En Iran, le Président n'est pas chef de l'État mais celui du gouvernement.Toutefois, c'est une des figures les plus importantes dans le système politique iranien. Sous sa responsabilité, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, chef du gouvernement, qui dispose d'un cabinet composé de 20 ministres. Le public iranien, pratiquement tous les candidats politiques et le gouvernement actuel sont unis sur ce point : l'Iran devrait développer son industrie nucléaire civile, car ils ne peuvent accepter que d'autres pays, comme Israël, l'Inde ou le Pakistan soient dotés de l'énergie atomique en dehors du cadre du Traité de non-prolifération (TNP)[23]. Le régime politique iranien est une République héritée de l'histoire révolutionnaire. Tous deux se prononcent en faveur de la République islamiste, mais ne sont pas d'accord sur l'étendue des libertés politiques, civiles et religieuses. Dans les années 90, le gouvernement fit appel à l'investissement étranger pour réhabiliter et développer un complexe énergétique dans le but d'accroître la production de pétrole. En Iran, le régime révolutionnaire mis en place par l'ayatollah Khomeini a initié des changements radicaux dans la politique étrangère qui était menée par le Shah, particulièrement en inversant l'orientation du pays vis-à-vis de l'Occident.  : […] En politique étrangère, le nouveau régime iranien accomplit un coup d’éclat le 5 novembre 1979 en prenant en otage le personnel de l’ambassade des États-Unis à Téhéran, quatre ans seulement après l’humiliante évacuation de celle de Saïgon. Durant le premier semestre de 1978, de violentes émeutes éclatent dans diverses villes notamment à Tabriz, à Qom, à Mechhed, à Téhéran ; elles reçoivent le soutien des autorités religieuses shi'ites (les ayatollahs, littéralement « signes de Dieu ») et surtout du plus célèbre et du plus populaire, l'ayatollah Khomeyni qui, de Nadjaf, en Irak, lance de virulentes attaques contre le shah, appelant […] « En janvier 2018, Salman Samani, alors porte-parole du ministère de l’Intérieur, a annoncé qu’il y avait eu environ 43 000 rassemblements publics entre 2013 et 2017 (autrement dit, environ 30 protestations par jour) à travers tout l’Iran. Des doutes persistent toutefois sur la nature exacte du nouveau régime turc. Une République qui fonctionne sur une cohabitation entre religion et laïcisme. C'est là tout le paradoxe du régime théocratique, qui constitue la cause de son handicap à se réformer, quel que soit le président ou le ministre qu'il le désire. Lire la suite, Dans le chapitre «  Aperçus analytiques » Amnesty International classe l'Iran dans les deux pays avec le plus fort taux d'exécution (avec la Chine). Une redoutable police politique (la Savak) réprime férocement toute opposition. En termes généraux, la politique étrangère de l'Iran se base sur trois idées principales : Malgré ses lignes directrices, les relations bilatérales sont fréquemment confuses et contradictoires, à cause de l'oscillation permanente de l'Iran entre des aspects pragmatiques et idéologiques. ... politique. Sa fonction originelle s'est cependant peu à peu élargie et le Conseil de discernement, en cas de circonstances exceptionnelles, s'est reconnu le droit d'ajouter des clauses à une législation contestée entre le Conseil des gardiens et le Majlis. Les buts régionaux de l'Iran sont d'essayer de ne pas être dominé en établissant leur rôle de leader dans la région, de circonscrire l'influence américaine et des autres puissances extérieures et de construire des relations commerciales de qualité. Après la guerre du Golfe de 1991, l'Iran a aussi tissé des liens avec le Hamas, le Jihad islamique palestinien et d'autres mouvements sunnites à qui ils ont donné des financements limités, profitant du mécontentement croissant envers les États-Unis[18]. C'est l'époque où le Shāh, pressé par l'administration Kennedy, met en place un train de réformes imposées : d'abord, il fait supprimer la mention du Coran dans les serments des élus aux assemblées […] Lire la suite, Dans le chapitre « En Iran » Cinq sièges réservés ont vocation à représenter les minorités confessionnelles reconnues par le régime : zoroastriens, juifs et chrétiens (majoritairement arméniens). Il peut être l'objet d'une procédure de destitution par l'Assemblée des experts, si celle-ci estime qu'il n'est plus apte à remplir ses fonctions. La torture et le viol par les gardiens de la révolution arriveraient très régulièrement[3]. Si l'on cherche une analogie avec les républiques occidentales, le Guide de la Révolution serait donc comparable au Président de la République dans un régime présidentiel très fort. Composition du gouvernement de la République islamique d’Iran depuis le 4 août 2013 : L'État iranien, à part ces structures institutionnelles, possède d'autres particularités sur le plan politique. Il comprend notamment les six membres religieux du Conseil des gardiens, les chefs des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif (le Président de la République), du ministre concerné par la question à l'ordre du jour auxquels s'ajoute une dizaine d'autres personnalités. Il existe aujourd'hui deux mouvements féministes en Iran : un courant féministe islamiste, se réclamant des valeurs religieuses et de la tradition, et un autre se réclamant de la laïcité[13]. Abdul Karim Soroush, un philosophe iranien tout d'abord partisan de la révolution, est aujourd'hui considéré comme un degarandishan (« ceux qui pensent autrement ») ; il a développé une approche critique de l'islam politique, distinguant une version de la religion qui n'a son mot à dire que dans la sphère du sacré et une autre qui aurait son mot à dire sur tout, y compris la vie sociale et politique[14]. Il est composé de membres de droit et de membres nommés par le Guide. Les réformateurs sont pour une certaine libéralisation politique. Après avoir successivement liquidé, entre mai 1978 et juillet 1979, le Parti communiste (P.C.I. Cette institution correspond, peu ou prou, au Conseil constitutionnel français : Composée de douze membres désignés pour six ans, six religieux (clercs) nommés par le Guide et six juristes élus par le Majlis sur proposition du pouvoir judiciaire (dépendant du guide), sa principale fonction est de veiller à la compatibilité des lois à la Constitution et à l'islam. Il existe en effet des structures de dédoublement de l'appareil d'État. Des débats réguliers ont lieu sur l'ouverture du système politique, le rôle de la société civile, la démocratie, l'espace public, etc.[9]. Le Conseil de Discernement est chargé de ratifier, lors d'une opposition irrévocable du Conseil des Gardiens au Parlement, l'application des lois qu'il juge indispensables, et dorénavant, d'assister le Guide pour la gestion du pays. La découverte récente du cinéma iranien a pour origine l'issue du conflit Iran-Irak en 1988. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au cours de la période 1962-1964, l'āyatollāh Khomeynī , reconnu par certains comme marja‘-e taqlid, prend la tête d'une série de manifestations d'opposition, jusqu'à une véritable émeute en juin 1963. » », Cemoti, n° 27 - La question démocratique et les sociétés musulmanes. Les laïcs, bien que soumis à l'intimidation (il n'est pas rare d'être arrêté, interrogé et enfermé quelques jours en prison[réf. EN DIRECT - Covid-19 : 311 décès en 24h, les hospitalisations en hausse 2021-05-03T16:00:00.000Z La France est-elle l'un des pays d'Europe où le virus circule le plus ? Toutefois, si ce dernier conclut à une incompatibilité (avec l'islam ou avec la Constitution), il ne peut, de lui-même, procéder à une annulation : il revient à une autre instance, le Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du Régime, d'arbitrer le différend. Là, les négociations s'engagent avec les pirates, qui finissent […] Lire la suite. L'Iran a diminué son aide au mouvement libanais mais continue tout de même à armer le Hezbollah et l'encourage à maintenir une capacité militaire significative[18]. Cependant, celle-ci est occasionnellement occultée par la rhétorique idéologique. ), mouvement d'opposition en exil présidé par l'hodjatoleslam Mohamed Bakr el-Hakim, annonce que plusieurs villes sont aux mains des insurgés. Le système institutionnel iranien, tel qu'il fonctionne aujourd'hui, présente l'originalité de faire cohabiter deux légitimités. Bref, la réaction économique au premier choc ne se manifeste q […] Dans ce cas et en attendant la présentation d'un nouveau guide par l'Assemblée des experts, un conseil composé du Président de la République, du Chef du pouvoir judiciaire et d'un des jurisconsultes religieux du Conseil des Gardiens, assume provisoirement toutes les attributions du Guide. Ce régime est violemment anti-américain : le personnel de l'ambassade des États-Unis à Téhéran est retenu en otage pendant 444 jours entre 1979 et 1981. Octave (il ne prendra le nom d'Auguste que plus tard) est d'apparence fragile, de tempérament frileux, peu doué pour l'éloquence. 2-30 septembre 1981, Tension entre Paris et Téhéran. Quel nouveau régime politique est alors instauré ? 4 mai 1983, Multiplication des exécutions et des attentats. Questionnaire sur la fiche Napoléon et l’Empire 1/ Comment et quand Bonaparte s’empare-t-il du pouvoir ? 2-31 mars 1991, Mise hors la loi du P.C. L'ayatollah Khomeyni rentre alors de Neauphle-le-Château, dans la banlieue parisienne, où il vivait en exil. « Ayatollah Youssef Saanei : « Où sont les actes de Hassan Rohani ? 3/ Que se passe-t-il en 1804 ? Depuis son accession au pouvoir en 1941, Mohamed Reza Pahlavi a poursuivi la modernisation autoritaire de l'Iran entreprise par son père. Soucieux de normaliser ses relations avec l'étranger, le pays ouvre ses frontières et accepte que certains films soient montrés. L'émergence d'une bourgeoisie d'affaires aux exigences politiques et économiques croissantes et d'une opposition d'inspiration religieuse chiite et populaire remet en cause les fondements du régime. d'Abbas Kiarostami reçoit le léopard d'or au festival de Locarno. quel événement politique bouleverse l'Iran en 1978-1979 ? Une théocratie est un régime politique où le pouvoir provient de Dieu. Le programme nucléaire iranien est devenu une discussion politique à la fois en Iran et dans les pays occidentaux. [15]) pensent de manière similaire à Soroush et sont opposés à l'imbrication du politique et du religieux et au velâyat-e faqih. Loin de ressembler à l'institution française comparable, le Président est davantage dans la position d'un Premier ministre, fragilisé à l'égard du Guide et du Parlement, et subordonné à eux. Si la croissance globale permet de faire passer le revenu moyen par habitan […] J.-C. Les Shutrukides renversent la dynastie kassite et règnent sur Babylone. Le concept de l'exportation de la révolution islamique dérive d'une façon particulière de voir le monde. Certains, aujourd'hui considérés comme réformateurs, tels l'ayatollah Youssef Saanei, qui présida au début des années 1980 le Conseil des gardiens de la Constitution, affirment que le régime s'est durci; Saanei se prononce aujourd'hui en faveur de la liberté d'expression et affirme qu'il ne peut exister de croissance économique sans libertés politiques, notamment afin de dénoncer la corruption [10]. Lire la suite, Dans le chapitre « Khomeynī et la politisation du shī‘isme » Désigné par l'Assemblée des experts pour une durée indéterminée (potentiellement à vie). © 2021 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Le shah bénéficie des royalties que lui versent les compagnies occidentales à qui il a confié l'extraction du pétrole. Il existe également un Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime, composé des chefs des trois pouvoirs, des six clercs du Conseil des Gardiens et de 25 membres désignés par le Guide suprême, à la tête duquel se trouve actuellement Hachemi Rafsandjani, renommé pour cinq ans en mars 2002. Une redoutable police politique (la Savak) réprime férocement toute opposition. En 1979 disparaît en Iran le régime mis en place depuis 1941 par Muhammad Reza Pahlavi, qui a pris en 1967 le titre de shahinshah (roi des rois) à la manière des princes perses de l'Antiquité. L'Iran a ratifié le TNP en 1970, ce qui l'engage à ne pas fabriquer d'armes nucléaires et à ne pas essayer de s'en procurer. Si deux tiers des députés lui refusent leur confiance, le Guide de la Révolution en est informé pour prendre, éventuellement, la décision de le destituer. Cette option est réservée à nos abonné(e)s. Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Le 4 également, le gouvernement iranien expulse dix-huit diplomates soviétiques […] Lire la suite, général de la révolution islamique, est tué par l'explosion d'une bombe dans son bureau.  : […] La crise révolutionnaire des années 1978-1979 a tout d'abord consacré l'échec d'un système de développement. En dépit des importantes purges effectuées par Khomeiny au sein de l'armée, l'Iran est nettement plus fort et organisé que ce que pense Saddam Hussein. Néanmoins, les difficultés créées par les conservateurs pour faire valider les lois des réformateurs ont empêché le moindre changement et ont permis aux conservateurs de revenir sur la scène politique. Selon la constitution de 1979, promulguée en 1978 par l'ayatollah Khomeini, toutes les institutions et les activités de l'Iran sont fondées sur les principes de la loi coranique et de la théorie du velayat-e faqih (« la tutelle du docteur de la loi religieuse »). Une légitimité démocratique et politique, d'une part, issue du suffrage populaire et une légitimité religieuse, d'autre part, incarnée en priorité par le Guide de la Révolution. Le Président de la République est élu pour sa part au suffrage universel direct, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Il invente peu à peu un nouveau régime politique, appelé le principat, dans lequel il conserve les institutions de la Res Publica (l’État romain) tout en concentrant l’essentiel des pouvoirs entre ses mains. En un sens, le projet politique khomeyniste est totalitaire, mais la réalité politique et sociale de l’Iran d’Ahmadinejad n’est pas celle d’un régime totalitaire, et ce, pour plusieurs raisons : autonomie de la société, absence de parti unique, interprétation divergente de l’héritage idéologique khomeyniste. En réalité, la diplomatie iranienne est bien consciente que l’acte de bravade du jour masque une défaite de l’intelligence politique américaine. En septembre 1978, la contestation du régime de Reza Palhavi, le shah d'Iran, s'intensifie. 9/ Pourquoi le régime napoléonien est-il considéré comme un régime autoritaire ? C'est ainsi que, bon gré mal gré, les « militaires » ont dû céder le pas aux « civils », au prix de mises à l'écart et de purges préventives. Les jeunes, les femmes, les intellectuels et les classes moyennes forment une société civile qui n'est pas dotée de structures d'encadrement, car l'appareil d'État a infiltré les institutions civiles[16]. Lire la suite, Dans le chapitre «  Aux sources de la révolution et de la République islamiques » Les structures islamiques d'encadrement institutionnel, Le Conseil des gardiens de la Constitution, Le Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime, Politique de la république islamique d'Iran, « faction » est le terme consacré, sans connotation péjorative. Lire la suite, Dans le chapitre «  L'ébranlement iranien » « RÉVOLUTION ISLAMIQUE IRANIENNE (1979) », Encyclopædia Universalis [en ligne], Les gouvernements occidentaux pensent que le programme nucléaire civil possède des intentions cachées, dont l'introduction possible d'armes nucléaires[22],[24]. Cette vue perçoit la révolution islamique comme la façon pour les musulmans et les non-musulmans de se libérer eux-mêmes de l'oppression des tyrans qui servent les intérêts de l'impérialisme international. Le régime autoritaire qu'il dirige est soutenu par les États-Unis. Accueilli triomphalement à Téhéran, il instaure une république islamique nationaliste, anticapitaliste, antisioniste et anti-impérialiste, dont la législation s'inspire de la charia (la loi islamique). Le président de la république islamique d'Iran est le chef du gouvernement d'Iran. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/revolution-islamique-iranienne/. La jeunesse iranienne vit une crise causée par les contraintes morales, le manque de perspectives d'avenir et le chômage[12]. En 1989, Où est la maison de mon ami ? Des groupes existent néanmoins en dehors du contrôle de l'état, qui permettent d'organiser des manifestations, signer des pétitions[17],[9]. On désigne donc l’Iran comme ayant un régime théocratique. La politique est réservée aux factions[7] islamistes[8], puisque tous les autres partis traditionnels sont interdits[9]. Cependant, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) croit que la récente non-coopération iranienne rend impossible la conduite d'inspections afin de s'assurer que la technologie n'est pas détournée pour un usage militaire, comme le déclare un rapport de son directeur général le 31 août 2006[25]. Le Président peut par ailleurs faire l'objet d'un vote de défiance du Parlement, qui doit être ratifié par le Guide, mais le Président ne dispose pas du droit de dissolution et ne dispose d'aucun moyen pour imposer une politique au Majlis. Amnesty International affirme aussi qu'il n'existe pas de liberté d'expression[4],[5],[6]. Ces structures, appelées structures révolutionnaires (nahadha ye enqelāb), dépendent directement du guide de la révolution et prennent en charge des activités généralement sous le contrôle du gouvernement. Résumé de la révolution de février 1848 - Au cœur d'un XIXème siècle tourmenté, la Révolution de février 1848 marque une rupture nette dans la politique française puisqu'elle abouti à la fin de la monarchie en France.Après les épisodes révolutionnaires et napoléoniens, la France demeure instable et est de plus en plus rétive aux régimes de compromis. Le régime iranien n'est donc plus politique, mais bien militaire. Un fossé considérable émerge entre les vues politiques des iraniens et celles de l'occident.  : […] De nombreux intellectuels (Mohammad Mojtahed Shabestari (en), Mohsen Kadivar (en), ce dernier étant en exil depuis 2007, Hasan Yousefi Eshkevari (en), exilé depuis le soulèvement de 2009, etc. Il est égal aux autres citoyens devant la loi. Iran, quel régime ? L'élection de Mohammad Khatami, un réformateur, en 1997, a montré la volonté de changement des Iraniens. Lire la suite, , Saïd Jalili, représentant personnel du Guide suprême de la révolution iranienne Ali Khamenei, se rend à Damas où il déclare au président Bachar al-Assad que « l'Iran ne permettra jamais la destruction de l'axe de la résistance [à Israël et aux États-Unis] dont la Syrie est un pilier essentiel […] Lire la suite, renforcent leur présence. Président de la République, Président du Conseil : Vice-président chargé des Affaires Exécutives : Mohammad Shariatmadari, Vice-président chargé des Affaires Parlementaires et Judiciaires : Ali Asgari, Vice-président, président de l’Organisation du Patrimoine culturel et du Tourisme : Mohammad Ali Nadjafi, Vice-président, président de l’Organisation de l’Énergie atomique d’Iran : Seyyed Ali AKbar Salehi, Vice-présidente, présidente de l’Organisation pour la Protection de l’Environnement : Ma'soumeh Ebtekar, Vice-président, président de la Planification et de Contrôle stratégique : Mohammad Bagher Nobakht, Vice-président, président de la Fondation des Martyrs et des Mutilés de Guerre : ُSeyyed Mohammad Ali Shahidi, Ministre de la Santé, des Soins et de la Formation médicale : Hassan Hashemi, Ministre de l’Éducation : Ali Asghar Fani (tuteur temporaire, Ministre du Renseignement et de la Sécurité : Mahmoud Aalavi, Ministre de l’Économie, du Commerce et des Finances : Ali Tayyebnia, Ministre des Communications et des Technologies de l’information : Mahmoud Va'ezi, Ministre de la Défense et de la Logistique des Forces armées : Hossein Dehghan, Ministre de l’Industrie et des Mines : Mohammad Reza Nematzadeh, Ministre des Sciences, de la Recherche, de la Technologie et de l’Education supérieure : Djafar Tofighi (tuteur temporaire, Ministre de Travail, Coopératives et Bien-être social : Ali Rabi'i, Ministre de l’Intérieur : Abdorreza Rahmani Fazli, Ministre du Pétrole : Bijan Namdar Zanganeh, Ministre de l’Énergie : Hamid Tchittchian, Ministre de la Culture et de l’Orientation islamique : Ali Djannati, Ministre des Sports et de la Jeunesse : Seyyed Reza Salehi Amiri. et brouille avec Moscou. Les institutions iraniennes, et notamment l'important pouvoir du clergé, en font un régime semi-démocratique et souvent autoritaire. En 1979 disparaît en Iran le régime mis en place depuis 1941 par Muhammad Reza Pahlavi, qui a pris en 1967 le titre de shahinshah (roi des rois) à la manière des princes perses de l'Antiquité. Néanmoins, parce que ces soutiens à l'approche activiste sont aussi des dirigeants politiques influents, ils ont pu influencer certains domaines des relations étrangères. Ce pouvoir législatif s'exerce cependant sous la surveillance du Conseil des gardiens et in fine du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime, lequel peut s'octroyer des pouvoirs législatifs en cas de circonstances exceptionnelles. La propagande, menée par l'ayatollah Khomeyni de l'étranger où il vit en exil depuis quinze ans, reçoit un écho de plus en plus favorable dans la société iranienne. Bien que leur statut juridique soit inférieur, comme le montrent notamment l'obligation du port du voile et les mesures relatives à la mixité, les femmes participent à tous les aspects de la vie politique, sociale, économique, scientifique et artistique. Les revendications ayant trait à la condition de la femme en Iran n'ont rien perdu de leur vigueur[13]. Le public iranien voit la puissance nucléaire comme un moyen de diversifier les sources d'énergie et d'affirmer son rôle politique international[22]. À partir du 9 et pendant tout le reste du mois, des moudjahiddin du peuple (gauche islamique) descendent, par petits groupes, dans la rue à Téhéran pour exprimer leur opposition au régime de Khomeyni […] Lire la suite, sous le régime du shah en 1974, et dont l'exécution avait été suspendue après le début de la révolution islamique.  : […] Résumé du document.  : […] Cette disposition donne ainsi une sorte de compétence législative extraordinaire à un organe qui n'en est pas légitimement ou légalement investi et qui, de par sa procédure de nomination, reflète de façon prééminente, la faction idéologique liée au Guide de la Révolution-Chef de l'État, au détriment, dans la configuration politique actuelle, de celle représentée par le Président de la République ou par la nouvelle majorité parlementaire. La perte de crédibilité a entraîné un fort taux d'abstention aux élections municipales en 2003 [11], le retour de députés conservateurs au Majles en 2004, jusqu'à l'élection de Mahmoud Ahmadinejad en juin 2005. Le procurseur général de la révolution islamique, Hossein Moussavi Tabrizi, précise, le 18, que mille cinq cents membres du P.C. Les conservateurs s'opposent à tout changement, et sont pour la ligne dure en vigueur aux débuts de la révolution. Une nouvelle constitution va donc être créée en se basant sur la religion islamique. Lire la suite, Dans le chapitre « La fin du régime impérial » J.-C. Les Kassites, venus du Zagros, s’emparent de Suse, la capitale du royaume élamite. V. 2000 av. Toutes les lois votées par l'Assemblée doivent obtenir l'approbation du Conseil des gardiens. Le peuple iranien est tout à fait capable de changer lui-même ce régime. À la tête du pays se trouve le « Guide suprême » (Rahbar), autorité religieuse dominante, qui est élu ou/et révoqué par l'Assemblée des experts, composée de 86 membres religieux élus pour 8 ans au suffrage universel direct. Né en 63 avant J.-C., il n'appartenait pas à la noblesse. Être d'origine ou de nationalité iranienne. Cette évolution de l'Iran est symptomatique d'un rejet toujours croissant du modèle américain à l'échelle mondiale. Pour être accepté par le Conseil des gardiens de la Constitution, toute candidature à la présidence de la République doit réunir les conditions suivantes : Le Conseil des gardiens doit valider l'élection du Président et celle-ci doit être ratifiée par le Guide. Le candidat doit être une personnalité religieuse ou politique reconnue. Le Guide de la Révolution est le Chef de l'État, premier personnage du régime.