L'internement des Nippo-américains de 1942 est cité comme exemple de droits bafoués par George Carlin dans sa tirade sur les droits individuels, à la fin de son dernier spectacle intitulé « It's Bad For Ya » (2008). Dans les camps de concentration, des gens étaient détenus, des gens étaient humiliés. 140 000 prisonniers de guerre sont passés, pendant la Seconde Guerre mondiale, par les camps de concentration japonais. Les camps de concentration pour Japonais, chapitre sombre de l'histoire américaine AFP, le 08/08/2015 à 12:50; Modifié le 08/08/2015 à 15:00; Lecture en 2 min. Commence alors un long et douloureux périble : la jeune fille va être transportée de camps en camps. Le camp de concentration de Mukden était un camp de concentration japonais (mais basé en territoire chinois), réservé aux prisonniers alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs films traitent de ce sujet : Bienvenue au Paradis (film, 1990) d'Alan Parker, Le pont vers le soleil d'Étienne Périer, La neige tombait sur les cèdres de Scott Hicks, Karaté Kid (The Karate Kid) de John G. Avildsen (le professeur Miyagi perd sa femme et son enfant alors que ceux-ci sont enfermés dans le camp de Manzanar), American Pastime de Desmond Nakano, ou encore Un homme est passé de John Sturges. Le camp de Minidoka est créé le 10 août 1942 à Hunt dans l'état du Idaho et est constitué de 600 baraques sur 13 000 hectares[13]. Surnommé l'« Auschwitz oriental » , il fut longtemps absent du débat public mais est aujourd'hui de plus en plus l'objet de recherches. L’internement des Nippo-américains est un événement historique de la Seconde Guerre mondiale[1],[2],[3] qui a vu la déportation et l'incarcération d'environ 120 000 civils ressortissants japonais et américains d'origine japonaise dans des Centres de relogement précaires et éloignés. Cette disposition est diversement appliquée aux États-Unis : sur la côte ouest, tous les Japonais-américains sont internés (soit 1,2 % de la population de Californie). À l’issue de cet interrogatoire, sous surveillance étroite, des trains fermés les amènent dans des régions désertiques, inhospitalières où ils sont parqués dans des baraques en bois. Surnommé l'« Auschwitz oriental »[2],[1], il fut longtemps absent du débat public mais est aujourd'hui de plus en plus l'objet de recherches. Un sur trois est mort de faim, de travail forcé, de maladie ou de punition. Dans son livre Farewell to Manzanar, Jeanne Wakatsuki Houston consacre un chapitre au concept de Shikata ga nai et s'en sert pour expliquer pourquoi les Américains d'origine japonaise réagissent peu à leur internement. Déportation des Japonais de l'Empire colonial français : La dernière modification de cette page a été faite le 23 mars 2021 à 06:06. Selon Hallstead, le comportement des Nisei impliqués a été mentionné dans un rapport officiel de la Marine daté du 26 janvier 1942. Les déportés sont rassemblés dans des centres de triage improvisés et comparaissent devant un « conseil d’évaluation du loyalisme de la Commission de contrôle des ressortissants d’un pays ennemi ». Julie Otsuka évoque la chasse aux sorcières que subirent les Américains d'origine japonaise dans un autre livre : Quand l'empereur était un dieu. Créé pour accueillir les prisonniers de guerre alliés durant la Seconde Guerre mondiale, ce camp a accueilli jusqu'à 2 019 prisonniers américains, britanniques, canadiens, australiens et quelques Néerlandais et Français. Puis dix camps d'internement, appelés Relocation Centers (« centres de relogement »), disséminés dans l'ouest du territoire américain, sont mis en place par la War Relocation Authority (WRA, « autorité de relogement par temps de guerre »), une agence fédérale créée spécialement à cet effet. - Promiscuité - (lieu de détention de guerre) concentration camp n noun: Refers to person, place, thing, quality, etc. À Hawaï, où les Américains d'origine japonaise sont au nombre de 150 000 et composent près d'un tiers de la population de l'archipel, formant l'ossature de l’économie des îles, leur traitement est un peu moins drastique, et c'est entre 1 200 et 1 800 Nippo-américains qui sont touchés par la mesure. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Des camps de concentration temporaires sont rapidement créés, tel le Camp Harmony à Puyallup (Washington). Le 8 décembre 1941, les Etats-Unis entrent en guerre contre le Japon, allié de l’Allemagne nazie après de longues tergiversations. La série télévisée Hawaii Five-O y consacre l'épisode Ho' onani Makuakane (saison 4 épisode 10), qui s'inspire du camp de Honouliuli[25], proclamé quelques mois plus tard, le 24 février 2015, comme parc national par Barack Obama[26]. En septembre 1942, il accueille la plupart des internés du Camp Harmony. Sa population maximale est de 10 767 internés en janvier 1943, ce qui en fait provisoirement la 3e ville du Wyoming en termes de population. L’exemple japonais », Daniel Sabbagh, « Le statut des « Asiatiques » aux États-Unis – L’identité américaine dans un miroir », L’histoire cachée des « Japonais-Américains », U.S.A. / Japon : l’anniversaire du Civil Liberties Act du 10 août 1988, Minidoka shūyō-jo (Idaho. La famille a d’abord été détenue pendant trois mois dans le centre de rassemblement de Salinas, puis a passé le reste de la Seconde Guerre mondiale au centre de réinstallation de Poston. Plus de 112.500 Américano-Japonais y furent installés de force, où "délocalisés" ("relocated") selon l'expression officielle, jusqu'en 1945. Il rapporte également le November Incident, quand les résidents du camp se révoltent contre la prise en main de celui-ci par les autorités militaires. L'attaque de Pearl Harbor qui fait entrer en guerre les États-Unis, exacerbe le sentiment anti-japonais dans la population américaine, même à l'endroit des Nippo-américains bien intégrés. L'objectif officiel est d'assurer la sécurité de l'État, et d'empêcher les opérations d'espionnage ou de sabotage sur le territoire américain[9]. Le camp de concentration de Mukden est relativement peu connu en Europe pour différentes raisons. Le camp Amache est le plus petit camp des 10 camps de la WRA et probablement le moins coercitif[20]. Il ouvre le 11 août 1942. Aujourd'hui, il ne subsiste plus que le cimetière du camp qui est un monument local[17]. Ex : garçon - nm > On dira "le garçon" ou "un garçon". Parmi les internés, 62 % étaient des « Nisei », autrement dit des Japonais américains de seconde génération donc de citoyenneté américaine et 38 % des « Issei », c'est-à-dire des Japonais de première génération résidents aux États-Unis. Le Centre de relogement de guerre de Heart Mountain (Heart Mountain Relocation Center) est un camp d'internement situé dans le nord-ouest du Wyoming. À leur sortie, les déportés reçoivent un ticket de bus et une allocation de 25 dollars, versée en espèces, c'est-à-dire les mêmes aides que celles allouées aux criminels dûment condamnés à leur libération[22],[23],[24]. Shirō Ishii, chargé de la recherche sur les armes bactériologiques pendant la seconde guerre sino-japonaise et dirigeant de l'unité 731, aurait été l'initiateur de ces sévices. Camps de concentration japonais. Des camps de concentration temporaires sont rapidement créés, tel le Camp Harmony à Puyallup (Washington). Camp de concentration, je comprenais, cela avait un sens pour moi, signifiait quelque chose à mes yeux. Le 1er mars 1942, le général John DeWitt (qui a notamment déclaré que les Japonais « sont des gangsters qui doivent être traités comme tels » et qu'« un Jap est un Jap »[7][source insuffisante]) donne aux autorités civiles le pouvoir d'arrêter systématiquement tous les Japonais, y compris les Japonais naturalisés américains, et de les enfermer dans des camps de détention comme ceux de Manzanar et de Terminal Island[8]. C'est le seul camp où le gouverneur de l'État (Ralph Lawrence Carr, républicain, 29e gouverneur du Colorado, de 1939 à 1943) se déplace, accueille les déportés et leur souhaite la bienvenue dans l'État[20], à rebours des sentiments anti-japonais de l'époque. Le camp de Jerome dans l’Arkansas est le premier camp à fermer ses portes, le 30 juin 1944. Les conditions varient selon les camps: cela va des étables aux villes fantômes du désert. Son auteur, le lieutenant de vaisseau C. B. Baldwin, écrit : « Le fait que les deux résidents d'origine japonaise à Niʻihau, qui n'avaient montré jusque-là aucune tendance anti-américaine, aient aidé le pilote parce que la mainmise japonaise sur l'île semblait possible, montre une probabilité que des résidents japonais que l'on croyait fidèles aux États-Unis puissent aider le Japon si d'autres attaques japonaises paraissaient avoir des chances de succès. Le camp de concentration de Mukden était un camp de concentration japonais (mais basé en territoire chinois), réservé aux prisonniers alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Il n'y a donc eu que peu de recherche sur certains détails de cette guerre dans cette zone du monde. grand-mère et sa petite sœur dans un camp de concentration japonais, le camp de Tjideng à Djakarta. Quasiment aucun prisonnier de guerre européen n'a donc séjourné dans ce camp. En second lieu, la méconnaissance de ce lieu est due à la large amnistie mise en place pour les Japonais par les Américains au sortir de la guerre en échange d'une pacification forcée du Japon (et notamment de son incapacité future à déclarer des guerres). Dans les camps de concentration, les prisonniers ne se gênaient pas pour se voler, pour s'exploiter, pour s'injurier et se souhaiter la mort. La déportation des Nippo-américains se passe dans le calme, les files de familles japonaises chargées de ballots se dirigent docilement vers une destination inconnue. Environ 10 000 internés passent par ce camp de 1942 à 1945. Principales traductions: Français: Anglais: camp de concentration nm nom masculin: s'utilise avec les articles "le", "l'" (devant une voyelle ou un h muet), "un". Heinrich Himmler donna un ordre à ce sujet lorsquil se rendit dans la ville le 20 juillet 1941. La belle-fille du père d’Anne Frank a rencontré jeudi, en privé, des étudiants qui s’étaient pris en photo en train de faire le salut nazi. George Takei, connu pour son rôle dans Star Trek, s'inquiète en 2017 du sort réservé par Donald Trump aux musulmans des États-Unis, suite à sa propre expérience des camps d'internement après Pearl Harbor. La série Sept à la maison traite ce sujet (saison 4 épisode 9) avec une femme dont les parents sont envoyés dans un camp. Les alliés qui ont pu quitter ce camp à la fin de la guerre ont révélé, parfois tardivement, les sévices auxquels certains prisonniers avaient été soumis.