M. Erdogan, qui règne sur la Turquie depuis 15 ans, a noué une relation étroite avec Vladimir Poutine ces dernières années, entachée par une année de crise provoquée par la destruction d'un bombardier russe par l'armée turque. Applications mobiles Il ne s'y attendait pas », « En ces temps difficiles, la société et la politique devraient être en harmonie sans être polarisées. Une élection présidentielle a eu lieu en Turquie le 24juin2018 en même temps que lesélections législatives, dans le cadre desélections générales. Cette acquisition est vue comme un renforcement du contrôle des médias par le gouvernement turc à l'approche des élections. Ce n'est pas encore gagné surtout que l'opposition se prépare à grands pas. L'intellectuel Hassan Cemal s'interroge : « Pourquoi tant de précipitation de la part d'Erdogan ? »[48] Selon Cengiz Aktar, analyste en sciences politiques « Il y a déjà de très grand doutes sur la sécurité des bureaux de vote. Le 2 mai 2018, le HDP choisit son ancien co-président, Selahattin Demirtaş, actuellement incarcéré, comme candidat[21]. À cause de sa chute progressive dans les sondages ? Quant aux électeurs des campagnes, ils ne sont informés que par le pouvoir. Selon certains observateurs, environ 90 % des médias turcs sont ainsi sous contrôle gouvernemental[10],[11]. Pour être élu, un candidat à l’élection présidentielle doit recueillir une majorité absolue de plus de 50% des voix au premier tour. La veille de l'élection, il réunit 5 millions de turcs lors d'un discours à Istanbul. Erdogan a remporté dimanche l'élection présidentielle dès le premier tour avec 52,5 % des voix. La candidature de Demirtas est donc indispensable pour qu’il y ait un second tour »[14]. Gündoğan a publié un communiqué s'expliquant sur cette affaire. A défaut, les deux candidats arrivés en tête s’affronteront lors d’un second tour prévu le 8 juillet 2018. Ces dernières années, sous la direction de nos deux chefs d'État, nos relations bilatérales et notre coopération dans tous les domaines ont progressé et obtenu beaucoup de résultats positifs », « respecter la décision des électeurs turcs », « à prendre des mesures pour renforcer le démocratie et à poursuivre les progrès afin de résoudre les problèmes dans nos relations bilatérales », « la stabilité de la Turquie est une bonne nouvelle », « J'espère qu'après cette victoire électorale, il sera moins nerveux », « Le Royaume-Uni a hâte de poursuivre ses rapports étroits avec la Turquie », « a souligné que les résultats de l'élection attestent pleinement de la grande autorité politique de Recep Tayyip Erdoğan », « du large soutien accordé au cap fixé sous sa direction sur les questions sociales et économiques auxquelles la Turquie est confrontée, et au renforcement de la position du pays en termes de politique étrangère », « Turquie n'est pas en position de donner aux autres pays des leçons de démocratie, lorsque le, « répondre ensemble aux nombreux défis communs qui (les) attendent », scrutin uninominal majoritaire à deux tours, Élections en Turquie : les enjeux (Ahmet İnsel pour Orient XXI), Élections anticipées en Turquie: la stratégie Erdoğan (Didier Billion pour RFI), Turkey's rush to the polls: Erdogan calls snap election to cement his power, Snap Elections, Syria Incursions: Turkey's Challenges and Risks, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élection_présidentielle_turque_de_2018&oldid=181956057, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les élections présidentielle et législatives prévues initialement en Turquie pour le 3 novembre 2019 se dérouleront le 24 juin prochain pour assurer un passage rapide du régime parlementaire en vigueur à un système présidentiel, a annoncé Recep Tayyip Erdogan. Selon lui, il s'agit d'une petite victoire pour Recep Tayyip Erdogan. Ils offrent leurs maillots de club dédicacés et prennent des photos avec ce dernier qui les utilise pour sa campagne. », « nous protégerons les urnes. Les candidat(e)s à l’élection présidentielle sont (par ordre alphabétique) : « recourir à des élections anticipées n'est jamais un signe de force, c'est plutôt un signe de faiblesse », « il y a aussi le contexte économique car même si les résultats macro-économiques sont bons, les problèmes structurels demeurent et il ne faut pas oublier que l'AKP a toujours bâti ses succès électoraux sur les succès économiques et préfère donc que les élections se tiennent avant que la situation économique ne se dégrade », « il y a des électeurs qui ont été séduits par Erdogan à un moment donné et qui ont peut-être déchanté en raison de l'autoritarisme croissant », « va se donner tous les moyens pour passer dès le premier tour », « [voit] cette décision comme une démarche calculée, pour laquelle les coûts et les profits ont été prudemment évalués », « Erdogan n'était jamais enthousiaste à l'idée de convoquer des élections anticipées, suggérant que le parti au pouvoir était assez fort pour survivre jusqu'aux dates prévues. Il conclut qu'Erdoğan « va se donner tous les moyens pour passer dès le premier tour »[8]. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article. @Allons bon Le Kenya, nouvelle escale et nouveau marché sur la route de l'héroïne, Covid-19 en Inde : 4 000 décès et 412 000 contaminations en 24 heures. @Souffle la bise & Aussi Papili Malgré cela et malgré les autres tricheries, l'AKP et son dirigeant ont eu les plus grandes difficultés à obtenir 50 % des voix. « Nos amis sont intervenus au moment où c'est arrivé », a-t-il ajouté. En 2017, les deux dirigeants à poigne, dont les relations avec l'Occident connaissent des tensions, se sont rencontrés à huit reprises, sans compter de nombreux entretiens téléphoniques. J'avoue cependant être surpris par l'étroitesse du score. Une chose est sûre, si Erdogan parvient à l'emporter comme il l'espère, il aura tous les pouvoirs entre ses mains. Recep Tayyip Erdogan a tourné en dérision le manque d'« expérience » de Muharrem Ince, lequel a promis une « Turquie différente ». Au Tchad, l'élection présidentielle a été fixée en avril prochain et les législatives au 24 octobre de la même année. Ces derniers devant être en possession de listes de ceux votant HDP dans leurs circonscriptions, ajoutant que « s'ils ne les ont pas, alors ils n'ont rien à faire à leurs postes. Pendant la campagne, Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois semblé sur la défensive, promettant par exemple de lever rapidement l'état d'urgence ou encore d'accélérer le retour dans leur pays des réfugiés syriens, mais uniquement après que Muharrem Ince eut promis la même chose. L'économie, qui a longtemps été l'atout de l'AKP, s'est imposée comme un sujet de préoccupation majeure avec l'effondrement de la livre turque et une inflation à deux chiffres qui ont atteint les Turcs au portefeuille. La campagne a tourné au corps à corps entre deux orateurs charismatiques qui ont ferraillé jusqu'au dernier moment en tenant samedi des meetings concurrents à Istanbul. Ils vont pouvoir interdire tout rassemblement et tout média en invoquant l'état d'urgence mais je vais essayer de faire campagne depuis une cellule de prison ». Le candidat du CHP, Muharrem İnce, promet, s'il était élu, de vendre le palais présidentiel, construit sous Recep Tayyip Erdoğan, ou de le transformer en « temple du savoir »[31]. Il affirme ainsi « Je ne peut pas parler de ça dehors. Le candidat du parti prokurde HDP, Selahattin Demirtas, qui rivalisait autrefois sur les estrades avec Recep Tayyip Erdogan, a dû faire campagne depuis une cellule de prison : accusé d'activités « terroristes », il est en détention préventive depuis 2016. Cela pourrait bien ne plus être le cas », « Les menaces auxquelles fait référence le président sont bel et bien réelles, et graves. @Petit malin AA / Istanbul. Cette page dresse la liste des sondages d'opinions relatifs à l'élection présidentielle française de 2017. Archives. Le 26 mai 2018, Kemal Kılıçdaroğlu, président général du CHP, présente le programme du parti pour ces élections, promettant notamment de lever l'état d'urgence en place depuis juillet 2016[35]. Il ne croit pas en elle. Après Ataturk, on aurait pu penser que le citoyen turc avait évolué vers plus de démocratie, mais les électeurs, notamment ceux des campagnes, ne savent même pas ce que c'est que la démocratie. Il ajoute que « les Turcs ont pu avoir un avant-goût de ce que serait le régime présidentiel d'après juin 2018, puisque l'état d'urgence permet au gouvernement d'édicter des décrets gouvernementaux ayant force de loi et que la nouvelle constitution turque prévoit que le président édicte des décrets qui ont force de loi »[13] et que « Le grand pari d'Erdogan, c'est de gagner et d'assurer sa légitimité dès le premier tour et ce n'est certainement pas gagné d'avance. L'AKP obtiendrait 54, 60 %, Veuillez remplir tous les champs obligatoires avant de soumettre votre commentaire. Celui-ci avait affirmé en janvier 2018 que son parti ne présenterait pas de candidat, et qu'il soutiendrait une candidature éventuelle du président sortant[4]. Le 18 avril 2018, le président Recep Tayyip Erdoğan, annonce des élections anticipées pour le 24 juin[1], après l'avoir pourtant démenti un mois auparavant[2]. Il a également diffusé une vidéo, qu'il affirme avoir authentifiée, d'un homme affirmant qu'il y avait plus de bulletins que d'électeurs déjà passés dans un bureau de vote à Suruç. Voyant dans ces élections leur dernière chance d'arrêter Recep Tayyip Erdogan dans sa quête d'un pouvoir incontestable, des partis aussi différents que le CHP (social-démocrate), l'Iyi (nationaliste) et le Saadet (islamiste) ont noué une alliance inédite pour le volet législatif des élections, avec l'appui du HDP (prokurde). Pour ce faire, renseignez Notre contributeur Samim Akgönül analyse le résultat de la présidentielle en Turquie. En ce moment, de graves menaces venues de l'intérieur comme de l'extérieur du pays visent la stabilité, la paix et le développement de la Turquie. »[13]. Doğu Perinçek a également annoncé sa candidature. votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte. Lire aussi Turquie : Erdogan, le dictateur. On a souvent parlé du pouvoir assez important de son parti, mais l'AKP n'a jamais fait 50 % et donc pour la première fois Erdogan doit faire 50 % + 1 voix. Le 13 mai 2018, les footballeurs allemands d'origine turque Mesut Özil et İlkay Gündoğan rencontrent le président Erdoğan. Notre journaliste Marie Jégo a répondu à vos questions sur les élections municipales en Turquie. "Évidemment. VIDÉO. L'élection présidentielle turque de 2018 a lieu le 24 juin 2018, en même temps que les élections législatives. « J'accepte les résultats de ces élections », a déclaré M. Ince lors d'une conférence de presse à Ankara, appelant M. Erdogan à être « le président de 81 millions de Turcs ». Pour Berk Esen, de l'université Bilkent, à Ankara, il s'agit d'« élections de la panique », ajoutant que « Erdogan n'était jamais enthousiaste à l'idée de convoquer des élections anticipées, suggérant que le parti au pouvoir était assez fort pour survivre jusqu'aux dates prévues. À défaut, les deux candidats arrivés en tête s'affrontent lors d'un second tour organisé deux semaines plus tard, et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré vainqueur. Le président Erdoğan (AKP, mouvement national-conservateur et islamique) fait face à cinq candidats. @JCDECLEF Il est longtemps donné favori du scrutin, malgré un léger recul dans les sondages au cours de l’année 2018 en raison d’un renforcement des candidats Muharrem İnce (CHP, formation sociale-démocrate, laïque et pro-européenne) et Meral Akşener (İYİ, parti nationaliste et laïc). c'est un résultat de 52, 5% pas 56% mais il était écrit 56 millions d'électeurs Europe sociale : vous prendrez bien un doigt de Porto ? Pourquoi ? Le président Emmanuel Macron a mis en garde mardi contre "les tentatives d'ingérence" de la Turquie dans la prochaine élection présidentielle française de 2022, sans pour autant fermer la porte à une amélioration des relations avec Ankara, exécrables depuis plus d'un an. Le streaming musical à l’assaut de l’Afrique, Vaccins anti-Covid : ce que l’Afrique attend de la levée des brevets. Publicité Vous avez un compte Facebook ? C'est possible », « l'espoir de Recep Tayyip Erdogan est de remporter ces élections et de pouvoir exécuter les pouvoirs qui ont été accordés par la légitimité contestable du référendum », « les Turcs ont pu avoir un avant-goût de ce que serait le régime présidentiel d'après juin 2018, puisque l'état d'urgence permet au gouvernement d'édicter des décrets gouvernementaux ayant force de loi et que la nouvelle constitution turque prévoit que le président édicte des décrets qui ont force de loi », « Le grand pari d'Erdogan, c'est de gagner et d'assurer sa légitimité dès le premier tour et ce n'est certainement pas gagné d'avance. Avant le référendum sur la réforme constitutionnelle de 2007, il était élu par la Grande Assemblée nationale de Turquie. Il a permis aux partis d'opposition de former une alliance… et ils l'ont fait. », « se réjouir de poursuivre et renforcer la coopération de nos pays », « être le partenaire d'une Turquie stable et pluraliste, dans laquelle la participation démocratique et la préservation de l'État de droit sont renforcées », « Je suis convaincu que nous travaillerons ensemble pour la consolidation des relations entre nos deux pays dans le domaine de la migration, ainsi que pour la paix et la stabilité dans la région », « La Chine accorde une grande importance à ses relations avec la Turquie. Le procureur public de Sanliurfa, dont dépend Suruç, a affirmé avoir ouvert une enquête sur ces allégations et quatre personnes ont d'ores et déjà été arrêtées, selon l'agence de presse étatique Anadolu. Le 25 mai 2018, le HDP demande à la Cour constitutionnelle de libérer son candidat Selahattin Demirtaş, alors que la requête a été rejetée par les tribunaux, estimant qu'il est éligible et qu'il jouit encore de ses droits politiques et civiques[39]. Malgré cela et malgré les autres tricheries, l'AKP et son dirigeant ont eu les plus grandes difficultés à obtenir 50 % des voix. J'en parle ici avec vous. La campagne a en effet été marquée par une couverture médiatique très inéquitable en faveur du président turc. Il ne peut plus accuser ses rivaux d'être des suppôts de l'étranger, des laïcistes qui ont fait fermer des mosquées parce qu'en face, dans l'alliance, il y a le vrai parti islamiste, le Saadet »[15]. Plan du site Les opposants de Recep Tayyip Erdogan ont également fait campagne contre le régime présidentiel qui deviendra effectif après ces élections, aux termes d'un référendum constitutionnel controversé remporté par le président en avril 2017. Vous êtes abonné au magazine dans sa version papier ? Mais leurs arguments ont-ils été entendus à travers la Turquie ? C’est pourquoi j’ai fait don de mes propres salaires aux campagnes électorales de mes concurrents »[33],[34]. Le président Erdoğan (AKP, mouvement national-conservateur et islamique) fait face à cinq candidats. Lisez mieux l'article (entre les pourcentages il y a de la lecture) certes l'auteur de cet article aurait du se relire et distancier les calculs qui différent sur la représentation Mais ses détracteurs accusent le « Reïs » âgé de 64 ans de dérive autocratique, en particulier depuis la tentative de putsch de juillet 2016 qui a été suivie d'une répression sans merci contre des opposants et des journalistes, qui a tendu les rapports entre Ankara et l'Occident. On ne peut pas comparer les résultats des élections de deux pays aussi différents que la France et la Turquie (dirigée par un dictateur avéré) dont la presse d'opposition est interdite depuis le coup d'état militaire manqué Craignant des fraudes, en particulier dans le sud-est à majorité kurde, opposants et ONG ont mobilisé plusieurs centaines de milliers d'observateurs pour surveiller les urnes. Bref, ils préfèrent la démagogie à la démocratie ou bien, pire, ne font pas la différence entre les deux. Il ne peut plus accuser ses rivaux d'être des suppôts de l'étranger, des laïcistes qui ont fait fermer des mosquées parce qu'en face, dans l'alliance, il y a le vrai parti islamiste, le Saadet », « pour satisfaire son allié ultranationaliste, Erdogan a ouvert la boîte de Pandore. Nicolas Sarkozy : le grand entretien sur les sujets qui fâchent. Consultez les articles de la rubrique International, Que 52, 3% des Turcs subissent les consequences de leurs votes... Apres Tout, ils ont fait un choix... Mais les 47. Le 22 juin, il promet aussi de renvoyer les réfugiés syriens à la fin de la guerre[44]. Il y déclare « C'est ma nation qui m'a porté à la tête de la mairie d'Istanbul, de l'AKP, du gouvernement et de la présidence. La Turquie organise, dimanche 24 juin, des élections présidentielle et législatives, anticipées, près d'un an et demi avant la date prévue. Pour cette raison, dans le but de permettre au parti de participer malgré tout au scrutin, le 22 avril 2018, 15 députés du CHP décident de rejoindre le parti, qui peut ainsi former un groupe parlementaire[9]. Pour le politologue Ahmet İnsel, « Plus il y a de candidats, moins Erdogan a de chance de passer dès le premier tour. La veille, évoquant le fait que « la nation ne peut attendre », Devlet Bahçeli, son allié au sein de l'Alliance populaire et président général du Parti d'action nationaliste (MHP), avait appelé à des élections anticipées pour le 26 août 2018[3]. »[45]. Pour Yeni Safak, « Face aux menaces qui pèsent sur notre Turquie, il nous faut passer rapidement au nouveau système, nous renforcer et nous tenir prêt à tout, accélérer le mécanisme de prise de décision, se débarrasser de certains mécanismes et de certaines fonctions, qui sont autant d'obstacles »[12]. », « Pourquoi Gündoğan joue-t-il pour l'équipe nationale allemande, s'il reconnaît Erdoğan pour son président ? De la situation économique et de la crise qui s'annonce ? un brouillon est déjà présent dans votre espace commentaire. Il estime également qu'« il y a aussi le contexte économique car même si les résultats macro-économiques sont bons, les problèmes structurels demeurent et il ne faut pas oublier que l'AKP a toujours bâti ses succès électoraux sur les succès économiques et préfère donc que les élections se tiennent avant que la situation économique ne se dégrade ». L'élection présidentielle turque de 2014 s'est tenue le 10 août 2014, pour la première fois au suffrage universel [1]. Mais à l’issue des élections législatives, son parti, l'AKP, perd la majorité absolue des sièges qu'il détenait à lui seul à la Grande Assemblée nationale de Turquie ; toutefois, il conserve la majorité absolue grâce à son alliance avec le Parti d'action nationaliste (extrême droite). Dans son télégramme de félicitations, M. Poutine « a souligné que les résultats de l'élection attestent pleinement de la grande autorité politique de Recep Tayyip Erdogan », a indiqué un communiqué du Kremlin. Code électoral : article L336. Erdoğan y est vu exhortant les représentants du parti à se rendre à l'avance et en nombre aux bureaux de vote afin d'y être majoritaire au cours des opérations de vote, d'en prendre le contrôle et de s'assurer ainsi de la mainmise sur les urnes[47], en particulier à Istanbul afin d'y « finir le travail avant qu'il ait commencé ». « La Turquie, avec un taux de participation de près de 90 %, a donné une leçon de démocratie au monde entier », a ajouté Recep Tayyip Erdogan. Le 21 juin, Ince réunit environ 2,5 millions de personnes dans le bastion laïque historique d'Izmir[36]. @illitch Finalement, Muharrem İnce reconnaît sa défaite[53]. Pourquoi ? Le principal parti d'opposition turc a dénoncé des tentatives de fraude. Les responsables politiques ne sont pas des ennemis. Son principal concurrent, le social-démocrate Muharrem Ince, arrive en deuxième position de la présidentielle avec moins de 30 % après dépouillement des deux tiers des voix, et l'alliance anti-Erdogan formée par plusieurs partis d'opposition pour le volet législatif du scrutin récolte près de 32 %. Je passe souvent en fin car ce qui me fait sourire ou agacer ce sont les commentaires mais je lis l'article et le comprend Abonnements Il ajoute que le président sortant cherche à « mettre à profit l'opération d'Afrine pour flatter la fibre nationaliste auprès de l'électorat »[8]. Il y avait donc du vrai dans ce que l'on nous a dit. Pour Sabah, « Les menaces auxquelles fait référence le président sont bel et bien réelles, et graves. C'est pourquoi il n'est pas bon que nos joueurs internationaux se laissent manipuler pour sa campagne électorale. Prenez ces listes d'électeurs et mettez vous au travail. Les 10 et 11 avril, le PCF réunissait une Conférence nationale composée d’un millier de délégués. Le 14 mai 2018, le candidat du HDP Selahattin Demirtaş, détenu depuis le 4 novembre 2016 pour des liens présumés avec le PKK, s'exprime à travers ses avocats sur cette campagne électorale qu'il juge « injuste » : « Le gouvernement et le président Erdoğan vont faire campagne en se servant de tous les moyens sous leur contrôle. Convoquées de manière anticipée par le président sortant, Recep Tayyip Erdoğan, ces élections marquent le passage de la Turquie à un régime présidentiel. Créez un compte afin d'accéder à la version numérique du magazine et à l'intégralité des contenus du Point inclus dans votre offre. Il maintient sa majorité au Parlement grâce à l'alliance de son parti avec les ultranationalistes du MHP, selon les résultats quasi définitifs de l'agence de presse étatique Anadolu. Le système tout entier a été réorganisé afin d'assurer à M. Erdoğan et son parti une victoire aux prochaines élections. Le président russe Vladimir Poutine a félicité lundi son homologue turc pour sa réélection qui témoigne, selon lui, de la « grande autorité politique » du chef de l'État turc dont il est un grand allié. CGU Erdoğan est finalement réélu au premier tour, avec 52,6 % des voix, face notamment à Muharrem İnce (30,6 %). Le 7 mai 2018, celui-ci propose aux candidats de débattre lors d'une émission télévisée, ce que rejette Erdoğan[32]. Il ajoute que leur but n'était absolument pas politique[46]. Au matin du 8 mai 2018, le président Erdoğan prononce un discours à Ankara devant les députés. Convoquée de manière anticipée un an et demi avant l'échéance normale, cette élection marque le passage de la Turquie à unrégime présidentiel. Le candidat CHP à la présidentielle Muharrem İnce réagit en affirmant qu'« Erdoğan espère trouver une solution en recourant à ces stratagèmes parce qu'il n'a pas intériorisé la démocratie. Muharrem İnce fait un don de 500 lives turques à chacun des autres candidats. Le 23 mai 2018, il déclare sur Twitter : « En ces temps difficiles, la société et la politique devraient être en harmonie sans être polarisées. Le principal rival de Recep Tayyip Erdogan, Muharrem Ince, a annoncé lundi 25 juin « accepter » sa défaite et exhorté le chef de l'État à être le président de « tous » les Turcs. Surtout, les observateurs n'excluent pas que l'alliance de l'opposition puisse priver l'AKP de sa majorité parlementaire, ce qui plongerait la Turquie dans l'inconnu au moment où elle affronte une situation économique délicate. Pour Cumhuriyet, « lors du référendum d'avril 2017, ils ont fait en sorte de comptabiliser des bulletins non scellés, dans les localités kurdes, les forces spéciales menaçaient, si le non l'emportait, de brûler les villages. En outre, l’importante communauté kurde de Turquie subit une forme de discrimination ethnique. Le scrutin, qui se tient en plein état d'urgence, prolongé pour la troisième fois, a lieu quatre jours avant que Le Bon Parti, récemment créé, soit autorisé à participer à une élection[7], ce qui peut empêcher la formation de participer au scrutin[8]. Si le HDP franchit le seuil de 10 % des voix permettant d'entrer à l'Assemblée, l'AKP pourrait perdre sa majorité parlementaire. »[48]. « Dans la région, il y a eu des assauts, des menaces pour arrêter nos observateurs », a affirmé Bülent Tezcan. Necdet Can, Selami Karagöz et Bülent Gürkut ont vu leurs dépôts de candidatures rejetés sans qu'ils puissent recueillir des parrainages[29]. », « lors du référendum d'avril 2017, ils ont fait en sorte de comptabiliser des bulletins non scellés, dans les localités kurdes, les forces spéciales menaçaient, si le non l'emportait, de brûler les villages. Celle-ci sera renouvelée en même temps que le président de la République, et le nombre de ses membres est porté de 550 à 600 députés. Cet événement provoque un scandale en Allemagne, notamment dans la classe politique. », « Plus il y a de candidats, moins Erdogan a de chance de passer dès le premier tour. Le 14 juin, un discours d'Erdoğan lors d'une réunion privée de cadres de l'AKP fuite à la suite de la mise en ligne de plusieurs vidéos filmées depuis l'assistance avec des téléphones portables. Le président turc a gagné le scrutin avec 52,5 % des voix. Politique de protection des données à caractère personnel Il y promet la fin de l'état d'urgence ainsi que l'indépendance de la banque centrale dans les 100 premiers jours de sa présidence. Quelque 56 millions d'électeurs étaient appelés à voter jusqu'à 14 heures GMT pour ce double scrutin présidentiel et législatif particulièrement important qui marquera le passage du système parlementaire en vigueur à un régime hyperprésidentiel voulu par Recep Tayyip Erdogan, mais décrié par ses opposants. Reinhard Grindel, le président de la Fédération allemande de football (DFB), déclare sur Twitter : « Le football et la DFB défendent des valeurs qui ne sont pas complètement prises en compte par M. Erdoğan. Maintenant, nous avons soixante-sept jours pour faire notre devoir démocratique et lui retirer le pouvoir des mains. Pêche post-Brexit: démonstration de force des pêcheurs français... Mort inexpliquée d’une diplomate suisse en Iran, Blocus à Jersey : pour l’honneur de la Royal Navy et de l’Union Jack, Pêche post-Brexit : Paris lance un appel à Londres.