Les divisions ont une implantation régionale, chacune étant responsable d'un secteur donné ; cependant le recrutement est maintenant standardisé au niveau national ; plusieurs écoles et centre d'entraînement forment les soldats et les officiers, qui sont ensuite affectés dans les unités à travers tout le pays. Les forces irakiennes avancent jour après jour dans Mossoul afin de reprendre la ville à l'organisation État islamique. Les troupes de la Coalition qui sont déployées dans cette zone relève du Corps des Marines des États-Unis[46]. La demande est transmise au Congrès des États-Unis le 12 décembre 2011 pour une livraison de 18 F-16IQ avec leurs armements, équipements, logistique et entrainement pour un contrat de 2,3 milliards de dollars[60]. Trois contrats ont été signés en 2008 avec les États-Unis portant respectivement sur des forces mécanisées incluant notamment 140 chars M-1A1M de seconde main dont la livraison s'effectue entre août 2010 et le début de septembre 2012[65] pour 860 millions de dollars, financée pour moitié par les autorités irakiennes et pour l’autre grâce à l’aide financière américaine. La 6e DAI est la plus ancienne formation de l’Armée irakienne déployée à Bagdad. Il vient de devenir lieutenant-général vendredi. Elle était destinée à remplacer progressivement l'armée britannique qui rentrait au pays. Il est représenté par deux épées croisées et deux plants de blé autour de lui avec l'aigle républicain au-dessus d'eux. Au début de 2008, la 1re division de l'armée irakienne est devenue force de réaction rapide (en) (Quick Reaction Force). C'est une unité d'élite dont plusieurs bataillons ont reçu des formations commando et d'assaut aéromobile, il est probable qu'elle devienne une unité aéromobile de réaction rapide. Le maréchal Maheeb (مَهيب) est le plus haut grade militaire et a été le commandant en chef de l'armée jusqu'en 2003. La 9e division, qui est en train de devenir blindée, a toujours eu un recrutement national et multiconfessionnel ; elle fait partie des unités modèles, et ses brigades sont déployées à Bagdad et à Bassora. Cette division a été formée par l’USMC. L’armée irakienne, une armée d’occupation. Le premier bataillon de la nouvelle armée fût déclaré opérationnelle le 4 octobre 2003[33]. C'est la région entre Bagdad et la frontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'Armée du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Cependant, après la prise de pouvoir par le parti Baas en 1968, un contrôle unique de l'armée fut reformé et renforcé. Bell 206B-3 Jet Ranger III de l'armée irakienne ©USAF. Entre 1980 et 1990, Saddam Hussein fit passer les effectifs de l'armée de terre de 180 000 à environ un million d'hommes. Ses unités sont engagées dans tous les combats partout en Irak. Une des meilleures brigades (la 2e) a servi de base à la 11e DAI (c'est aujourd’hui la 42e brigade). L'insigne de grade pour le personnel enrôlé dans l'armée, la marine et l'aviation respectivement. La 3e division, qui fait face à la Syrie et compte encore seulement 3 brigades (la 4e est prévue mi-2008), est en train de devenir une bonne unité, qui servira probablement de base à de futures expansions. Char Type 69 irakien en flammes, 2 avril 2003. La coalition prend alors des mesures pour réorganiser les Forces de sécurité irakiennes (FSI) et c'est à ce moment-là que le général David Petraeus[26] prend le commandement du MNSTC-I (Multi-National Security Transition Command - Iraq), le Commandement multinational pour la transition de la sécurité en Irak, dont la tâche est de former, entraîner, conseiller et équiper les FSI. L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne en utilisant actuellement un chiffre individuelle se suivant selon la numérotation des divisions; de la 1re à la 4e brigades pour la 1re division, de la 5e à la 8e brigades pour la 2e division, ainsi de suite. Deux soldats de l'armée irakienne montent la garde à Adhamiya (en), près d'un site de vote pour le référendum historique d'octobre 2005. Deux lance-missiles tactiques SRBM "sol-sol" Laith-90, dérivé irakien du FROG-7[21] soviétique, de 90 km de portée, mis en œuvre par la Garde Républicaine, capturés en 2003. La 29e brigade est la dernière formée dans le désert de l’Ouest irakien, elle est basée à Rutbah, elle doit être équipée de blindés à roue, comme les 37e ou 17e brigades. C'est aujourd’hui une des meilleures unités irakiennes, elle a vaincu Al-Qaïda en Irak (AQI) dans la province d'Anbar en 2007. Quelques-uns des centaines de blindés irakiens, hors d'état de combattre faute de pièces de rechange, dans le camp militaire de Taji (en). Il est possible que le CON ait aussi sous sa responsabilité les deux divisions récemment transférées de l’autorité de Gouvernement régional kurde, celles-ci sont en cours de réorganisation, réentraînement et rééquipement aux standards des divisions de l’Armée irakienne[45]. Elle a en effet été créée parmi les premières divisions irakiennes à partir des unités de la Garde nationale (en) stationnées au Kurdistan irakien et composées de Peshmerga aguerris. Ils font partie des meilleurs soldats des nouvelles forces armées irakiennes et plusieurs des cadres de la 1re DAI combattaient aux côtés des Américains dès 2003. Abou Mohannad al-Souweïdaoui, de son nom de naissance Adnan Latif Hamid al-Souweìdaoui al-Doulaimi, né dans la province d'al-Anbar en 1965 et mort le 8 novembre 2014 dans cette même région, est un militaire de l'armée irakienne, devenu ensuite un émir djihadiste de l'État islamique.Il a été à la tête du conseil militaire de l'organisation [1]. Cependant, comme ces unités sunnites n'avaient qu'une valeur militaire très limitée, la division a quasiment été formée seulement avec de jeunes nouvelles recrues non sunnites venues s'engager dans la nouvelle armée. L’Iran a transféré des armes aux peshmerga, à l’armée irakienne et à plusieurs groupes de miliciens chiites. Son effectif est en 2010 de 1 500 marins et officiers, incluant 800 hommes du bataillon naval irakien (infanterie de marine) gardant les plates-formes pétrolières. En mars 2008, les divisions de l’Armée irakienne sont numérotées dans l’ordre du 1 au 17. Six C-130J Hercules sont en commande, le premier d'entre eux a fait son premier vol en sortie d'usine au début de septembre 2012[63]. Une série de coups d'État, entre 1939 et 1968, eut pour conséquence la division et la réorganisation des forces armées irakiennes entre plusieurs factions politiques. La 4e brigade de la 4e DAI a été transférée à la 12e DAI, une nouvelle 17e brigade (peut-être sur blindés à roues) est en cours de formation en juillet 2008. Les forces américaines ont transféré le 5 000e HMMWV le 22 avril 2009 aux forces irakiennes, ils en ont un total de 8 000 en juillet 2009[73]. Sur 170 000 hommes que comptait théoriquement celle-ci en 2014, au moins 30 % auraient été des "soldats fantômes" inscrits seulement pour permettre à leurs officiers de toucher leur solde[38]. Une nouvelle division mécanisée, la 14e est en cours de formation à Bassora ; elle a intégré l'ancienne 3e brigade de la 8e division, et a le soutien de la 3e brigade de la 9e division qui est déployée actuellement à Bassora. Après sa désastreuse guerre du Golfe de 1991, l'armée irakienne réduisit drastiquement le nombre de divisions d'active. Deux autres divisions (16e et 17e) sont en cours de formation dans la région kurde ; ce sont des divisions qui étaient rattachées au gouvernement régional kurde et qui, à la suite d’accords politiques, sont transférées au gouvernement irakien. Cessna 172S irakien ©USAF. Ainsi, à partir de 1933, cet officier irakien, d’origine kurde, né probablement en 1890, promu au rang de général, incarna le symbole de la réussite de la jeune armée irakienne, fondée en 1921. Une de ses cinq brigades a servi de base à la nouvelle 11e division, et les problèmes de loyauté de la 6e division semblent maintenant résolus. Chaque MiTT comprend 18 à 20 personnels. En 2008, 8 000 exemplaires de ces véhicules appartenant aux forces armées des États-Unis sont en cours de donation aux forces de sécurité irakiennes. Le gouvernement irakien a toujours le plus grand mal à assurer le recrutement et la cohésion de son armée. L'armée de terre compte, en 2012, un effectif de 193 400 personnes. L'opération apparaît comme un succès. Les peshmergas kurdes se sont retirés sur les positions qu'ils tenaient dans le nord de l'Irak en juin 2014, au moment de la poussée éclair des djihadistes du groupe Etat islamique (EI), a annoncé mercredi un haut gradé de l'armée irakienne. L'Autorité provisoire de la coalition fait appel à la société militaire privée Vinnell (en) pour former et entraîner une Nouvelle armée irakienne de 44 000 hommes. Les officiers de la 4e brigade, 6e division donnent leurs ordres avant un assaut aéromobile au sud de Bagdad en juin 2007. Des brigades leur seront directement rattachées sans dépendre de divisions. Celui-ci coordonne l’action de la Police irakienne, des unités chargées de la protection des dirigeants et du Département des Gardes-frontières. Les M16A4/M4A1 sont réservés aux Forces spéciales irakiennes. L'armée irakienne avait été à l'origine formée sur le modèle britannique. Notes: 1 Le tire d'un maresciallo aiutante sostituto ufficiale di pubblica sicurezza luogotenente n'est pas un grade mais une fonction ou position attribué seulement aux sous-officiers avec le grade de "maresciallo aiutante" avec au moins 15 années d'expérience à ce niveau.. 2 Le tire de"sostituto ufficiale di pubblica sicurezza" ou "s.u.p.s." Jocelyn Paul a commandé jusqu’à 13 000 hommes et femmes durant sa carrière. Appelée également la « division dorée », elle regroupait quatre brigades (dont une blindée), un commandement de la défense aérienne (AD-Com) et un commandement de deux régiments de chars T-72 (TK-Com) qui lui étaient propre. La 2e DI est une des plus expérimenté de l’Armée irakienne. Cependant, en 2003, l'administration américaine n'a pas réellement de plan pour reconstruire l'armée irakienne. La 14e brigade a été déployé dans le cadre de l'opération Knight Assault à Bassorah depuis mai 2008. À la fin de 1922, les forces irakiennes comptaient 4 000 volontaires répartis en trois bataillons, stationnés à Mosul, Bagdad et Hilla. En août 1990, elle atteignit un maximum avec cinquante divisions, dont 34 d'infanterie et 7 blindées. Les régions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien. La 4e DAI est une des meilleures unités de l'armée irakienne. Le Commandement opérationnel de Ninive (CON) est l’État-major combiné qui assure la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (terrestres, aériennes ou navales, c’est un état-major combiné) opérant dans la province de Ninive au Nord de l’Irak. Il s’est ensuite effrité au rythme de sa personnalisation croissante. Le gouvernement régional du Kurdistan dispose d'une force armée connue sous le nom de Gardes régionaux kurdes ou Kurdish Regional Guards, qui sont aussi appelés Peshmergas, mais ceux-ci ont alors uniquement un armement léger, et le transfert sous l'autorité irakienne devait allez de pair avec le rééquipement de ces unités. Sous elle, 4 MiTT encadrent l’état-major des 4 brigades de ladite division puis 2 MiTT encadrent chaque bataillon irakien, se chargeant de leur entraînement, de la maintenance du matériel, de l’appui-feu lors des opérations. Les FSI sont constituées de l’Armée irakienne, qui dépend du Ministère de la défense, et des forces qui dépendent du Ministère de l’intérieur. Fin 2011, son effectif est de plus de 6 000 personnels pour 72 aéronefs. À la fin de l'année 1929, elle comptait dans ses rangs 10 446 hommes, dont 582 officiers. En 2012, une étude estime celui-ci à 5 050 personnes. Elle rassemble les meilleures unités de l'Armée de terre irakienne, ayant reçu un meilleur entrainement et disposant d'un matériel de meilleure qualité que le reste de l'armée régulière. Elle est en première ligne lors de la bataille de Mossoul et est parfois surnommée Golden Division dans les médias, et de temps en temps Dirty Division car elle serait chargée de certaines missions moins avouables. La 2e division, qui compte 4 brigades à 4 bataillons chacune, bien qu'elle soit une unité très expérimentée au niveau militaire (puisque composée d'anciens Peshmergas qui ont une grande expérience des combats), présente certaines caractéristiques décrite ci-dessus. La 33e brigade de la 8e DM possède déjà 6 bataillons de combat (soit 3 de plus que la normale). La 49e brigade, ancienne 4e brigade de la 4e DAI, brigade la plus opérationnelle de la 12e DAI, est actuellement (juillet 2008) déployée à Bagdad pour prendre part aux combats de Sadr City. Au début de la guerre Iran-Irak, elle aligne 30 escadrons et 376 avions de combat (MiG-21, Soukhoï Su-7, Hawker Hunter...), en 1988, elle dispose de plus de 40 escadrons et 476 avions de combat (MiG-25, Soukhoï Su-25, Mirage F-1). Il est probable que la 54e brigade soit rattachée à la nouvelle 15e DAI (future division aéroportée ?) L’appellation courante aujourd’hui utilisée est Forces de sécurité irakiennes (FSI). Sa flotte est composée en 2010 des navires suivant : Cette jeune armée a, en 2008, des problèmes structurels : En 2014, l’offensive des forces terroristes de Daech (sunnites) a démontré des problèmes de motivation de forces supérieure en nombre qui se sont débandées face à l’ennemi. Les autres divisions ont elles été créées à partir de la Garde nationale ; elles ont donc un caractère local plus marqué, et ont parfois des liens avec les groupes qui souhaitent la partition de l'Irak. Ce programme a eu du retard. Ce corps d'armée serait le seul qui recoupe un commandement opérationnel, à savoir celui de Bagdad. Quartier général à Nassiriya. un bataillon de support reprenant le numéro de la brigade. Elle était également engagée dans la répression des coups d'État et des rébellions. Elle est en juin 2008 à Bagdad. Le COB contrôle deux commandements intégrés pour l’ouest et l’est de la capitale, eux-mêmes divisés en district qui contrôlent les forces dépendant de l’armée, de la police nationale et de la police locale[48]. Ils peuvent être issus de l’Iraq Assistance Group (en) (IAG), organisme interarmées basé à Fort Riley au Kansas chargé de former les conseillers militaires, ou d'unités américaines sur place.