Parmi les nouvelles "super-armes" dont Vladimir Poutine souhaitait équiper la Russie, nous retrouvons une torpille nucléaire furtive. Le traité a arrêté le projet, bien que d'autres projets, ne violant pas ce traité aient été proposés, comme le projet GABRIEL, utilisant des bombes à fusion nucléaire au lieu de la fission, et le projet Daedalus, n'utilisant pas de bombes mais directement un réacteur à fusion nucléaire pour fournir la poussée.[réf. Les pays détenteurs de la force nucléaire possèdent 13 865 ogives, soit 600 de moins que début 2018, selon le rapport publié lundi 17 juin par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). En 1954, les États-Unis procèdent sur l'atoll de Bikini à l'explosion d'une bombe H de nom de code Castle Bravo, qui dégage une puissance de 15 Mt, soit deux fois et demi plus qu'attendu, conçue dans le but de développer une arme à usage militaire[6]. Cette chronologie décrit les évènements majeurs de l’ère nucléaire : le premier essai nucléaire, les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, la négociation de traités pour limiter la prolifération de ces armes, l’abandon par certains pays des armes nucléaires et les principales mobilisations citoyennes pour… Lire la suite il existe bien une augmentation des taux de cancers, significative, mais moins importante que ceux liés à d'autres causes comme le tabagisme. Les États qui possèdent l'arme nucléaire remplacent les essais réels par des outils de modélisation des armes nucléaires qui leur permettent d'en poursuivre le développement sans enfreindre le TICE. Les deux grands types d'armes nucléaires sont les bombes à fission nucléaire ou « bombes A » et les bombes à fusion nucléaire, aussi appelées bombes thermonucléaires ou « bombes H »[3]. qui ne sont pas destinées uniquement à la dissuasion mais pourraient servir à l'attaque – que leurs promoteurs espèrent pouvoir limiter à un territoire restreint. Nourrie aussi par les mouvements écologistes, l'opposition au nucléaire vise de plus en plus toutes ses formes d'utilisation, civiles et militaires. Le B-47 est le premier bombardier stratégique américain à réaction ; livré à l'USAF à partir de 1951, il devient pleinement opérationnel en 1953[24]. Inde et Pakistan sont deux pays qui se sont dotés de la bombe après l’adoption du TNP à la fin des années 1960. Certains pays hébergent passagèrement des armes nucléaires américaines, lorsqu'un vecteur américain fait escale dans leur territoire, par exemple un navire de guerre au Japon. Même si l'Inde ne possède pas, à ce jour, l'arme thermonucléaire , elle est devenue une puissance régionale dont le rôle est renforcé par la détention d'un armement nucléaire. En raison de ces capacités de destruction sans commune mesure avec celles des armes conventionnelles, l'arme nucléaire devient dès la fin des années qui suivent son emploi contre le Japon, une arme de dissuasion visant à décourager toute attaque contre les intérêts vitaux d'une nation par crainte pour l'agresseur de subir en retour des destructions massives qui excéderaient de loin les avantages escomptés. Le premier test d'une bombe thermonucléaire est réalisé par les États-Unis le 1er novembre 1952, sa puissance de 10 Mt est plus de 500 fois supérieure à celle des bombes A d'Hiroshima et Nagasaki[4]. Le 14 août 1940, le Comité consultatif pour l'uranium, un organisme fédéral créé par Roosevelt, demande dans un mémorandum la création d'un projet de recherche sur le thème de la fission nucléaire et sur ses applications militaires. Ils n'ont cessé de diminuer depuis, mais aucune des cinq puissances disposant d'armes nucléaires au début des années 1990 n'a renoncé à leur possession. Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a averti l'ONU vendredi du risque que la crise au Cachemire ne conduise à une guerre nucléaire avec l'Inde, avec des conséquences pour le … Parmi les nouvelles "super-armes" dont Vladimir Poutine souhaitait équiper la Russie, nous retrouvons une torpille nucléaire furtive. Trois semaines après la réussite de cet essai, dans la matinée du 6 août 1945, le président Harry S. Truman, qui a succédé à Franklin Roosevelt décédé le 12 avril, donne l'ordre de larguer une bombe atomique sur un objectif civil, la ville d'Hiroshima. Une grosse couche de cendres radioactives recouvrent plus trois miles de surface à Rajasthan., à 10 miles à l'ouest de Jodhpur. Elle augmente régulièrement la taille de son arsenal nucléaire et … Le Canada assure aussi la formation de 271 scientifiques et ingénieurs indiens[7]. En 1943, au vu des résultats, il est décidé de passer au stade du développement. Stratégie de dissuasion, elle vise à rendre impossible la guerre entre les deux Grands et sa réussite se mesure par le non-emploi d'armes nucléaires de destruction massive. Une explosion nucléaire provoque un déplacement d'électrons, qui crée un courant électrique. Paul Quilès, Jean-Marie Collin et Michel Drain. Ces scénarios, imaginés à l'époque de la course aux armements, ne sont pas réalistes aujourd'hui : les explosions nucléaires mégatonniques de l'époque (dont le type extrême a été la Tsar Bomba) ont une fonction de propagande, mais aucun intérêt militaire (faible intérêt tactique ; vecteurs inexistants ou beaucoup trop limités pour ces bombes surdimensionnées)[72]. Les incendies en masse déclenchés par l'effet de chaleur, ainsi que le soulèvement de la poussière pourraient provoquer la formation d'un gigantesque manteau de suie et de poussière dans la stratosphère, qui occulterait les rayons du Soleil. Pour être crédible, cette politique nécessitait cependant trois types de vecteurs pour la bombe : terrestre, maritime et aérien, c'est à dire des équipements militaires fort coûteux ! C'est la combinaison de la puissance de la tête nucléaire et du type de vecteur qui détermine le type d'utilisation possible de l'arme. Le même mois, la Chambre des représentants du Congrès américain a voté un accord de coopération nucléaire avec l'Inde, pour une durée de 40 ans, prévoyant le transfert de technologies et de fournitures par les États-Unis à l'Inde de matériel nucléaire et non-nucléaire, y compris de réacteurs[10]. Ce régime a montré une grande solidité et faculté d’adaptation. vérifiable par un modèle isentropique de l'atmosphère prise entre le sol chauffé par le soleil (et l'effet de serre), et le dôme (mésosphère) chauffé par le soleil, les deux séparés par un modèle isentropique de propagation de la température sous forme de pression. (…) L’environnement géopolitique se détériore. Aujourd'hui non signataire du traité de non-prolifération nucléaire (TNP)[1], l'Inde n'en est pas moins l'une des grandes puissances nucléaires. Jusqu'à la crise des missiles de Cuba en 1962, les deux Grands pratiquent à plusieurs reprises la « diplomatie nucléaire », c'est-à-dire la menace plus ou moins explicite d'emploi de ces armes si la partie adverse n'accède pas à leurs demandes. Le premier ministre Rajiv Gandhi (Parti du Congrès) signe un accord avec la Russie le 20 novembre 1988 pour la construction de la centrale de Kudankulam. Dès lors, se développent des stratégies de dissuasion nucléaire qui demeurent au XXIe siècle une composante essentielle des politiques de sécurité nationale. L'énergie libérée par l'explosion s'exprime par son équivalent en TNT. L'Inde et le Pakistan, les seuls pays qui augmentent leur armement nucléaire. Du côté américain, Truman s'interroge sur la légitimité de cette arme : il engage une démarche d'interdiction de l'arme nucléaire qui aboutit au plan Baruch présenté aux Nations unies en juin 1946 mais rejeté par l'URSS. Army, l'U.S. Le choix nucléaire du gouvernement indien provoque des critiques sur des sujets très divers, allant de la diplomatie à l’écologie. Dès 1948, Nehru, le premier Premier ministre de l'Inde, lance le programme nucléaire civil indien, en créant la Commission de l'énergie atomique par la loi sur l'énergie atomique[4] Le ministère de l'Energie atomique est créé en 1954, avec l'aide des États-Unis et du Canada [4]. Depuis deux semaines, la montée en flèche des tensions autour du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan, deux États dotés de l’arme nucléaire depuis 1998, inquiète fortement la communauté internationale. Bien que le traité n'ait pas été signé par les pays détenteurs de l'arme atomique, les militants pro-abolition espèrent que le texte aura une portée plus que symbolique. Une onde de choc provoque un déplacement important et rapide de l'air environnant, exerçant ainsi une contrainte (pression) sur les objets environnants. La capacité nucléaire des deux États n’a en rien stabilisé leur relation. Le traité SORT ne remplace pas le traité START I, il le modifie sur le plafond des têtes nucléaires déployées. Également en 1952, les États-Unis mettent au point le premier obus nucléaire, le W9. Différentes stratégies de dissuasion nucléaire sont élaborées pendant la guerre froide, au cours de laquelle jusqu'à 70 000 têtes nucléaires seront accumulées par les États-Unis, l'Union soviétique, la Chine, le Royaume-Uni et la France, les cinq États par ailleurs membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Bien que les années 1990 connaissent une baisse des tensions internationales et une importante diminution des budgets de la défense dans le monde, les cinq puissances nucléaires historiques[Note 1] maintiennent en condition leurs forces nucléaires et continuent d'afficher les mêmes postures stratégiques de dissuasion nucléaire qu'auparavant. Ils n'ont cessé de diminuer depuis, mais aucune des cinq puissances disposant d'armes nucléaires au début des années 1990 n'a renoncé à leur possession. New START, entré en vigueur en 2011 pour dix ans, abaisse à nouveau le plafond du nombre de têtes et de vecteurs nucléaires stratégiques. L'ICAN est récompensé de ses efforts par le prix Nobel de la paix la même année[63]. Depuis 1945, plus de 2 000 essais ont eu lieu, dont plus de 1 100 par les États-Unis et plus de 700 par l'Union soviétique[1],[14],[2]. La raison d'être de ce bombardement est âprement discutée : pour les uns, il s'agissait d'obtenir la reddition du Japon, mais pour les autres, l'objectif principal était de tester l’efficacité de la bombe et/ou de montrer à l'URSS la supériorité militaire des États-Unis. Développé dans les années 1960, le « mirvage » consiste à équiper un missile de plusieurs têtes nucléaires guidées chacune vers une cible distincte. Les missiles Pluton et Hadès français entrent dans cette catégorie. Le gouvernement indien déclara alors qu'il n'allait pas construire d'armes nucléaires bien qu'il en ait acquis la capacité technologique et que l'explosion de Pokharan était destinée à développer une énergie atomique dans un but pacifique et à rendre l'Inde indépendante en technologie nucléaire. En réalité, les recherches se poursuivirent au moins jusqu’en 1998. Le premier système MIRV opérationnel est monté à partir de 1970 sur le missile intercontinental Minuteman III des États-Unis. Ce commandement regroupe la force nucléaire indienne. 23 Avril à 12h55. À cela peuvent s'ajouter des éblouissements voire plus rarement des brûlures aux rétines pour ceux qui regardent l'explosion. Parallèlement, il accède aux demandes de l'U.S. De ce point de vue, l’arme nucléaire n’est peut-être pas un facteur totalement négatif pour réguler les rapports entre l’Inde et le Pakistan, étant donné que j’adhère pleinement à l’idée, très riche de perspectives, émise par Monsieur Jean-Luc Racine, d’une réorientation géoéconomique du … Les essais de 1998, embargo et accord avec les États-Unis de 2006, International Thermonuclear Experimental Reactor, Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, Commission de l'énergie atomique indienne, Chambre des représentants du Congrès américain, Integrated Guided Missile Development Program, Les essais nucléaires indiens et pakistanais : un défi lancé à la non-prolifération nucléaire, http://cea.nic.in/power_sec_reports/Executive_Summary/2008_12/27-33.pdf, Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits, Les essais nucléaires indiens et pakistanais: un défi lancé à la non-prolifération nucléaire, La France salue la décision du groupe des fournisseurs nucléaires autorisant la coopération avec l’Inde dans le nucléaire civil (8 septembre 2008), La Chambre adopte le pacte nucléaire civil avec l'Inde, INDE • Un accord nucléaire irréfléchi et dangereux, Areva place ses réacteurs nucléaires EPR en Inde, India scraps integrated guided missile programme, Centre Indira Gandhi pour la recherche atomique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Programme_nucléaire_de_l%27Inde&oldid=179633188, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La fin de la Guerre froide se traduit par un arrêt progressif des essais nucléaires : l’Union soviétique procède à son dernier essai en 1990, le Royaume-Uni en 1991, les États-Unis en 1992, la France et la Chine en 1996, l'Inde et le Pakistan en 1998[1]. Lire aussi Nucléaire iranien : les négociations sont «dans la phase rédactionnelle» selon Moscou. Les autres pays considérés comme possédants l'arme nucléaire sont la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord. Au XXIe siècle, des négociations internationales s'orientent plutôt vers le désarmement nucléaire. En 1958, sous l'impulsion de Bertrand Russell la Campagne pour le désarmement nucléaire[68] en Grande-Bretagne lance la première marche d'opposition aux armes nucléaires. Le souffle de l'explosion détruit tous les bâtiments aux alentours et provoque des lésions et la surdité des personnes qui sont proches de l'explosion. Air Force et l'U.S. Ce régime a montré une grande solidité et faculté d’adaptation. Depuis lors, la dissuasion nucléaire de la France repose sur deux composantes, océanique et aéroportée, dont le maintien et la modernisation sont confirmés par la Revue stratégique de 2017. Si la crise de Cuba connait un dénouement heureux, elle n'en laisse pas moins les dirigeants soviétiques et américains dans l'effroi. Les essais nucléaires sont réalisés dans l'atmosphère, dans l'espace, dans la mer ou sous terre. La Cour internationale de justice rend le 8 juillet 1996 un avis consultatif qui déclare que « la menace ou l'emploi d'armes nucléaires serait généralement contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés », néanmoins, la cour précise en conclusion qu'« au vu de l'état actuel du droit international, ainsi que des éléments de fait dont elle dispose, la Cour ne peut cependant conclure de façon définitive que la menace ou l'emploi d'armes nucléaires serait licite ou illicite dans une circonstance extrême de légitime défense dans laquelle la survie même d'un État serait en cause »[60],[61]. Une ancienne citée irradiée En inde, une cite vieille de 8000 ans est irradiée comme si elle avait subi une explosion nucléaire. Eisenhower rend publique par la voix de John F. Dulles en janvier 1954 la doctrine des représailles massives en riposte à toute attaque ennemie[34]. Sur les neuf États possédant l'arme nucléaire en 2020, cinq sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), trois, l'Inde, le Pakistan et Israël sont non-signataires du TNP, ce dernier n'en reconnaissant pas officiellement la … En août 2018, 25 délégations de 25 pays différents, issues de divers mouvement anti-nucléaires, pour la France, le Mouvement de la paix[66],[67], étaient présentes. Depuis que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires est entré en vigueur en 1970, trois États qui n'ont pas signé le traité, ont effectué des essais d'armes nucléaires, à savoir l'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. La Chine, la France et le Royaume-Uni utilisent également le mirvage. Dans les années suivantes, l'extraction de ce minerai se développe aux États-Unis et au Canada. Spécialiste du Pakistan, Gilles Boquérat analyse la stratégie nucléaire pakistanaise. Le premier essai nucléaire est effectué le 16 juillet 1945 par les États-Unis ; il s'agit d'une bombe A d'une puissance de 19 kt. Depuis deux semaines, la montée en flèche des tensions autour du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan, deux États dotés de l’arme nucléaire depuis 1998, inquiète fortement la communauté internationale. En 1969, le Premier ministre Indira Gandhi refuse de signer le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et engage l'Inde dans la course à la bombe[5]. La supériorité des États-Unis et de leurs alliés européens en matière d'armes conventionnelles et de nouvelles technologies leur donnent des moyens de dissuasion et d'action suffisants pour y répondre, dans un contexte où l'emploi d'armes nucléaires est politiquement et moralement de plus en plus inacceptable aux yeux de leurs gouvernants et de leur population[40]. Chine, Inde et Pakistan continuent de renforcer leur arsenal nucléaire. Ce courant est tel qu'il détruit immédiatement et complètement la plupart des circuits électroniques, puis perturbe pendant des dizaines voire des centaines de secondes les alimentations électriques qui ont survécu. L'USS Nautilus, premier sous-marin à propulsion nucléaire, est lancé par les États-Unis en 1954. La Commission de l'énergie atomique indienne (Atomic Energy Commission) a fait exploser sa première arme nucléaire souterraine nommé Bouddha Souriant, à 100 mètres de profondeur, à Pokharan, le 18 mai 1974. Une grosse couche de cendres radioactives recouvrent plus trois miles de surface à Rajasthan., à 10 miles à l'ouest de Jodhpur. Parallèlement, New Delhi met en place un programme spatial, lui permettant de développer des missiles balistiques[5]. L'énergie de l'explosion est beaucoup plus importante qu'avec un explosif traditionnel : un explosif traditionnel étant de l'ordre d'une tonne de TNT, l'énergie d'une arme nucléaire se mesure en kilotonnes (kt) ou en mégatonnes (Mt) équivalent en TNT, soit mille à un million de fois plus. Le Pakistan et l’arme nucléaire : Introduction : En 1971, Zulfiqar Ali Bhutto, président de la République islamique du Pakistan, prononça la phrase suivante : « Si l’Inde fa rique la ome, nous sommes prêts à manger de l’her e et des feuilles d’ar res, et même à onnaître la … Depuis sa signature en 1968, le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) a permis de fixer les règles du monde nucléaire en engageant les cinq pays officiellement détenteurs de l’arme atomique – États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine – à ne pas transférer de technologie militaire nucléaire à d’autres. De longues négociations s'engagent qui aboutissent à la signature en 1968 du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), puis en 1972 à un premier accord de réduction des armements nucléaires stratégiques (SALT I)[36]. ». En France, selon un sondage IFOP-DICoD réalisé en 2017, 69 % des personnes interrogées estiment que la France a besoin de la dissuasion nucléaire et des forces conventionnelles pour assurer sa défense et 72 % considèrent notre arme nucléaire comme crédible pour dissuader un éventuel agresseur. Les discours sur la nécessité et l’utilité des armes nucléaires se multiplient. Les premiers modèles de missiles intercontinentaux sont propulsés par des moteurs à propergol liquide qui ne peut être stocké et sont lancés depuis des pas de tir à ciel ouvert. En principe de puissance faible ou modérée (de quelques kilotonnes à quelques dizaines de kilotonnes) utilisée pour attaquer et détruire les forces ennemies sur le champ de bataille mais aussi les arrières (lignes de ravitaillement, poste de commandement, système de communication). Les risques et les coûts associés les amènent durant une période de détente à entamer en 1969 les premières négociations relatives à une limitation des armes et des vecteurs nucléaires. Dans ces deux grandes familles, des armes plus spécialisées ont été conçues en fonction d'effets spéciaux recherchés, comme la bombe à neutrons. Deux réacteurs sont mis en route en 1983 et 1985 à la centrale de Madras, site qui permet aussi de fabriquer du combustible pour les réacteurs à neutrons rapides (RNR). Dans les années 2000, la dissuasion nucléaire n'est plus au centre des politiques de sécurité nationale, qui se focalisent sur les nouvelles menaces telles que le terrorisme islamiste ou les cyberattaques et sur les foyers régionaux d'instabilité. Le 15 août, le Japon accepte la capitulation sans conditions, ce qui met fin à la Seconde Guerre mondiale. L'Inde réaffirma alors sa doctrine de non-recours en premier à l'arme nucléaire, se réservant le droit de l'utiliser en cas d'attaque atomique, chimique ou biologique [5]. La destruction mutuelle assurée s'impose et elle restera jusqu'à la chute de l'empire soviétique la pierre angulaire de la stratégie de sécurité nationale des deux Grands. Une ancienne citée irradiée En inde, une cite vieille de 8000 ans est irradiée comme si elle avait subi une explosion nucléaire. Cet obus est tiré par le canon atomique M65 de 280 mm[7]. La bombe H la plus puissante jamais testée est la Tsar Bomba, de plus de 50 Mt, que l'Union soviétique fait exploser en 1961. Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a averti l'ONU vendredi du risque que la crise au Cachemire ne conduise à une guerre nucléaire avec l'Inde, avec des conséquences pour le monde entier Les Soviétiques donnent la priorité au développement de missiles. Alors que les projets de centrales nucléaires se multipliaient dans le monde, la catastrophe de Fukushima au Japon a provoqué un rejet de cette technologie, ou tout du moins, une recrudescence des débats dans plusieurs pays, dont l’Inde. En 2000, Nuclear Power Corp of India Ltd (NPCIL) commence l'exploitation de la centrale de Kaiga. L'arme nucléaire tactique est conçue pour être utilisée dans le cadre de la tactique militaire. En rétorsion contre ces essais (immédiatement suivis par ceux du Pakistan), licites du point du vue du droit international puisque l'Inde n'était pas signataire du TNP[6], les États occidentaux ont décrété un embargo contre New Delhi sur les matériaux sensibles[8]. EDF a remis au groupe nucléaire public indien l'offre technico-commerciale pour un projet gigantesque de construction de six EPR. En revanche, malgré le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 1968, l'Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord ont développé l'arme nucléaire, portant à neuf le nombre d'États la possédant. Sur ce total, environ 9 300 sont sous contrôle des forces militaires et donc susceptibles d'être montées sur des vecteurs.