La guerre maritime présumée que se livrent Israël et l’Iran a pris ces derniers jours une nouvelle dimension. L'Allemagne de l'Ouest procura à l'Irak une grande partie de la technologie des armes chimiques[46]. Comment ajouter mes sources ? Certains observateurs supposent que l'Irak avait capturé en un an une cinquantaine de Chieftain en bon état, ainsi que des M-60A1 et des Scorpion. IRAN-ISRAËL : UNE GUERRE QUI NE DIT PAS SON NOM La chronique de Michèle MAZEL Le ministre iranien Reza Saffinia arrivant à la maison du président Weizmann à Rehovot à Yom Hatzmaout 1950. Et c’est là le danger de ce que l’administration Trump est en train de faire en ce moment, nous poussant de plus en plus près de la guerre avec l’Iran en déchirant cet accord « , a dit Tulsi Gabbard. Cependant, en dépit de la puissance de l'armée irakienne, le conflit s'enlise rapidement. L'armée iranienne livra au nord et au centre des contre-attaques peu importantes, en général à l'aide d'un léger support de blindés et d'artillerie. Ses objectifs affichés sont : À cette époque, l'Irak était un pays économiquement et militairement puissant dans le golfe Persique, grâce aux revenus des pétrodollars, et à une politique de modernisation que Saddam Hussein avait mise en place dans son pays (école obligatoire pour les garçons et les filles, politique volontariste et une élite irakienne de plus en plus nombreuse et importante). Le nombre de blessés approchait également 500 000 pour chacun des deux camps. Si l'armée irakienne est largement pourvue en équipements modernes, elle manque d’encadrements de qualité et d'expérience pour mener une guerre de cette envergure. Les deux pays comptent sur leurs revenus pétroliers pour subvenir à leurs besoins militaires, induisant une forte augmentation des exportations de barils, directement liée au conflit. Entre 1970 et 1990, ses achats furent de 31,5 milliards de dollars (valeur 1985) et l'Union soviétique fut de très loin le principal fournisseur. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. Le secrétaire général de l'ONU affirma que les nationalités « sont difficiles à déterminer, tant pour les armes que pour les utilisateurs de celles-ci ». Cependant, après mai 1979, un certain nombre d'incidents éclatèrent le long de la frontière : Le 20 septembre 1980, l'aviation irakienne bombarda un certain nombre de terrains d'aviation iraniens. « A history lesson still unlearned », Amir Taheri, http://www.russfound.org/The_Spokesman/Daylell106.html, The USS Vincennes : Public War, Secret War July 1, 1992, Ted Koppel, ABC News (commentaire : ce document montre que l'Airbus iranien a été abattu par un navire US qui se trouvait dans les eaux territoriales iraniennes où il était venu faire de la provocation. La première attaque menée par des Mig-25 avec des FAB-500T sur une cible dans une ville Iranienne a lieu à Ispahan, le 10 mars 1985[56]. Lorsqu'ils furent bien dirigés, les Chieftains iraniens (dotés de leur canon de 120 mm), se révélèrent bien supérieurs aux char T-54 et T-55 armés d'un 100 mm, ainsi qu'aux T-62 avec leurs 115 mm de l'armée irakienne. Un film relatant ces évènements fut tourné[72]. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION Résumé de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988. Le coût du programme chimique irakien ne représenterait donc que 0,27 % des dépenses militaires irakiennes totales sur cette période[26]. Vingt-cinq autres vedettes venaient d'un chantier de Boston. C'est pourquoi Saddam Hussein, redoutant l'ascension de Khomeini et son regain de popularité dans le monde musulman, attaque l'Iran le 22 septembre 1980, sous le motif du désaccord frontalier. Plusieurs milices locales prennent part au conflit : l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien s'allie à l'Irak baassiste, et de l'autre côté les milices kurdes irakiennes du Parti démocratique du Kurdistan et de l'Union patriotique du Kurdistan combattent aux côtés des forces armées iraniennes. Certains corps n'avaient aucune blessure apparente, ce qui indique qu'ils furent enterrés vivants[68],[69]. Selon une source officielle iranienne chargée du traitement des blessés chimiques, les pertes iraniennes par armes chimiques pendant la guerre seraient même de 100 000 blessés ou tués[12]. Les pertes furent énormes de part et d'autre, mais les forces iraniennes furent finalement bloquées. Les États-Unis ont eu des contentieux avec l'Iran dès la proclamation de la République islamique. Les Irakiens ont alors l'intention d'équiper leurs Foxbat de bombes de fabrication espagnole. En 1984, commencèrent les attaques systématiques par les deux camps d'installations pétrolières et de navires pétroliers. La France se contenta d'un bref communiqué condamnant « l'usage d'armes chimiques où que ce soit ». L'année suivante, l'épouse du commandant du navire (le capitaine de vaisseau Wille Rogers) échappa à un attentat à la voiture piégée chez elle, en Californie. On le retrouve aujourd’hui, comme nous le signalions le 12 juillet 2012, puis d’une façon plus générale le 13 juillet 2012 : La France, par exemple, fut le deuxième fournisseur d'armes de l'Irak, formant des pilotes, permettant aux irakiens d'utiliser la base d'aéronautique navale de Landivisiau[41] (pour la formation de pilotes) et la base aérienne de Châteauroux-Déols[42] (pour l'exportation d'armes vers l'Irak) et prêtant même cinq Dassault Super-Étendard[43] (lors de l'opération Sugar) de sa marine en attendant que les Mirage F1 commandés soient livrés, et fournit secrètement à l'Iran environ 450 000 obus d'artillerie de 155 et 203 mm de la société Luchaire entre 1982 et 1986[44] ainsi que des pièces détachées pour des missiles sol-air Hawk[45]. Jean-Pascal Zanders, spécialiste des armes chimiques du SIPRI, a lui aussi mis en doute les allégations américaines[21]. La guerre Iran-Irak fut en effet le théâtre d'un scandale de trafic d'armes : l'affaire dite « Iran-Contra », également connue sous le nom de l'Irangate. En effet d'après un document Après huit années de guerre, la lassitude du conflit qui s'installe, associée à la dégradation rapide des relations entre les États-Unis et l'Iran, mais aussi au déclin du soutien de la communauté internationale pour l'Irak, mène à l'acceptation d'un cessez-le-feu négocié par l'ONU. Israël, ancien allié de l'Iran du chah, avait des raisons de redouter le panislamisme de la République iranienne et le panarabisme de l'Irak. Les alliés occidentaux de l'Irak furent réticents à condamner le massacre de Halabja, au cours duquel des milliers de civils kurdes furent gazés par le régime de Saddam Hussein, en dépit de l'immense émotion de l'opinion publique internationale. La guerre s'inscrit dans la lignée des multiples dissensions liées aux litiges frontaliers opposant les deux pays. Le conflit se caractérise par une forme de guerre de tranchées, du fait des grandes armées dont disposaient les deux belligérants, contrastant avec le peu de blindés, d'aviation, et d'aptitude pour des opérations combinées. Cette attaque est motivée par deux raisons : le tracé de la frontière entre l’Irak et l’Iran et la menace que représente l’Iran pour l’Irak. Le 18 mai 2015, les corps de 175 plongeurs militaires iraniens furent déterrés de la rive Irakienne du fleuve Chatt-el-Arab et rapatriés en Iran. La poursuite de l'utilisation des armes chimiques dans la guerre est énergiquement condamnée par la Communauté européenne le 25 mai 1987 et par le Conseil de sécurité de l'ONU le 9 mai 1988[18]. Le 25 juillet, les moudjahidines du peuple, mouvement soutenu par Saddam Hussein, franchissent la frontière irako-iranienne pour tenter de renverser le régime iranien (opération Mersad). À LIRE AUSSI Israël-Iran, l'autre guerre en Syrie Cet incident n'est que le dernier épisode en date de la guerre larvée que se livrent la République islamique et l'État hébreu. Un peu plus de 20 ans plus tard, les Russes et les Britanniques agiraient à nouveau en tant qu'alliés en Iran. ... notamment en cas de guerre éventuelle avec l’Iran". La réparation du navire coûta 142 millions de dollars à la marine américaine[30]. Parmi les vedettes des Pasdarans qui s'attaquaient aux navires dans le golfe persique, vingt d'entre elles avaient été construites en Suède et livrées en 1986. Deux voisins que tout oppose », Bulloch, John, The Gulf War : Its Origins, History and Consequences by John Bulloch and Harvey Morris, London : Methuen London, 1989, p.190, Parsi, Trita Treacherous Alliance: The secret dealings of Israel, Iran and the United States, by Trita Parsi, Yale University Press, 2007, Résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations unies, Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, corps des Gardiens de la révolution islamique, résolution 598 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, Force aérienne de la République islamique d'Iran, échec de l'opération destinée à libérer les employés, opération de grande envergure nommée Praying Mantis, plates-formes pétrolières (Iran c. États-Unis), Institut de recherche sur la paix de Stockholm, base d'aéronautique navale de Landivisiau, commission de l'ONU pour les droits de l'homme, oléoduc reliant Kirkouk au port syrien de Baniyas, Pierre Razoux : « La guerre Iran-Irak a façonné la géopolitique actuelle du Golfe », http://www.universalis.fr/encyclopedie/guerre-irak-iran-en-bref//, récit de la bataille navale sur un site web de vétérans, Iranian boat attack foreign ship during Iran-Iraq war, Livret du Groupe de l'Australie, juillet 2007, « Le désarmement chimique et le Protocole de Genève de 1925 », « Iran’s Nuclear Posture and the Scars of War », « Chemical Weapons in the Iran-Iraq war : A case study in noncompliance », « Who armed Iraq : The answers the west didn't want to hear », Engagements navals des États-Unis dans le golfe Persique, United States Navy Judge Advocate General's Corps, Rendez-vous avec X : mai 1987, l'attaque du USS Stark (1/2), Rendez-vous avec X : mai 1987, l'attaque du USS Stark (2/2), « Jugement rendu par la cour de justice internationale sur cette affaire ». Voici une légende facilitant la lecture de l'issue des guerres ci-dessous : Cette liste regroupe les guerres et conflits ayant vu la participation de l'Iran. ... sur la coordination de leurs forces armées en cas de guerre avec Téhéran. En 1991, des cadres de l'entreprise italienne Valsella (en) sont condamnés pour avoir exporté illégalement neuf millions de mines terrestres vers l'Irak entre 1982 et 1985. Le conflit se conclut de fait par un statu quo ante bellum, les deux pays acceptant de revenir aux accords territoriaux d'Alger de 1975. La marine irakienne restera ensuite pratiquement inactive pendant tout le reste du conflit. En pratique : Quelles sources sont attendues ? La guerre voit ainsi l'utilisation de fils de barbelés s'étendant le long des tranchées, de postes de mitrailleuse, de charges à la baïonnette, ainsi que d'attaques par vagues humaines, tactiques militaires induisant un nombre considérable de pertes pour les armées des deux camps. En plus, ils leur livrent des immenses réservoirs largables de 5 000 litres et modifient les RB pour pouvoir les transporter. D’un côté, l’Iran soutenu par le Venezuela opte pour une doctrine Hawkish (prônant une baisse de la production du pétrole afin d’augmenter les prix), … À la suite de ces ventes, l'Irak a commencé à produire lui-même des mines du même modèle[59]. L'affrontement militaire se double d'une guerre des symboles. irakien donne l'ordre à l'armée de « porter des coups décisifs aux objectifs militaires iraniens ». Des entreprises françaises livrèrent aussi clandestinement du matériel à l'Iran (obus d'artillerie entre autres), que ce soit avec l'accord du gouvernement français dans le cadre du règlement des affaires des otages français au Liban et du contentieux financier franco-iranien Eurodif ou non avec l'aide de sociétés écran en Espagne ou au Portugal[64]. »). L'Iran en est même à exiger des indemnités à l'administration US qui totalement bloqué sur ce dossier tend à jeter du lest. Le forum a été conçu pour aborder le changement radical de la politique américaine envers l'Iran, celle de l'administration Obama à celle de l'administration Trump. Des pays et des organisations internationales ont tenté à plusieurs reprises des médiations pour cesser le conflit, dont l'Algérie. L’Irak continuait à être approvisionné par la France (y compris en missiles antichars), par l'Union soviétique, la Corée du Nord, le Viêt Nam et l'Égypte, essentiellement en munitions de char T-54 et T-55, que les livraisons en matériel américain rendirent rapidement inutiles. Elle comptera 950 appareils modernes à la fin de la guerre. L'Arabie saoudite a ainsi déboursé entre 1980 et 1988 près de 25 milliards de dollars pour financer l'armée irakienne[47]. En juin de cette même année, l'Irak décrète un cessez-le-feu, mais voit son territoire envahi à son tour le mois suivant. Voici une légende facilitant la lecture de l'issue des guerres ci-dessous : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La manœuvre échoue, et entraîna une violente répression de Téhéran. La Syrie, au contraire, a tenté d'affaiblir l'Irak en coupant l'oléoduc reliant Kirkouk au port syrien de Baniyas. Deux accords de coopération furent signés en juillet 1981. Les destructions dans les zones rurales furent également importantes : Plus de 30 pour cent des villages des cinq provinces Iraniennes frontalières avec l'Irak furent complètement détruits; d’autres furent endommagés de manière importante. La population civile est fortement mise à contribution, pour compenser les graves carences (dues aux purges khomeinistes) de l'armée régulière. Iran: «Trump ne veut pas la guerre, mais sa politique risque fort d’y mener» Publié le : 24/06/2019 - 07:49 Le président américain Donald Trump à Washington le 21 juin 2019. La sous-commission de l'ONU pour les droits de l'homme estima, par onze voix contre huit, qu'il n'y avait pas lieu de condamner le régime de Saddam Hussein pour violation des droits de l'homme. La Royal Navy et la Marine nationale française entre autres dépêchèrent des navires de guerre dans l'océan Indien pour surveiller les voies de navigation et neutraliser les champs de mines pouvant gêner l'approvisionnement pétrolier de l'Occident et du Japon. Bien que leurs relations diplomatiques soient gelées durant cette période, l'affaire Iran-Contra prouve que des contacts et des rencontres eurent tout de même lieu entre les gouvernements de ces nations quand leurs intérêts étaient convergents. Le rapport de l'ONU, réalisé par un colonel de l'armée espagnole, notait seulement que « des armes chimiques ont de nouveau été employées tant en Irak qu'en Iran » et que « le nombre de victimes civiles augmente ». Le 31 mai, l'Institut Hudson à Washington, D.C., organisa un forum réunissant quatre éminents spécialistes iraniens de différents groupes de réflexion américains. La dernière modification de cette page a été faite le 27 avril 2021 à 12:15. La République islamique d'Iran, qui s'épuisait dans les querelles intestines à la veille de la guerre, se renforce à la faveur de celle-ci, les Iraniens faisant bloc autour de leur gouvernement et de leur armée face à l'ennemi héréditaire : les Arabes sunnites. récemment déclassifié de la CIA, le programme chimique irakien aurait coûté 200 millions de dollars de 1974 à 1984 contre 75 milliards de dollars de dépenses militaires irakiennes totales sur la même période. En juin, l’Iran a abattu un drone américain. Le conflit Israël-Iran laisse entrevoir une guerre sanglante au Moyen-Orient ... la guerre en Irak et l'actualité des pays arabes entre 2003 et 2006. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon Ronen Bergman, Israël avait vendu à l'Iran pour 75 millions de dollars en 1981 avec pour objectif de rétablir l'influence depuis la défaite du chah en 1979[48]. Après deux ans de guerre, la position de l'Iran se radicalise : il s'agit désormais de réduire la puissance de l'Irak, de destituer Saddam Hussein et de le remplacer par un régime islamique. Le pilote de chasse déclara avoir confondu le navire avec un pétrolier iranien. L'erreur initiale de Saddam Hussein est de croire que les importantes purges menées au sein des forces armées par Khomeini ont considérablement affaibli le potentiel militaire et défensif du pays (les forces armées iraniennes sont alors passées de 500 000 hommes en 1979 à 250 000 hommes à la veille de la guerre[5]). Au sujet de cet incident, une thèse un peu différente est mise en avant dans l'émission de Patrick Pesnot Rendez-vous avec X[31],[32]. Le 19 octobre 1987 quatre destroyers américains attaquèrent et détruisirent presque totalement au canon naval les deux plates-formes pétrolières iraniennes de Reshadat et Resalat. De gauche à droite et de haut en bas : un, Armée de terre de la République islamique d'Iran (1980), Forces aériennes de la République islamique d'Iran, Implication des autres pays du Moyen-Orient, Bilan humain et couts et étendues des destructions, Conséquences sur l'opinion publique iranienne et relations contemporaines entre l'Iran et l'Irak, « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l', L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien, « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. La Syrie, la Libye et plusieurs pays communistes leur en fournirent également. L'Arabie saoudite, le Koweit et les autres monarchies de la péninsule Arabique ont largement financé l'effort de guerre irakien, par crainte d'une contagion révolutionnaire vers leurs propres populations chiites. En particulier, les rédacteurs de ce rapport déclarent : « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l'ypérite sur une famille de paysans, en particulier la mère et ses deux petites filles âgées de 2 et 4 ans. Dans les faits, c'est un retour au statu quo ante. Les États-Unis émettent plusieurs versions contradictoires au cours des jours suivants. La seconde erreur du président irakien vient de sa surestimation de la puissance militaire de son pays. Exemple en 1986 en France, avec une bombe devant un magasin Tati. De plus, 52 villes en Iran furent endommagées, 6 de ces villes furent complètement rasées tandis que 15 autres subirent des niveaux de destruction allant de 30 à 80 pour cent. Des entreprises yougoslaves et britanniques construisirent cinq grands aéroports militaires entre 1975 et 1987, pour un montant de 4,3 milliards de dollars. Ce passage, repris dans le film éponyme qui recevra en 2007 le prix du jury au Festival de Cannes, contribue là encore à faire de cette … En face, la situation de l’Iran est terriblement mauvaise, et serait tellement pire du fait d’une guerre qu’une issue diplomatique peut être tentée. Cette situation se ressentira particulièrement pour l'armée de l'air dont les échecs initiaux (bombardements peu précis, problèmes de logistique) faciliteront grandement la contre-offensive iranienne. Il est à souligner en revanche que l'URSS ne semble avoir fourni aucune aide à l'Irak dans ce programme[25]. Du 17 avril 1988 au mois de juillet 1988, l'Irak lance l'offensive dénommée « opération En Dieu nous croyons » qui aboutit finalement à la reconquête de la majeure partie des territoires Irakiens occupés par les Iraniens. L'Irak affirmait vouloir exercer à nouveau sa souveraineté sur les voies navigables et sur les territoires du Chatt el'Arab, cédés en 1975. La guerre Iran contre l’Irak se déroule durant la Guerre Froide du 22 Septembre 1980 au 20 août 1988 connue en Iran sous le nom de « Défense sacrée ». C'est l'un des conflits les plus meurtriers depuis 1945, mais aussi le plus long. Il évoque également les motifs de cette attaque à un moment où les États-Unis soutiennent l'Irak. Du côté iranien, l'enrôlement de masse, y compris de très jeunes garçons, s'accompagne d'une exaltation des martyrs. Quand au rôle région, c'est curieux mais ce discours de fermeté vis-à-vis de l'Iran, on l'entend de la bouche d'Ansarallah, de Gaza, du Hezbollah ou des alliés irakiens de l'Iran. L’auteure qui a vécu son enfance en Iran pendant la guerre, raconte ainsi un souvenir dans lequel le fils de la femme de ménage qui travaille au service de ses parents aurait reçu en classe une clé en plastique doré pour l’inciter à partir sur le front et gagner par la suite le paradis. Selon l'Iranien Hooshang Amirahmadi, fondateur du think tank Conseil Américano-Iranien, les dégâts causés aux habitations iraniennes furent considérables. Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, Front populaire de libération du Golfe arabique occupé, Front populaire pour la Libération d'Oman, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_guerres_de_l%27Iran&oldid=167528517, Liste en rapport avec l'histoire militaire, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Un total de 546 navires de commerces étrangers furent attaqués par les deux belligérants, causant la mort de 430 marins civils[10]. On peut cependant noter que l'Iran est un pays 3 fois plus peuplé et 4 fois plus vaste que l'Irak. L'Iran n'a pas de programme d'armes nucléaires en tant que tel, bien qu'il conserve de nombreux éléments qui pourraient contribuer à un tel programme et le savoir-faire pour le mettre en œuvre. L'Iran demeure quant à lui largement isolé tout au long du conflit. La seconde version consista à affirmer que le transpondeur de l'Airbus A300 l'identifiait à la fois comme un avion civil et comme un chasseur militaire, et que la marine américaine, n'ayant eu de réponse à ses appels de semonce, aurait ouvert le feu[38]. La catastrophe, qui fit 290 victimes civiles, dont 66 enfants, serait due à une « méprise ». Oui et non. L’économie : l’autre guerre. On estimera à la fin du conflit que seraient morts plus d'un demi-million de soldats iraniens et irakiens, et en outre un nombre équivalent de civils. Début 1981, l'armée iranienne contre-attaque et parvient à libérer l'essentiel de son territoire début 1982. Cette guerre, qui durera huit ans et fera environ 800 000 morts, est déclenchée par Saddam Hussein. Autres; Photo AFP Donald Trump et Benjamin Netanyahu. Avant la guerre, l'Iran et l'Irak comptaient sur leurs revenus pétroliers pour subvenir à leurs besoins militaires : 3,5 millions de barils par jour exportés par l'Irak et 1,6 million par l'Iran. C'est en particulier le cas de l'URSS, de la France et des États-Unis. L'effet de levier de l'Iran. ENQUÊTE - Washington ne veut pas d’un conflit mais se tient prêt, alors que Riyad a préparé un plan d’invasion de l’Iran. L'Irak adressa à ce pays une réponse négative : le 3 mai 1982, un avion Gulfstream II du gouvernement algérien avec quatorze personnes à bord dont le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Ben Yahia en route pour Téhéran fut abattu par un appareil MiG-25 de l'armée de l'air irakienne[52],[53],[54]. Selon l'analyse de Trita Parsi, Israël et l'Iran dépendait l'un de l'autre face à l'opposition de l'Irak et de l'Union soviétique[51]. En raison de cette diminution considérable, l'Irak dut recourir à l'aide de l’Arabie saoudite, entre autres. Il est arrivé que les jeunes volontaires endoctrinés se précipitent sur les champs de mines. Pour l'ensemble de la guerre les dégâts infligés aux habitations en Iran représentèrent un cout possible de 18 milliards de dollars[67]. La guerre s'inscrit dans la lignée des multiples dissensions liées aux litiges frontaliersopposant les deux pays. ce qui n'était pas le cas d'avant le retrait US du PGAC". Le scandale était lié au sort d'otages américains retenus au Liban par le Hezbollah. En fait, la plus forte résistance à l'avancée des troupes irakiennes viendra surtout de la milice chiite créée par Khomeini le 5 mai 1979, le « corps des Gardiens de la révolution islamique », que plus de 500 000 personnes rejoindront au cours du conflit. En effet, Saddam Hussein avait demandé que le système de visée de nuit, le système de visée télémétrique ainsi que la protection NBC soient retirés pour réduire les coûts, soit 500 000 dollars pièce au lieu de 1 150 000. Le 22 juillet 1988 l'aviation irakienne utilise les armes chimiques sur le village iranien de Zarde : 275 habitants sont tués et des centaines blessés[22]. L'investissement de l'ambassade américaine à Téhéran par les étudiants de la ligne de l'Imam, la longue prise d'otages qui s'ensuivit et l'échec de l'opération destinée à libérer les employés fut le premier acte d'une guerre larvée entre ces pays. L'Iran en mode de bio-guerre Oct 24, 2020 11:55 UTC Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience, ce samedi 24 octobre, le président Hassan Rohani et les membres du Comité national de lutte contre la COVID-19. Malgré l'effet de surprise, l'invasion irakienne ne connaît pas le succès escompté, ne réalisant que des gains territoriaux très limités, et est rapidement repoussée par une série de contre-attaques iraniennes. C'est pourquoi elles ne s'opposent pas dans un premier temps à l'offensive irakienne, allant jusqu'à la soutenir ensuite. Les manuels scolaires insistent pour dire qu'il y eut un million de morts Iraniens lors de ce conflit. Le plus gros succès fut obtenu au sud, après la chute de Khorramchahr au prix de très durs combats. Pour Bagdad, il s’agissait d’en rajouter pour prouver aux monarchies du Golfe que l’Irak avait vaillamment joué son rôle de bouclier contre l’expansionnisme révolutionnaire iranien, de manière à les convaincre de renoncer à leurs créances pour prix du sang versé », (« The Armed Forces: Protectors of the People ? Elle est également due aux appréhensions des conséquences … Et à plus de 100 millions selon John Bulloch en 1983[49].L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes[réf. Donald Trump "ne veut pas entrer en guerre pour de vrai en Iran", a estimé Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères (1997-2002), sur franceinfo ce dimanche 5 janvier. Considérée comme l'un des conflits les plus importants du XXe siècle, la guerre Iran-Irak ne donnera lieu à aucune réparation, et n'induit pas de changements territoriaux. Une frégate iranienne (le Sahand de type Vosper Mk5) fut coulée ; une autre, le Sabaland (même type) gravement endommagée, un patrouilleur type Combattante II[35] et cinq vedettes furent envoyés par le fond, 87 militaires iraniens furent tués et plus de trois cents blessés[36], des plates-formes de forage reconverties en base pour les vedettes rapides furent investies par l'US Navy qui perdit un hélicoptère et ses deux pilotes. En 1960, l’Iran et l’Arabie saoudite fondent l’OPEP lors de la conférence de Bagdad avec le Koweït, l’Irak et le Venezuela. Ces milices sortiront, pour une grande partie, largement affaiblies à l'issue du conflit. Son objectif est de promouvoir le mouvement islamique à travers tout le Proche-Orient. ), http://www.lewrockwell.com/orig8/constantino1.html, Description de l'entreprise d'armement de Carlos Cardoen, Walsh Iran / Contra Report - Chapter 8 The Enterprise and Its Finances, « La guerre du Chatt al-Arab : les raisons de l'Irak », Division d'infanterie mécanisée irakienne, Liste des victoires des pilotes iraniens dans les combats aériens lors de la guerre Iran-Irak, Prix du livre de l'année de la Sainte Défense, Ordre de batailles et photographies des belligérants, Leçons tirée de la guerre Iran-Irak par le Corps des Marines. En janvier 1987, l'Iran lança deux grandes offensives : Kerbala 5, à l'est de Bassorah, où Téhéran voulait établir un gouvernement provisoire d'une République islamique irakienne, constitué avec les chefs des opposants chi'ites irakiens réfugiés en Iran ; et Kerbala 6, offensive à 150 km au nord de Bagdad, en direction des grands barrages de l'Euphrate. Mais un premier désaccord intervient entre les deux pays lors de la réunion du cartel à Vienne, en septembre 1975. L'Iran a connu 8 ans de guerre avec l'Irak dans les années 1980 et à l'époque, le pays dépendait de matériels venus de l'étranger. Les tensions entre les États-Unis et l’Iran se sont intensifiées ces derniers mois. Il montre aussi que le capitaine du navire croyait réellement tirer sur un avion militaire. Il s'agit des « Boghammar » qui faisaient 13 m de long, filaient à 45 nœuds avec un équipage de six hommes. @M : À force d'avoir peur d'une guerre, ne laissons-nous pas un régime dangereux se développer en Iran ? Au début de 1983, l'Irak commença à recevoir de nombreux équipements de la République populaire de Chine dont le char Type 63, qui transita par l'Arabie saoudite. En 1980, ses 300 avions sont majoritairement de fabrication soviétique (MiG, Sukhoi) qui se révéleront inefficaces face aux chasseurs iraniens (de fabrication américaine). Selon lui le conflit aurait fait 680 000 morts, dont 480 000 Iraniens, 150 000 Irakiens et 50 000 Kurdes : « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. Des entreprises d'Allemagne de l'Ouest fournirent de la technologie militaire à l'Irak pour l'aider à allonger la portée de ses missiles balistiques SCUD de 280 km à 600 km. Le 16 avril 1987, l'Iran accuse l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique sur les villages frontaliers d'Alout et de Kandar près de la ville de Baneh, affirmant également que 10 villageois sont blessés lors de ces attaques[13] et accusant ensuite l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique le 21 avril 1987 dans la région de Baneh et Sardasht et d'y avoir blessé 60 personnes[14].