Les Jeunes-Turcs profitent des troubles pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens et des Assyro-Chaldéens de l'Asie mineure, une région qu'ils considèrent comme le foyer national exclusif du peuple turc. Malgré ses efforts, il ne peut empêcher l'insurrection des « Jeunes-Turcs ». … Survolez ou cliquez sur chaque pays pour obtenir des précisions quant à la date d'adoption des résolutions et lois qui reconnaissent le génocide arménien : Source : Armenian national Institute, qui répertorie l'ensemble des déclarations, lois et résolutions qui reconnaissent le génocide arménien depuis 1915. 2003 : Le 13 mars, le Conseil national suisse rejette un texte dans ce sens, avant d'adopter un postulat de reconnaissance du génocide le 16 décembre 2003 contre l’avis du Conseil fédéral. Le sultan Abdul-Hamid II, humilié par le congrès de Berlin de 1878, attise les haines religieuses pour consolider son pouvoir (les derniers tsars de Russie font de même dans leur empire). Ils procèdent avec méthode et brutalité. Voici le texte d'un télégramme transmis par le ministre à la direction des Jeunes-Turcs de la préfecture d'Alep : « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Réalisée par Jean Eckian, journaliste d'origine arménienne, la vidéo ci-dessus raconte en 14 minutes l'histoire de l'Arménie et du génocide (première diffusion : Radio Monte-Carlo, 1976). - rendre aux Arméniens et leurs enfants l'intégralité des terres et objets qui leur ont été volés. Le 27 avril 1909, les Jeunes-Turcs installent sur le trône un nouveau sultan, Mohamed V, sous l'étroite surveillance d'un Comité Union et Progrès (CUP, en turc Ittihad) dirigé par Enver pacha (27 ans). En effet, les Arméniens étaient partagés géographiquement entre deux camps. Ces Arméniens originaires du Musa Dagh ont survécu aux massacres et combattu l'armée ottomane pendant une quarantaine de jours avant de pouvoir s'échapper. La discrimination que subissent les Arméniens est exacerbée après la prise du pouvoir par les Jeunes-Turcs, qui cultivent un nationalisme radical turco-musulman. Malgré une tentative de modernisation par le haut, dans la période du Tanzimat, de 1839 à 1876, l'empire ottoman entre dans une décadence accélérée. Fille du duc Philippe II de Savoie, Louise de Savoie (1476-1531) épouse Charles d’Orléans, duc d’Angoulême, le cousin du roi de France Louis XII. Beaucoup d'hommes sont aussi tués sur place. Dans les villages qui ont été quelques semaines plus tôt privés de leurs notables et de leurs jeunes gens, militaires et gendarmes ont toute facilité à réunir les femmes et les enfants. Des Turcs manifestent devant le consulat de France pour protester contre la loi punissant la négation du génocide arménien. En 2001, la France avait en effet déjà reconnu publiquement dans une loi le génocide arménien. Retour sur les cinq grandes dates de ce que les Arméniens ont longtemps appelé "Medz Yeghern" ("grande catastrophe") avec l’historien chercheur associé au Collège de France et conservateur de la BNF, Mikaël Nichanian*. Alors que l’ensemble des peuples non musulmans -qui ont le statut de dhimmi- sont discriminés, à partir de 1878, le sultan Abdülhamid II se focalise sur la population arménienne, soupçonnée de manquer de loyauté et de nourrir des projets d'autonomie. Le génocide arménien fut étroitement lié à la Première Guerre mondiale dans le Proche-Orient et le Caucase russe. «Les hommes sont massacrés et les femmes et les enfants sont déportés d’Anatolie et de Cilicie vers les déserts de Mésopotamie», dans l’actuelle Syrie. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Le Génocide des Arméniens de l’Empire ottoman du 22 mars au 11 juillet 2021 Trois questions à Claire Mouradian, co-commissaire de l’exposition Que signifie la date du 24 avril fixée pour la commémoration du génocide des Arméniens ? André Larané a fondé Herodote.net en 2004 après une première carrière dans le journalisme scientifique. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici ». Le génocide arménien L'article 16, en particulier, engage la Sublime Porte à effectuer « sans délai des améliorations et réformes exigées par les besoins locaux dans les provinces habitées par les Arméniens », et que l'armée russe a évacuées peu avant, afin de garantir de bonnes relations entre Constantinople et Saint-Pétersbourg . Après sa mort, elle a pris son nom : Constantinople. Mais ces arrestations permettaient d’étayer le soupçon de complot arménien.». Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (note), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. Dans l'hiver 1914, elle bat en retraite et, exaspérée, multiplie les violences à l'égard des chrétiens dans les territoires qu'elle traverse, qu'ils soient Arméniens, Assyro-Chaldéens ou Pontiques (grecs orthodoxes de la province du Pont, sur la mer Noire). Temps de lecture: 9 min. Cette date est désormais la Journée commémorative du génocide arménien... 24 avril 1915: L’arrestation des élites à Constantinople (aujourd'hui Istanbul), Mai-septembre 1915: Massacres et déportations, Mai-septembre 1918: La troisième phase du génocide, - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM, Alors que la Turquie rejette toujours le terme. Cette date est désormais la Journée commémorative du génocide arm Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l’Empire ottoman, 600 arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. L'empire romain a pour sa part été qualifié de byzantin quand il a été réduit à sa partie orientale et grecque au VIIe siècle.Après la conquête turque (1453), Constantinople a conservé officiellement son nom jusqu'à la Première Guerre mondiale, tout en étant de plus en plus souvent appelée sous son nom actuel : Istamboul (en français) ou Istanbul (version anglaise). Et après la guerre, c'est en Allemagne que se réfugient les responsables du génocide, y compris Talaat Pacha. Ces « protégés » (dhimmis en arabe coranique) étaient du fait de ce statut de subordination soumis à de lourds impôts ; ils avaient l'interdiction de porter les armes et de posséder un cheval, ce qui les mettait dans l'incapacité de se défendre ; il ne pouvaient plaider en justice contre un musulman qui les aurait dépouillés ou violentés ! La Turquie ottomane combattit aux côtés des Empires centraux (Allemagne et Empire austro-hongrois) contre les puissances de l'Entente (Grande-Bretagne, France, Russie et Serbie). Publié le 25/04/2021 - 05:59. Les premiers sultans, souvent nés d'une mère chrétienne, témoignaient néanmoins d'une relative bienveillance à l'égard des Grecs orthodoxes et des Arméniens monophysites. La « Loi provisoire de déportation » du 27 mai 1915 fixe le cadre réglementaire de la déportation des survivants ainsi que de la spoliation des victimes. Le 24 avril 1915 a marqué le début du massacre et de la déportation de 1,5 million d’Arméniens par l’empire Ottoman. Le traité de Sèvres signé le 10 août 1920 entre les Alliés et le nouveau gouvernement de l'empire ottoman prévoit la mise en jugement des responsables du génocide. Le 1er novembre 1914, l'empire ottoman entre dans la Grande Guerre aux côtés des Puissances centrales, les empires allemand et austro-hongrois,  contre la Russie et les Occidentaux. Dans une première étape, l'objectif officiel est de déplacer les Arméniens et autres chrétiens des provinces orientales d'Anatolie vers Alep et des camps installés dans le désert de Syrie. À la vérité, c'est seulement dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'instigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs. D'abord favorable à ce que soient punis les responsables de la défaite et du génocide, Moustafa Kémal se ravise car il a besoin de ressouder la nation turque face aux Grecs et aux Occidentaux qui menacent sa souveraineté. Et accédez à des documents multimédia, exclusifs et surprenants ! À Constantinople même, la violence se déchaîne contre les Arméniens du grand bazar, tués à coups de baton. En France, comme chaque année depuis plus de cinquante ans, la diaspora arménienne commémore le génocide de 1915 perpétré dans l’Empire ottoman par le gouvernement des « Jeunes-Turcs ». Au total disparaissent pendant l'été 1915 les deux tiers de la population arménienne sous souveraineté ottomane. L'empire ottoman comptait environ 2 millions d'Arméniens à la fin du XIXe siècle sur une population totale de 36 millions d'habitants. Les officiers régionaux, recevant leurs ordres du gouvernement central à Constantinople, organisèrent un grand nombre d'exécutions et de déportations, avec l'aide de civils des environs. Les marches se déroulent sous le soleil de l'été, dans des conditions épouvantables, sans vivres et sans eau, sous la menace constante des montagnards kurdes et tcherkesses. Seules vont subsister les communautés arméniennes de Smyrne, d'Istamboul et du Proche-Orient, trop en vue des diplomates occidentaux, ainsi que les communautés assyro-chaldéennes de Mésopotamie, trop éloignées. Les opérations ont lieu de mai à juillet 1915 , dans les sept provinces d'Anatolie orientale, puis à la fin de l'année , dans le reste du pays. Dans ces conditions, les Russes n'ont guère de mal à retourner en leur faveur les Arméniens mais aussi les Assyro-Chaldéens des provinces orientales de la Turquie. Arretez de manipuler les évenements historique... Lire la suite, Plutôt que de parler de génocide, il vaudrait mieux réparer les dégâts: Le génocide a été ordonné par le gouvernement turc dirigé par les Jeunes-Turcs . L'empire ottoman est envahi. Ils jouaient un grand rôle dans le commerce et l'administration, et leur influence s'étendait au Sérail, le palais du sultan. Dans un premier temps, les agents du gouvernement rassemblent les hommes de moins de 20 ans et de plus de 45 ans et les éloignent de leur région natale pour leur faire accomplir des travaux épuisants. Ajoutons à cela la disparition des Assyro-Chaldéens des provinces orientales de Diarbékir, Erzeroum et Bitlis, généralement associés à leurs voisins arméniens dans les déportations et les massacres. Comme il l’avait promis lors de sa campagne électorale, Joe Biden a reconnu samedi 24 avril, le génocide arménien. Istamboul, ville aux deux-tiers chrétienne en 1914, devient dès lors exclusivement turque et musulmane. Une lettre pour tous les passionnés d'Histoire, Publié ou mis à jour le : 2020-10-24 16:57:36. Les militaires et l'organe de sécurité ottomans, assistés de leurs collaborateurs, tuèrent la majorité des hommes arméniens en âge de combattre, ainsi que des milliers de femmes et d'enfants. Mal leur en prend... Bien qu'en nombre supérieur, ils sont défaits par les Russes à Sarikamish le 29 décembre 1914. Ils sont aussi convoyés vers le désert de Syrie dans des wagons à bestiaux puis transférés dans des camps de concentration en zone désertique où ils ne tardent pas à succomber à leur tour, loin des regards indiscrets. On en retrouvait à Istamboul ainsi que dans les villes libanaises et à Jérusalem. En 1919, un tribunal militaire à Constantinople reconnaît plusieurs hauts responsables ottomans –absents– coupables de crimes de guerre, y compris contre les Arméniens, et les condamne à mort par contumace. En Occident, les informations sur le génocide émeuvent l'opinion mais le sultan se justifie en arguant de la nécessité de déplacer les populations pour des raisons militaires ! Au total, 21 pays reconnaissent officiellement que le massacre des Arméniens de l'Empire ottoman en 1915 était un génocide. Réveil. Entre 1894 et 1896, comme les Arméniens réclament des réformes et une modernisation des institutions, le sultan en fait massacrer 200 000 à 250 000 avec le concours des montagnards kurdes. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Le génocide des Arméniens est le … Mais l'assassin sera acquitté par la justice allemande. Le gouvernement allemand, allié de la Turquie, censure les informations sur le génocide. Le 24 avril est, depuis 2019, la Journée nationale de commémoration du génocide de 1915. 1915-1916 : Le génocide des Arméniens L’entrée en guerre de la Turquie en 1914 aux côtés des Puissances centrales annonce l’étape finale du génocide des Arméniens puisqu’elle fournit le cadre idéal pour l’accomplissement de leur extermination totale. Le génocide arménien est le massacre organisé des Arméniens vivants dans l'empire ottoman, entre avril 1915 et juillet 1916. Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant bien intégrée à l’Empire ottoman. Le génocide arménien Voir la version abrégée Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (note), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. Les défaites militaires de l’Empire -lors des guerres balkaniques de 1912, mais aussi après son entrée dans la Première Guerre mondiale en octobre 1914 (face aux Russes à Sarikamish en janvier 1915, à Suez face aux Britanniques en février 1915...)- jouent aussi un rôle dans le déclenchement du processus génocidaire. Le ministre de l'Intérieur Talaat Pacha ordonne l'assassinat des élites arméniennes de la capitale. En avril 1915, l'élimination des élites arméniennes d'Istanbul, notables et intellectuels, marque le début du génocide. Depuis 2019 et un décret gouvernemental, la date du « 24 avril » est devenue la Journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens. Chronologie sommaire du génocide arménien 21 mars 1828 : La Russie annexe une partie du Plateau arménien (notamment régions d'Erevan et du Nakhitchévan).
Date Des Dernières élections Municipales, Maison Bord De Mer Airbnb, Météo Avignon 5 Jours, City Of Bayonne Public Works, Hongrie Turquie Distance, Gazebo I Like Chopin 1983, Village Des Bories Bonnieux, Citation On Ne Cesse Jamais D'apprendre, Ibis Budget Bordeaux Aéroport Téléphone,