L'ESA participe à hauteur de 10 % au programme du télescope spatial James Webb de la NASA qui doit succéder au télescope Hubble. En 2018, 14 satellites sont opérationnels[102], plus 6 satellites actifs mais sur une mauvaise orbite[103],[104]. Quelles sont les lois fondamentales de la physique de l'univers ? Ce programme rassemble des missions qui doivent être opérationnelles au cours de la période 2006-2017. En 1983 le programme scientifique de l'Agence spatiale européenne (ESA) traverse une grave crise financière. selon les recommandations des projets correspondants. Satellite de secours de GEOS 1. La valeur scientifique et la faisabilité de la mission sont évaluées. Lorsque l'agence spatiale européenne prend le relais de l'ESRO en 1975 elle hérite d'un satellite encore en activité (HEOS-1) et de plusieurs programmes en cours de développement. Copernicus prévoit le développement d'une flotte de satellites d'observation de la Terre spécialisés (imagerie, radar, océanographie, météorologie...), les Sentinel, dont la conception et la gestion est confiée à l'ESA[34]. Space for Kids! À côté des programmes et missions initiés par l'ESA, cette dernière prend également en charge la gestion du segment spatial de programmes implémentés par des partenaires institutionnels (Union Européenne, EUMETSAT). Enfin les missions à faible coût comprennent des participations à des programmes internationaux, le développements d'expériences récupérables destinées à la plateforme Eureca embarquée à bord de la Navette spatiale américaine ainsi que de petits satellites[8]. Elle coordonne le programme spatial européen et les programmes nationaux, en intégrant progressivement ces derniers. Celui-ci est refondu : la durée de développement des missions est allongée, l'organisation est simplifiée et les marges sont réduites. Une série de satellites dédiés (Sentinelle) est développée pour ce programme[17]. La même année six d'entre eux décident de s'associer au sein l'ELDO, (European Launcher Development Organisation en français, CECLES, Centre européen pour la construction de lanceurs d'engins spatiaux) pour le développement d'un lanceur européen baptisé Europa. Et les postulants auront jusqu’au 28 mai pour intégrer le processus de sélection. Celui-ci est lancé en 1978 et exploité avec succès pendant 18 ans. Pour la période 2019-2024, l’agence a voté un budget de 14,4 milliards d’euros de contributions de ses 22 États membres. L'Agence spatiale européenne .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter (ASE, en anglais : European Space Agency Écouter et en allemand : Europäische Weltraumorganisation Écouter), le plus souvent désignée par son sigle anglophone ESA, est une agence spatiale intergouvernementale coordonnant les projets spatiaux menés en commun par une vingtaine de pays européens. Les missions de taille moyenne retenues comprennent les projets déjà en cours de développement au moment de la mise en place d'Horizon 2000 : HIPPARCOS, ISO, Ulysses développée avec la NASA et lancée en 1990 chargée de l'étude in situ des régions voisines du Soleil, Giotto ainsi que la contribution européenne au télescope spatial Hubble. Toutes les images issues de la mission Rosetta ont été rendues publiques le 22 juin 2018[145]. Le perdant est le projet PLATO qui est donc intégré à la pré-sélection retenue pour la mission M3[18]. Certains des pays membres conservent, à côté de leur participation aux programmes européens, des programmes spatiaux purement nationaux. Communiqué de presse ESA, 20 février 2017, Dernière modification le 23 avril 2021, à 22:42, Administration spatiale nationale chinoise, Conseil européen pour la recherche nucléaire, Commission préparatoire européenne pour la recherche spatiale, Centre européen pour la construction de lanceurs d'engins spatiaux, Conférence européenne des télécommunications par satellite, Columbus (Station spatiale internationale), Véhicule automatique de transfert européen, Élargissement de l'Agence spatiale européenne, Centre européen des applications spatiales et des télécommunications, Agence d'exploration aérospatiale japonaise, Global Monitoring for Environment and Security, Système polaire d’EUMETSAT – Deuxième génération, Orion (véhicule spatial)#Le module de service, bureau européen d'éducation spatiale ESERO, Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt, Convention de l'ASE et règlement intérieur du conseil, Amarrage du ravitailleur spatial européen à l’ISS, Accord de coopération Canada – Agence spatiale européenne, The Selection Process of a Science Mission, http://www.esa.int/About_Us/Industry/Intellectual_Property_Rights/ESA_copyright_notice, ESA affirms open access policy for images, videos ans data, Liste des satellites de l'Agence spatiale européenne, centre européen pour la construction de lanceurs d'engins spatiaux, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Agence_spatiale_européenne&oldid=182221914, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Plus gros satellite mondial d'observation de la Terre (8 tonnes). Satellites en orbite géostationnaire jouant le rôle de relais entre les stations terrestres et les satellites de l'ESA en orbite basse. Un second exemplaire sera fourni pour la mission EM-2[135] et permettra à l'agence d'assurer sa participation à l'ISS jusqu'à la mi 2021. Petit satellite destiné à qualifier de nouvelles technologies utilisées sur les satellites. Enfin les missions à faible coût comprennent des participations à des programmes internationaux, le développements d'expériences récupérables destinées à la plateforme Eureca embarquée à bord de la Navette spatiale américaine ainsi que de petits satellites[8]. Des bâtiments d'assemblage et pas de tir spécifiques sont construits à Kourou[109]. Le Centre spatial guyanais permet le lancement de Soyouz (3 tonnes). Avec Astrium et Thales Alenia Space, deux leaders du secteur sont présents sur son territoire. La réalisation du plan nécessite que le budget consacré aux sciences progresse entre 1985 et 1991 de 7 % passant de 130 MUC[N 2](environ 100 millions $ à l'époque) à 200 MUC[6]. Le département éducatif de l'agence est très actif avec : Jusqu'en 2017, l'ESA et les organisations y étant rattachées partageaient de grandes quantités d'informations, d'images et de données avec les scientifiques, les industriels, les médias et le grand public, par l'intermédiaire de conventions, de plateformes web et des médias sociaux, mais ne délivraient aucune image sous licence libre, contrairement aux pratiques de la NASA et des autres Agences américaines. Depuis la création de l'agence, la France et l'Allemagne fournissent ensemble plus de 40 % du budget. Système de navigation par satellite européen concurrent du GPS américain. Cet objectif a un fort impact sur les choix d'architecture qui ne sont pas remis en cause lorsque Hermes est abandonné en 1992. L'Allemagne y contribuera à hauteur de 23 %, la France 18,5 % et l'Italie 16 %. les sciences et l'exploration robotique avec : l'étude et l'observation de la Terre avec des satellites spécialisés (, les vols habités, à travers sa participation à la, la navigation par satellite avec le programme, les télécommunications spatiales et applications intégrées, pour lesquelles l'agence finance la mise au point de nouveaux concepts (, la recherche dans le domaine des technologiques spatiales (, le satellite de télécommunications maritimes, la mini-navette spatiale Hermès, voulue par le. L'Agence spatiale européenne et l'Union européenne, à travers l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), lancent en 2008 le programme Copernicus (initialement GMES) dont l'objectif est de doter l'Europe d'une capacité opérationnelle et autonome d'observation de la Terre. réunit à Rome les ministres des onze États membres et de trois pays observateurs, afin de déterminer la politique spatiale européenne à long terme. Elle conçoit aujourd'hui la troisième génération de Meteosat[94] et la seconde génération de Metop[95] dont les premiers exemplaires devrait être lancé entre 2020 et 2025. Cette Convention stipule que « l'objectif de l'agence spatiale est de fournir et de promouvoir, à des fins exclusivement pacifiques, la coopération entre les États européens en matière de recherche et de technologie spatiales et leurs applications spatiales, en vue de leur utilisation à des fins scientifiques et pour des systèmes d'applications spatiales opérationnelles ». Les activités obligatoires de l'agence spatiale (programmes de sciences spatiales et budget général), moins de 20 % du budget, sont financées par chacun des États membres au prorata de leur PIB. Le directeur général est assisté de 10 directeurs qui ont chacun soit la responsabilité d'un établissement soit celle celle d'un des principaux programmes de l'agence[62]. Une nouvelle famille de satellite, Sentinelle a pris la suite d'Envisat et contribue à alimenter GMES[96]. Les Météosat-6 et -7 sont encore opérationnels. Six autres satellites sont lancés sur 3 Soyouz en 2015-2016. En 1986, l'ESA lance Giotto, sa première mission dans l'espace lointain, pour étudier les comètes Halley et Grigg-Skjellerup. Elle a été renouvelée le 23 juin 2001[141], par Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA). L'Agence spatiale européenne présente sa nouvelle campagne de recrutement. Par ailleurs l'émergence de la technique des télécommunications par satellite suscite la création de la Conférence européenne des télécommunications par satellite (CETS) en mai 1963. système de surveillance spatiale (0,3 %), l'organisation de réelles missions spatiales pour les jeunes comme le projet. Les activités sont gérées au sein du programme ARTES qui comprend une dizaine de thèmes dont[136] : Le Space-Rider est une mini-navette spatiale développée à partir de 2018 qui permet d'envoyer des expériences scientifiques en orbite. En mars 2007 un appel à proposions est lancé et aboutit à la formulation de soixante propositions de mission dont dix-neuf en astrophysique, douze dans le domaine de la physique fondamentale et dix-neuf missions d'exploration du Système solaire[113],[114]. Parallèlement, les projets Prometheus (moteur fusée innovant au méthane-oxygène) et le démonstrateur de lanceur réutilisable mené en collaboration avec la JAXA Callisto sont proposés[41],[42]. ERS a ouvert une ère dans l'observation de la Terre depuis l'Espace pour l'ESA. Trois missions lourdes sont retenues : une mission d'exploration planétaire à destination de la planète Mercure qui sera baptisée BepiColombo, une mission d'astrométrie qui doit succéder à Hipparcos (Gaia) et un observatoire gravitationnel (Lisa). Baptisé Horizon 2000+ il regroupe des missions qui doivent être opérationnelles au cours de la période 2006-2017. Le poids du spatial habité dans le programme spatial européen reste aujourd'hui faible et se traduit essentiellement par des participations au programme spatial de la NASA. Les lanceurs de l'agence spatiale (Ariane 5 et Vega) sont tous tirés depuis le Centre spatial guyanais, dont certains emportent des charges utiles de l'ESA. Le programme Cosmic Vision, selon ses initiateurs, doit répondre à quatre grandes interrogations : Les séances de travail permettent de dégager 22 thématiques[12]. Son industrie spatiale représente 50 % du chiffre d'affaires européen et 40 % des emplois. Ses prédécesseurs étaient l'Anglais Roy Gibson (1975-1980), le Danois Erik Quistgaard (1980-1984), l'Allemand Reimar Lüst (1984-1990), le Français Jean-Marie Luton (1990-1997), l'Italien Antonio Rodotà (1997-2003), le Français Jean-Jacques Dordain (2003-2015) et l'Allemand Jan Wörner (2015-2021). Les missions scientifiques sont le quatrième poste de dépenses de l'agence et représentent en 2015 : 11,5 % du budget de l'Agence spatiale (hors recherches liée à l'observation de la Terre) soit 507,9 millions d'euros[89]. PLATO (détection d'exoplanètes) finaliste non retenu de la sélection précédente devient la mission M3 en 2014[25]. Huygens (1995) est un atterrisseur convoyé par la sonde américaine Cassini qui s'est posé sur la lune Titan. Celle-ci comprendrait des programmes obligatoires et des programmes supplémentaires facultatifs pour prendre en compte les priorités différentes des pays membres. Il permet également de remonter l'orbite de l'ISS. Le comité scientifique de l'agence SPC (Science Programme Committee) doit limiter son choix final à trois missions d'un cout global de 170 MUC montant correspondant à l'enveloppe disponible sur la période 1977-1983. Compte tenu du changement de budget disponible l'Agence spatiale européenne demande aux équipes projets d'étudier d'ici 2012 si elles peuvent poursuivre le développement de ces missions avec une participation limitée de partenaires extérieure[17]. Alors que le budget global de l'agence a doublé, le montant consacré aux missions scientifiques est resté inchangé. En 1968 on évoque pour la première fois la création d'une agence spatiale unique qui piloterait à la fois le développement des lanceurs et des satellites.