitaire, le CNRLT. Othman Jerandi est premier conseiller chargé des Affaires diplomatiques[16],[17] du 8 avril 2020 au 2 septembre 2020, date de sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères, de l'Immigration et des Tunisiens à l'étranger.